OS ROSE (BLACK PINK)

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Cet OS est dédié à Kei_suke avec comme personnage Rose des BLACK PINK.

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Je sortis de mon lieu de travail après une dure journée de labeur : descendre et monter les escaliers pour apporter des documents à droite et à gauche, dans tous les étages de la boîte dans laquelle je travaillais, ainsi que de me soumettre à quelques demandes de cafés par-ci, par-là. Ce n'était pas évident le métier de larbin... normalement j'étais informaticien, mais le chef de service voulait tout d'abord « tester mes connaissances » dans un premier temps, ce détail apparaissait dans mon dossier. Cela faisait deux mois que je me pliais à toutes les exigences de monsieur et de ses salariés.

Je marchai tranquillement dans la rue à présent désertée par tous les salariés qui pourraient s'y trouver, rentrant tranquillement chez eux. Je restai tard volontairement pour étudier le système informatique de la société, afin d'impressionner mon chef dès qu'il me soumettra à l'œuvre. Y'en a là-dedans, quand même.

Un cri retentit dans une ruelle adjacente, à m'en glacer le sang. La première réaction que j'eus fut de courir mais, quelques mètres plus loin, je me rendis compte qu'il s'agissait d'un cri de femme. Inquiet, je décidai quand même de faire demi-tour pour aller voir : en effet, il s'agissait bien d'une femme, qui se faisait actuellement racketter.

-Excusez-moi ?

Les deux hommes qui étaient en tort se retournèrent vers moi. L'un resta près de la femme qui pleurait, assise dos au mur, tandis que l'autre s'avança. Je croisai le regard de cette femme, remplie de détresse, qui me donna un frisson élancé dans l'intégralité de mon corps. Je restai sur mes gardes, m'attendant à une offensive.

-Allez, barre-toi, mon gars.

-Non.

-Je te laisse une dernière chance ! Ce n'est pas dans mes habitudes d'être gentil alors profite-en.

-Qu'est-ce que vous lui voulez ?

-La même chose qu'un homme voulant satisfaire quelques envies.

Horrifié, j'écarquillai les yeux. Pour rien au monde je ne laisserai une femme dans une situation pareille, c'est inimaginable ! Je fis mine de faire demi-tour, me retournant plusieurs fois. Quand je tournai au coin de la ruelle, je cherchai un truc à lancer. Une tuile. Bon bah...

J'étais à présent poursuivie par les deux gaillards qui me menaçaient quelques minutes plus tôt. Tellement choqués de s'être fait emmerdés par un petit con de première venu les perturber dans leur besogne d'animal en rut, ils me courraient après avec une rage visiblement apparente. Je réussis à les semer après le pont de la rivière, ayant pris un raccourci dans les fourrés. Je reprenais doucement mon souffle puis rentrai chez moi, soulagé que la femme ait pu rentrer chez elle aussi saine et sauve.

Le lendemain, je me réveillai difficilement. J'étais tombé malade cette nuit parce que j'avais couru dans la fraîcheur de la nuit sans avoir mis de manteau, en plus d'être passé au froid à la chaleur de mon appartement. En plus de suer comme un porc à cause de l'effort. J'appelai mon chef de service et signalai mon absence pour aujourd'hui. Contre toute attente, il accepta mais la condition à laquelle il le fit me refroidit aussitôt : « vous vous chargerez de monter les cartons de déménagement d'un bureau du deuxième au sixième étage. Ah oui, l'ascenseur est en panne, je suis désolé pour vous ». La mauvaise foi... le bâtard.

Je m'étais donc résigné à rester enfermer dans mon appartement. Mais l'envie de sortir (pour une fois) me brûlait de l'intérieur. Or, si on me voyait traîner les rues alors que j'étais censé être cloîtré chez moi, ça allait chauffer pour mes pauvres petites fesses. Au diable les obligations, j'ai une vie quand même ! Je quittai mon cher canapé, éteignis la télévision, mis mes chaussures et mon manteau. Me voilà sorti ! Non seulement de mon appartement mais également de mon quotidien, puisque je ne pouvais sortir en semaine (que le dimanche, et encore, y'a rien d'ouvert alors on va se taire, parce que ça compte pas).

RECUEIL OS KPOP 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant