XXV

6 5 0
                                    

Le mois de juin se termine relativement vite. Juillet touche déjà à sa fin. Aujourd'hui est mon tout premier jour de repos. Les vacances scolaires sont enfin arrivées. Je vais enfin pouvoir faire mes recherches comme bon me semble.


Je termine tranquillement mon petit-déjeuner devant la toute nouvelle télévision que je venais d'installer. Les reportages accaparent toute mon attention, je reste captivé devant l'écran pendant un long moment.

Mon téléphone se met soudainement à sonner. Je prends l'objet en main pour décrocher.

« Matsuzaki Akira a l'appareil. J'écoute.

- Pourquoi est-ce que tu te mets à parler comme un robot ?

- Hikari ? C'est toi ? Excuse-moi, j'ai répondu à l'appel sans faire attention.

- D'accord ! Tu vas bien ?

- Oui, et toi ?

- Super ! Je suis de très bonne humeur aujourd'hui !

- Ah oui ? Qu'est-ce qui t'enchante ?

- Rien de spécial justement !

- Est-ce que tu m'appelles pour partager cette bonne humeur ?

- Et bien, je voulais savoir si tu aimerais partir en ville ?

- Bien sûr ! On se retrouve cet après-midi, devant la gare ?

- Pas de problème !

- Par contre, mes collègues m'ont invité à boire un verre dans la soirée. Si ça t'intéresse, on pourrait y aller ensemble.

- Désolée... Mais je n'aime pas vraiment ce genre d'ambiance. J'ai du mal à m'intégrer dans un groupe d'étrangers...

- Pas de soucis, je comprends. »

On papote un peu au téléphone avant de raccrocher. Étrangement, je suis excité. J'ai hâte de voir Hikari.


Peu après mon déjeuner, je fonce dans la salle de bains pour me préparer. J'enfile, selon moi, mes plus beaux vêtements. Je ne sais pas trop ce qui me prend, mais j'ai envie de plaire à mon amie. Bien plus que d'habitude. Je commence à n'imbiber de parfum quitte à suffoquer comme un idiot. 

Fin prêt, je sors de l'appartement, chemine jusqu'à la gare et attends patiemment le prochain train.


Je retrouve Hikari devant la gare ferroviaire. L'étudiante est habillée d'un ravissant ensemble fleurie. Elle s'est légèrement maquillée, ce qui rend son visage encore plus lumineux. Elle s'approche alors de moi pour me reluquer.

« Tu t'es fait beau dis-donc ! Ça te va bien ! »

Je me sentais rougir. Déstabilisé par le compliment, je ne trouve plus mes mots et reste muet.

« J-Je ne voulais pas t'embarrasser !

- N-Ne t'en fais pas ! C'est juste que je ne m'y attendais pas. »

On se fixe l'un et l'autre pour ensuite, éclater de rire. Le moment d'embarras disparaît et nous nous dirigeons dans la ville.

Il était facile de se perdre parmi tous ces immenses monuments. Il fait atrocement chaud, le soleil m'agresse sans pitié, en plus de ça, les gens me bousculent et me compressent à tout bout de champ. Je me rappelle alors pourquoi est-ce que j'avais tant horreur des sorties lorsque j'étais plus jeune. J'essaye de me contrôler pour ne pas m'agacer. D'ailleurs, Hikari remarque mon impatience et me prend subitement la main.

PaslaptisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant