Chapitre 26

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  Merci pour tes vos commentaires sur le dernier chapitre vous êtes géniales ! Et lisez la note à la fin si vous voulez en connaitre plus à mon propos ;)


Je m'étais rapidement couchée hier ; je me sentais épuisée, vidée de toutes forces. Harry me déposa un de ses t-shirts pour dormir et récupérer toute la fatigue accumulée ces derniers jours. La sommeil m'engloba assez facilement, ce qui m'étonna dans un premier temps mais je ne m'en plaignis pas. Comme d'habitude, je ne sentis pas Harry s'allonger près de moi et cela en devenait étrange, ou alors je cauchemardais trop bien pour m'en apercevoir.

Aux alentours de midi, après m'être lavée et habillée décemment, je trouvai le courage de descendre pour n'y rencontrer qu'un silence angoissant. Je me dirigeai dans la cuisine et m'y servis un verre de jus d'orange ainsi que quelques biscuits. Le summum de l'équilibre qui découlait de la fainéantise d'une cuisinière catastrophique. De plus, tous les évènements précédents me coupaient trop l'appétit pour me remplir d'autres aliments plus consistants.

-En plus d'être chiante il fallait que tu manges tous les gâteaux, une voix résonna et son propriétaire ne tarda pas avant d'apparaître devant moi les bras croisés.

Je manquai de m'étouffer à la vue du basané devant moi. Tout sauf lui pitié...

-J-Je, bredouillai-je mais il me coupa en tirant une chaise en face de ma place.

-Tu dois te demander pourquoi je suis ici ? Et bien ton cher Roméo ne voulant pas te laisser seule m'a foutu cette tâche sur le dos, il grimaça, juste parce que je me suis endormi pendant qu'ils, il s'arrêta, oh et puis on s'en fiche.

Je restai interdite un moment, le voir si bavard avec moi me surprenait, même s'il ne faisait que de me dévaloriser. D'ailleurs je ne comprenais pas la haine qu'il éprouvait à mon égard, je ne choisissais pas de vivre avec eux, on me l'imposait. Alors dans un élan de curiosité et de confiance acquise ces derniers jours je le questionnai :

-Pourquoi me détestes-tu ?

Un rire assez aiguë lui échappa alors qu'il se pencha pour rendre ses paroles plus intimes :

-Je ne te déteste pas.

Son aveu me causa un écart d'yeux exagéré, je ne le croyais pas.

-Tu mens, je le défiai ce qui sembla l'amuser.

-Mmm, Madame prend de plus en plus d'assurance, il se releva et s'avança, continue comme ça et c'est retour dans la cage chaton.

Mon teint devint livide à ses paroles, j'oubliais presque l'enfer vécu durant presque une semaine juste après mon enlèvement. Pour rien au monde je ne revivrais cela ; uriner dans un seau et manger de pauvres pommes moisies ne correspondait pas à un style de vie que j'aimerais renouveler. De plus, tout était si accentué avec la peur folle qui me tiraillait à ce moment-là.

Ma réaction parût plaire au pakistanais qui frappa dans ses mains d'un air moqueur.

-Tu devrais voir ta tête ! il se plia les mains sur le ventre dans l'excès puis reforma son visage lunatique dans une expression neutre, je ne te déteste pas mais je ne t'apprécie pas non plus. En fait, il s'approcha et s'abaissa à mon oreille, je n'aime juste pas qu'une petite fille fragile s'immisce dans nos affaires. Regarde tous les problèmes que tu nous as apportés depuis.

Je fronçai les sourcils et me remis sur pieds en vitesse afin de quitter au plus vite cette pièce. Seulement, je me permis de répondre d'un ton sec :

-Je n'ai jamais demandé à être ici.

°°°

-Harry ?

Novocaine H.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant