Chapitre 18.

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San Francisco, 22 Novembre 2014, 3 :32.

Point de vue d'Alexandra.

La guerre contre notre gang ennemi a officiellement commencé il y deux semaines. Mais pour l'instant, personne n'a attaqué. C'est pour cela qu'aujourd'hui, nous passerons à l'action. Il faut avouer que je stresse un petit peu.

Nous attaquons à 5 :05 précisément. C'est l'heure à laquelle ils se réunissent tous. Nous savons, grâce à nos « espions », où se trouve leur point de repère officiel, c'est-à-dire celui où se trouve le chef, nous savons aussi à quelle heure ils se réunissent tous pour parler de leur gang, et nous savons aussi dans quelle salle.

Notre plan est donc le suivant : Nous encerclerons tout d'abord la maison, tuerons discrètement les gardes, afin de ne pas nous faire remarquer, nous savons que les pièces seront toutes plongées dans le noir, mis à part celle où ils parleront, ce qui nous facilitera la tâche de ne pas se faire remarquer. Nous rentrerons donc à l'intérieur, nous monterons au troisième étage, tournerons à droite, et rentrerons dans la deuxième pièce. Puis, nous attaquerons, et tuerons avec précision tous ceux qui se trouvent dans la pièce, et principalement, leur chef. Et voilà ! Nous aurons gagné la guerre.

Bien sûr, nous ne serons pas dix à rentrer dans la pièce où se déroulera la réunion. Premièrement, il y aura une vingtaine de personnes qui encercleront la maison afin d'empêcher n'importe qui de rentrer. Puis dix personnes se placeront à chaque étage, afin d'éliminer quiconque essaiera de rentrer dans la salle. Enfin, il y aura dix personnes de plus qui se placeront devant la porte. On n'est jamais trop prudents. Quant à « nous », nous serons sept à rentrer à l'intérieur pour attaquer, puisqu'ils seront six à parler.

Ce que je trouve dommage, c'est que Fabio n'ait pas pu venir avec nous, il s'est foulé la cheville, et ne peut donc pas assister à l'attaque. Tant pis, je le verrais après.

Une heure et demi plus tard, nous nous trouvions devant l'antre des « S.F. Bangers ».

J'avais les mains moites. Je tenais fermement mon lupara, et le plan se mit en marche. Tout allait très vite, il ne fallait pas perdre de temps. Le sang coulait déjà par terre. Mais quelque chose me chiffonnait. Quelque chose n'allait pas. Il y avait un piège, s'était certain. Mais je décidai de tout de même continuer.

Arrivés au troisième étage, nous rentrâmes dans la pièce où devait normalement se dérouler la réunion, mais personne n'y était. Elle était vide.

Mon téléphone commença à sonner, c'était mon père, et il me cria de sortir de la maison.

Je ne savais pas ce qu'il se passait, je courrais comme une folle pour essayer d'arriver à la sortie, mais je ne comprenais plus rien. Nous avions été piégés ? Comment était-ce possible ?

Une fois dehors, je voyais que tout le monde se battait, non, pardon, tout le monde s'entre tuait. Je décidai donc de venir en aide à mon gang en me battant avec eux.

Un homme se jeta sur moi, mais avant même qu'il ne puisse m'attaquer, je tirais dans son épaule, dans sa jambe, et enfin dans son ventre. Il mourra soit d'une hémorragie, soit de souffrance, soit instantanément.

Je partis à la rescousse de mes coéquipiers. Qu'est-ce que j'aurais aimé que Fabio soit là.

Je n'ai pas le temps de penser à cela. Il faut que je tue le maximum de personnes possible. Je sais, ça peut vous choquer. Une minable adolescente de seize ans, tuant n'importe qui sans remords. Que pourrais-je vous répondre ? C'est ça la vie de gang.

Une heure après, le massacre était terminé. Nous avions mis fin aux jours de la majorité de nos ennemis. Et, nous avons réussi à attraper leur chef « Lord Bang, Bang ». Mais c'est quoi ce surnom ? Pitoyable.

Nous sommes sur la route afin d'aller dans notre seconde maison de gang. C'est vrai quoi. Nous n'allions quand même pas ramener notre pire ennemi dans notre place principale. Ce serait complètement absurde et sans logique.

Il faut avouer que leur chef me faisait assez peur. Son corps était entièrement occupé de tatouages. Mais il y en avait un, celui qui représentait leur gang. C'était un tout petit serpent, quant au notre, c'était un petit diable, tenant deux pistolets dans les mains, il était vraiment classe. Je l'avais fait sur le bas du dos à droite, afin que personne ne le voit. Je remarquai aussi que leur couleur « fétiche » était le bleu nuit. La nôtre était le noir.

Ne voulant pas en savoir plus, j'avais arrêté de le détailler.

Arrivés dans notre maison de « secours », nos gardes firent entrer ce chef. Ils le placèrent dans une salle que je connaissais, dont j'avais entendu parler, mais où je ne voulais, au grand jamais, rentrer. La salle de torture.

« Que vont ils lui faire ? » Demandais-je à mon frère qui se trouvait près de moi.

« Ils vont lui poser certaines questions sur leur gang, et sur leurs alliés, puis qu'il réponde ou non, ils lui feront un « Incaprettamento », mais avant, ils le tortureront, et papa fait partie de ceux qui se déchaineront sur lui. »

J'acquiesçais à la réponse de mon frère. Un Incaprettamento est une technique d'étranglement, la victime a les poignets et les pieds attachés au dos et une corde relie le tout autour du cou donc la victime s'étrangle d'elle-même. C'est juste, horrible.

« Je me demande comment papa peut réussir à torturer une personne. Personnellement, c'est à peine si je peux tuer quelqu'un. » M'exclamais-je.

Marco rit, puis nous rentrâmes à l'intérieur, attendant que notre victime soit morte, puisque notre père voulait absolument voir toute l'équipe. Et je savais que c'était pour nous dire d'être vigilant, puisqu'un traître se trouvait parmi nous.

Le lendemain, nous étions dimanche. Nos parents ne voulaient pas que l'on sorte, à part si nous étions accompagnés soit de Francesco ou Alban. Nos deux nouveaux gardes du corps. Ils étaient sympas, je leur parlai quand je m'ennuyais au gang, mais je ne préférais pas sortir dehors avec eux. Tout le monde me regarderait bizarrement, surtout que la moitié du lycée habite dans cette partie de la ville. Je décidai donc de rester sur mon lit, à réfléchir.

Maintenant que nous avions gagné notre guerre contre les « S.F. Bangers », je ne savais plus trop quoi faire. L'intrus qui se trouvait parmi nous ne me faisait pas peur, de toute façon, je ne sortais jamais sans mon glock 17 que je cachai soigneusement dans une poche qui se trouvait dans la partie interne de ma veste. C'était plutôt efficace.

Cameron et moi ne nous sommes pas trop parlés depuis ce qu'il s'est passé Lundi. Nous nous saluions simplement, et il repartait. Il m'évitait clairement. Et ça m'énervait.

Quant à Dylan, il est de plus en plus bizarre, mais il reste tout de même sympa, rien n'a vraiment changé.

Et Fabio, que dire de lui. Le garçon parfait. On s'est tellement rapprochés ! C'est fou ! On a vraiment la complicité d'un vrai couple. Et j'adore ça.

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J'adoooooore ce chapitre! C'est vraiment LE Chapitre qui va tout changer! Ne pensez pas que la fin est proche, parce que je peux vous l'assurer, ce 18e chapitre n'est que le début!

1.6K! Je ne saurais jamais assez vous remercier! en plus de cela 255 votes! Omdd, je vous aiùe tellement! 

Bisous mes coeurs, et on se retrouve bientôt pour un nouveau chapitre!

Be Bad (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant