Chapitre 38.

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~Alex en média :)~

San Francisco, 5 Septembre 2015, 21 :02.

Point de vue d'Alexandra.

Je me trouvai à l'adresse que m'avait envoyé cet inconnu. Ça avait été assez dur de sortir, surtout sous les nombreuses questions de mon frère. Mais je lui dis que j'allais simplement faire un tour, et il parut me croire.

« Y'a quelqu'un ? » Demandai-je légèrement effrayée.

Qu'est-ce que je pouvais être pathétique parfois, comme si on allait me répondre « oui je suis là, je suis ton tueur. » N'importe quoi.

Soudainement, une lumière s'alluma laissant apparaître une table de chevet, ainsi qu'une petite enveloppe.

On se croirait vraiment dans un film de suspens...

Je me mis à avancer lentement, et surtout assez méfiante vers cette étrange enveloppe, puis, je la pris dans la main avant de l'ouvrir.

Chère Alexandra,

Tu ne pensais certainement pas que tu allais me voir, ou même voir l'un de mes hommes ? Si ? Quelle idiote tu es alors. Je t'écris simplement pour te dire de faire attention à toi, ou devrais-je dire, à tes amis. Ne pense pas que je te ferais du mal directement, non, bien sûr que non, je connais chacune de tes faiblesses, je t'ai en quelque sorte étudié, et je me servirais de chacune d'entre elle pour t'anéantir, te voir souffrir, jusqu'à que tu m'implores d'arrêter, je veux que tu ressentes une souffrance tellement forte, que tu penseras même à mettre fin à tes jours. Je veux te voir souffrir Alexandra, et personne ne m'empêchera de me procurer ce plaisir, et tu sais pourquoi ? Parce que je n'ai aucune pitié.

Sur ce, à très bientôt ma chère cible. N'oublie pas, je te vois, je te surveille, et je te connais.

Ton cher tueur.

Mon sang se glaça sur le champ. Mon Dieu mais qui pourrait me vouloir autant de mal ? Qu'avais-je bien pu avoir fait pour être détestée et haïe à ce point par une personne qui me connait ? Qui voulait s'en prendre à mes amis pour pouvoir m'atteindre ?

J'avais envie de pleurer, c'était trop pour moi, j'avais peur, je ne savais pas qui m'en voulait autant, mes amis allaient sûrement mourir, et moi, je ne sais pas, je mourrais sûrement de tristesse. Mon Dieu mais qu'est-ce que j'allais faire ?

Tu es pathétique, tu te laisses faire, il faut que tu combattes. C'est qui ? Fais ce que je dis et tais-toi. Trop de violence en ce monde. Commence par sortir d'ici déjà.

Je m'exécutai face aux ordres de la voix dans ma tête. Je commençai vraiment à devenir folle à parler toute seule.

Je marchai durant dix bonnes minutes pour enfin arriver chez moi, toute chamboulée.

« Alors, c'était bien ta petite balade ? » Me demanda Marco.

« Euhm, ouioui. » Répondis-je pour ensuite monter dans ma chambre afin de réfléchir à tout ceci.

Je pris mon téléphone, et bien sûr, j'avais un message de mon « cher tueur ».

De : Inconnu.

Bonsoir ma belle. Tu avais l'air toute chamboulée.

J'espère ne pas t'avoir très peur ?

Je te donnerai quelques indices à propos de ma personnalité,

Il te suffit juste d'attendre, et de vérifier l'état de tes amis chaque heure.

A bientôt, ton cher tueur.

Be Bad (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant