Chapitre 27 : L'une morte, l'autre vivante

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Flash-back

Son corps saignait beaucoup mais elle semblait encore consciente, je m'approchais d'elle écœuré et pris son visage en coupe dans mes mains. Elle me lançait un sourire désolé et anxieux à la fois, je savais bien qu'elle souffrait, je savais bien que c'était la fin de sa vie, on lui avait volé sa vie. Elle partait à vingt-trois ans ! Mon Dieu que cette famille aille au diable.

Puisque j'étais médecin j'essayais de mettre fin à son saignement mais en vain, la balle était à quelques centimètres de son cœur, ce qui rendait la situation difficile.

Point de vue de Lyriam

― Merci Jenny, mais fais attention pendant cette réunion, et essaie de m'apporter le maximum de nouvelles ! Encore deux mois et tu seras accueillie chez moi ! Tu vas quitter ton travail pour assurer ta protection !

― D'accord à vos ordres ma belle Lyriam

― Fais attention à toi !

― Ah j'ai oublié de t'informer ! J'ai remarqué quelque chose qui cloche dans la maison, Bauvary veut voyager au Mexique et y rester toute une année ! Ça semble bizarre non ? En plus elle ne compte pas emmener monsieur le ministre avec elle.

― C'est vraiment bizarre ; elle compte partir quand ?

― Normalement lundi prochain à...

J'entendis une deuxième voix qui hurlait à l'autre bout du téléphone, cette voix m'était familière :

― Je suis au courant de ta trahison salope, tu as parcouru le même chemin que ta tante et tu dois en assumer les conséquences ! L'ingratitude est héréditaire dans votre putain de famille... Emmenez-la, là où elle devrait être.

― Allô Jenny qu'est ce qu'il y a ? Allô !

TN TN TN TN TN

Elle raccrocha, oh non la pauvre, elle était piégée pourtant elle était maligne et très intelligente ! Comment ce faisait-il qu'elle tombait dans les bras de Bauvary ? C'était sûr qu'elle était soupçonnée depuis quelques jours !

Ah merde ! Elle sera morte dans les prochaines heures.

Lyriam jetait un coup d'œil à sa montre : 22h30. Oh non ! La nuit était un moment de porte-malheur, car Bauvary n'attaquait ses proies qu'à une heure tardive, généralement à minuit !

Lyriam était tellement effrayée, elle devait tout faire pour protéger sa cousine Jenny, la domestique de Beauvary, car c'était elle qui l'avait impliquée dans cette affaire !

Elle farfouillait dans son bureau afin de trouver une carte SIM cachée dans un livre de mathématiques ; puis elle reprit son téléphone et composait le numéro de son frangin...

Point de vue de David

Il faisait nuit, toute la famille était réunie dans la maison du paternel. Ils fêtaient l'anniversaire de la vipère Bauvary. David n'était pas intéressé et il voulait à tout prix quitter cette soirée.

Soudain son téléphone vibra dans sa poche, il fit semblant d'aller aux toilettes pour décrocher le plus vite possible.

Le numéro était anonyme, c'était sûrement le cousin de Susana, un homme emmerdant, il voulait se bourrer à la bière avec lui, mais David faisait tout pour s'échapper de son alcoolisme !

Il rejoignis la famille en ignorant l'appel ! Cet homme s'amusait avec lui ? Il changeait son numéro pour le piéger ? Quel con !

Pendant un quart d'heure le téléphone ne cessa pas de vibrer. Enfin il en eut marre, il se dirigeait vers la salle de bains et répondit avec rage :

Ma drogue humaine ( réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant