Chapitre 28 : Ma drogue humaine

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L'identité du deuxième homme m'était toujours inconnue, je le soupçonnais dès le début, car il avait un masque sur le visage.

Le contrat de mariage était signé et ma chambre redevenait vide de nouveau !

5 heures après

Je me réveillai d'un profond sommeil. J'avais mal à la tête, comme si j'avais été droguée... Les détails de la chambre étaient flous, il faisait sombre, aucune ampoule ou veilleuse n'éclairaient l'endroit. J'avais perdu toute notion du temps, quelque chose n'allait pas comme il fallait ! J'essayais de soulever les draps mais en vain j'étais attachée avec des menottes au lit, le métal déchirait ma peau.

On m'avait mis un bandeau sombre sur les yeux, que se passait-il ?

Ma conscience comme toutes les fois, me trahissait, apparemment j'avais été kidnappée mais quand ? Comment ? Et surtout par qui ? Je me souvins du contrat, des vingt minutes qui lui succédaient des sucreries et du café puis le départ des deux hommes et enfin mon sommeil ! Ah non ! Le café... Il contenait sans doute la drogue du violeur ! C'est une sorte de drogue qui plonge dans un sommeil profond les proies (les personnes qu'on tente de violer).

J'essayais de me libérer mais en vain, mes mouvements ne firent que faire fondre mon énergie, je préférais alors me calmer et confronter mon kidnappeur !

Peut-être que c'était Bauvary, mais comment était-elle arrivée à démasquer ma fausse identité en si peu de temps ?

Cette femme tuait toujours ceux qui mettaient des embûches sur son chemin !

Peut-être que ma mort aurait lieu dans les prochaines heures mais peu importe, je n'allais pas la supplier, pleurer dans son giron pour demander ma grâce, non jamais de la vie, je préfère mourir avec orgueil !

Soudain la porte, s'ouvrit brusquement, mettant fin à mes pensées, mon rythme cardiaque s'accéléra, je tremblais, oui j'avais peur, car personne ne peut affronter sa mort avec courage !

J'entendis des pas qui s'approchèrent de mon lit, quelqu'un se dressa devant moi pour me contempler puis finit par dire :

― Est-ce que tu vas bien ?

Il était calme et avait une certaine douceur dans ses paroles, mais je remarquais qu'il essayait de dissimuler sa voix, peut-être mon kidnappeur était galant mais il finirait bien par m'assassiner ! Je ne devais pas lui faire confiance !

Il s'approcha de moi pour m'aider à me lever doucement, il n'était pas agressif, cependant je transpirais ! Je sentis son parfum, c'était un parfum chaud, " Parisienne " apparemment. Cette odeur m'était familière mais je devais me concentrer pour savoir où je l'avais déjà senti !

Quoi ? Parfum " Parisienne " ? Peut-être que c'était...

― David ?

Il enleva le bandeau de mes yeux !

Oui c'était bel et bien lui, toujours avec son visage angélique, ses yeux bleu-violet qui me séduisaient ! Les larmes coulaient le long de mon visage... Cet homme me manquait tellement, il était ma vie et mes rêves, il était mon tout ! Nous étions séparés l'un de l'autre depuis un certain temps. Je ne savais plus la durée exacte mais elle semblait longue, une partie de moi était perdue dans le vague mais je finissais par le récupérer !

Aucun détail n'avait changé, il gardait toujours son charme et sa beauté qui me poussait à le dévorer des yeux à chaque rencontre.

De longues minutes silencieuses s'écoulèrent, personne n'osait dire le moindre mot, apparemment les phrases étaient incapables de franchir nos lèvres. Nous souffrions tous les deux, mais nous gardions toujours cette étincelle d'espoir. À chaque fois que je me levais, je pensais à lui, je priais en silence, je savais que le bon Dieu protégeait les amoureux !

Ma drogue humaine ( réécriture)Where stories live. Discover now