Ma drogue humaine ( réécriture)

chapitre 33 : Flash-back

D'un geste brusque il poignarda le chauffeur et le jeta par terre ! Une fois terminé il me fit sortir et me mis un bâillon sur la bouche ! Je criais mais sans résultats personne ne viendrait à mon secours à cette heure tardive !

― Lâche-moi connard ! L...âche...moi.

Con...

Après un certain temps

J'avais mal à la tête, j'étais incapable d'ouvrir mes yeux, il faisait froid. Enfin j'arrivais à retrouver ma conscience. Une faible ampoule éclairait le lieu, les murs étaient sales et noirs, une odeur dégoûtante envahissait l'air !

J'étais couchée directement sur le sol glacial ! Je ressentais des crampes le long de mon corps.

Toujours obsédée sur l'identité de mon kidnappeur, j'essayais de capter le maximum des détails qui me seraient utiles pour m'évader ! Peut-être que je ne serais plus de ce monde mais il me fallait résister pour mon bébé qui me donnait du courage.

J'étais incapable de bouger, alors j'entourais mon ventre afin de le chauffer et je gardais mon calme !

Soudain la serrure de la porte tourna, quelques pas s'approchèrent de moi.

Je déglutis !

Un homme robuste toujours masqué, me prit brusquement dans ses bras.

Puis il me déposa à genoux dans une autre chambre propre et bien éclairée ! Mais que ce passait-il bon sang ?

Deux femmes entrèrent... C'était ainsi que la conscience me revint ! Je comprenais tout !

― Ça fait longtemps, je te croyais déjà sous la terre !

― Alors c'est elle qui bouleverse ma vie ! Elle compte voler mon mari !

Espèce de ... Tu oses draguer un français et te taper un tunisien !

Susana s'approcha de moi et me gifla, je sentis le sang qui coulait de mon nez, j'avais mal... Tellement mal !

― J'étais sûre que tu tomberais dans le piège ! Tu comptes encore le voir et le récupérer ! Tu attendais cette lettre ça c'est sûr ! Mais c'est moi qui l'ai écrite avec tant de rancœur ! C'est l'heure de ma vengeance.

Je m'écroulais sur le sol, j'étais la femme la plus idiote au monde ! Pourtant j'avais eu des soupçons mais l'amour et la nostalgie m'avaient aveuglée !

Je fis un malaise.

Mme Bauvary, composa un numéro et lança un appel en mettant le haut-parleur :

― Bonjour fiston, je m'excuse d'avoir à te déranger à cette heure tardive.

― Euh bonjour mais c'est qui ?

― Oh toujours aussi ingrat comme d'habitude. Comment se fait-il qu'un enfant rejette sa mère aux oubliettes.

Un silence durait plusieurs minutes, mon pauvre David était choqué !

― Qu'est ce que tu veux encore ? Je te déteste et tu n'es pas ma mère ! La guerre est encore en vigueur espèce de garce !

― Du calme, du calme j'ai juste un petit cadeau pour toi !

Puis elle se tourna et s'adressa à moi :

― Allez passe le bonjour à ton amour perdu pétasse.

Je gardais le silence, j'allais mourir sans doute c'était inutile de risquer la vie de David, j'étais la cause de ce mauvais jeux et je devais assumer les responsabilités toute seule. S'il écoutait ma voix il allait venir sur le champ et mourir avec moi. Je devais rester silencieuse.

― Sale femme, je connais bien tes manigances et tes mensonges. Dana est en sécurité loin de nous deux ! Arrête de mentir.

― Je t'enverrai sur-le-champ les photos mais d'abord il faut que tu l'entendes hurler ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !

Elle fit un geste et l'un de ses trois hommes de mains s'approcha de moi et me brisa la main gauche !

J'hurlais de toutes mes forces !

― Je t'enverrai l'adresse dans un message ! Ne sois pas en retard et surtout n'appelle pas la police si tu veux la retrouver vivante !

David raccrocha, lui aussi il était bel et bien piégé !

3 heures après

Mon ventre était de plus en plus dur, mon corps était faible. J'allais mourir dans les prochaines minutes... Peut-être que mon fils, au creux de moi, mourrait lui aussi, peut-être qu'il était déjà mort.

C'était son septième mois et pourtant sa souffrance commençait, à cause de moi et de mon égoïsme. J'avais tout raté !

De l'autre côté, David était déjà mort avec deux balles au niveau du ventre ! Il ne suffoquait plus, et semblait entamer un nouveau monde avec les anges ! On était piégé et c'était toujours à cause de moi !

Fin du flash-back