Chapitre 46.

565 51 5
                                    


San Francisco, 16 Septembre 2015, 19 :46.

Point de vue d'Alexandra.

Je venais d'arriver devant ma maison après plusieurs minutes de marche. Je décidai alors d'appeler Tyler afin de savoir où il était.

« Allo. » Dis-je.

« Alex je suis dans le jardin. » Répondit-il.

Je raccrochai, puis je me dirigeai vers la piscine. Il était allongé sur un des transats, en train de pianoter sur son téléphone.

« Salut ! » Rétorquai-je.

Il tourna sa tête dans ma direction, puis il me sourit.

« Bonsoir princesse. »

« Surnom cliché et non original. » Souriais-je.

Il rit beaucoup face à sa remarque et j'en profitai pour m'assoir près de lui.

« Très bien, je vais t'appeler ma guimauve, parce que j'adore les guimauves. »

Je souris, le regardant droit dans les yeux, et il fit de même.

« T'es vraiment bête. » Rétorquai-je.

« Et moi, quel serait mon surnom non cliché et original ? » Demanda-t-il.

« Moi je t'appellerai mon pingouin. » Riais-je.

« Mon pingouin ? » Dit-il surpris.

« Oui, parce que les pingouins c'est bizarre, et moi je te trouve bizarre. » Rétorquai-je toute fière.

« Moi bizarre ? » Souria-t-il en s'asseyant.

« Tout le monde est bizarre dans un sens. » Dis-je.

« Alors je veux un autre surnom, sinon ça veut dire que tout le monde pourrait s'appeler pingouin. » S'exclama-t-il.

« Je ne sais pas, proposes-en moi, et je te dirais si j'adhère ou pas. » Répondis-je.

« Alors, il y a mon prince, mon préféré, mon poussin, mon cowboy, mon amour, mon beau chevalier, mon bel étalon, et pleins d'autres. » Sourit-il.

J'avais l'impression qu'il ne faisait que ça, sourire.

« Quand l'espoir fait vivre. » Soufflai-je en regardant le ciel.

« Mon seul espoir c'est toi. » Me chuchota-t-il au creux de l'oreille.

Je ne répondis rien, je ne voyais pas quoi dire aussi, je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance, ou si je n'avais rien à craindre.

« Tu viens ? Il commence à faire un peu froid, on a qu'à rentrer à l'intérieur. » Suggérai-je.

« Tes parents ne sont pas là ? » Demanda-t-il.

« Non, ils sont au gang. » Répondis-je.

Il acquiesça, puis nous partîmes dans le salon.

« Tu veux en parler ? » Dit-il.

« Parler de quoi ? » Demandai-je.

« De Fabio. »

« Tyler... Je ne sais pas, ce qu'il s'est passé avec Fabio... je ne sais pas, ça se passait tellement bien entre nous... je n'aurais jamais pensé que c'était pour de faux. Et ça m'a fait tellement de mal, ma tristesse s'est transformée en haine, puis je l'ai tué, enfin c'est ce que je croyais, et maintenant j'ai peur. » Avouai-je.

Be Bad (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant