Chapitre n°8

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J'arrive enfin, essoufflé, à l'intérieur des studio du côté maquillage. À mon arrivé les caméras qui filmaient le melon entrain de se faire maquiller (pour pas trop briller vous voyez...) se tournent vers moi. J'inspire un bon coup, repense à ce que m'a dit Matteo, et fait comme si c'était normal. Je dis une connerie à la caméra et pars chercher Lola la maquilleuse qui est censé s'occuper de moi, eh oui nous acteur avons chacun une maquilleuse pour aller plus vite. Je m'installe donc à côté de Ruggero qui se met de la laque:

- Enfaite c'est le mouton que je devrai dire, pas le melon, je ris

Il se tourne vers moi étonné les mains en l'air entrain de se refaire la mèche, pour l'énervé je donne un coup de main dans ses cheveux. Sa réaction? Il hurle comme un gamin, s'éloigne en donner une tape à ma main et rigole (j'espère que les caméra on filmé!) :

- Tu touches pas mes cheveux! il continue en rigolant

- C'est les filles qui disent ça normalement non? je le défis

Il me regarde ahuri puis, comme un gamin, me sourit jusqu'au oreille avant de m'attaquer avec la bombe de laque. Dans un fou rire je me lève précipitamment de me mets à courir partout dans la pièce en espérant qu'il ne me suive pas, mais ses rires me disent le contraire.

Après 10min de combat acharné la bombe est vide, je promets à Ruggero une revanche et repars me faire maquiller et coiffé. Je ne peux m'empêcher d'être impressionné par le boulot de Lola, elle m'avait transformé en une vrai star de cinéma. À la base j'étais vraiment normal, s'en était fatiguant. J'avais des cheveux brun très bouclé, autant que Karol dans le rôle de Luna je crois, qui me tombaient sur les épaules, j'ai des yeux bleu océan et une bouche pulpeuse (trop à mon gout) qui m'a fait complexer pendant un bon bout de temps ainsi qu'une paire de lunettes noir. Mais là j'avais laisser place à Alba Balsano et vu ce que la maquilleuse à fait de moi je comprends pourquoi mon personnage brise des coeur. Elle avait relevé mes cheveux en queue de cheval haute en prenant soin de laisser tomber quelque mèche, elle avait refait mon teint de telle façon à faire disparaitre mes petits boutons et avait mis un peu de blush ( on dirait une petite princesse). Contrairement au autres filles on m'avait pas trop farci de maquillage sur les yeux et la bouche, Lola m'avait mis du fard à paupière rose poudré avec un très fin trait d'eye liner sans virgule, ayant les cils long de nature elle avait préféré de m'appliquer qu'une fine couche de mascara (sinon j'aurai fait des trait noir sur mes verres de lunettes). Et pour la bouche elle m'avait juste mis du glose rose poudré brillant. J'étais magnifique, non rectification, Alba Balsano était magnifique.

Après cette petite séance Lola me montre une petite pièce dans laquelle je suis censé me changer. Je rentre dans la pièce et ferme la porte derrière moi, je me retourne et regarde ce qu'elle contient. LA pièce était meublé seulement d'une coiffeuse avec un miroir à lumière, d'un petit canapé et d'un porte manteau où était pendu une tenue, ma tenue. Je m'approche pour voir de quoi elle est constitué. Il s'agit d'un jean simple retourné qui doit m'arrivé au mollet, d'un T-shirt blanc à manche courte avec le col rond avec des bande violette sur les manches, d'une veste en jeans avec des pins dans les tons violet représentant des rolliers et une paire de converse complètement violette (lacet compris). Je comprends vite que c'est la tenue de Alba...

Après avoir enfilé le tout je sors de pièce et tombe nez à nez avec Augustin et Gaston qui discutent, après m'avoir vu les deux garçons me regardent avec de grands yeux:

- Alba, t'es magnifique! place finalement Gaston

Je rougis sous le compliment et les laisse pour rejoindre elle plateau. Arrivé je cherche des yeux Jorge et Nico, je les vois enfin entrain d'observé Ruggero qui se fait interroger. Je m'approche d'eux, en me voyant les deux sourissent :

- Tu es très belle Albane, me dit Nico dans ma langue

Enfin un Français Bordel !!!

- Merci, je dois passer quand? je leur demande.

- Il y a un changement, tu passeras avec Rug, m'informe Jorge

- Pourquoi?

- La presse veut avoir des infos sur toi et le ressenti de Rug sur ta présence en même temps, me dit Nico

J'hoche la tête et regarde l'interview, Ruggero était interrogé par un femme blonde qui, vu sa tronche, est en chaleur en face de l'acteur et elle a de quoi. Matteo portait comme à son habitude une chemise blanche qui était ouvert sur les deux premier bouton, un pantalon en toile noir et des derbi (enfin dans le même style, vous comprenez de quel chaussures je parle). Ruggeri releva la tête et me fixa pendant que la journaliste lui posait sa question, puis il lui répond en revenant à elle avec un beau sourire.

Un " coupez! " retentit et les lumières du studio se rallument. Alors que Ruggero et la journaliste (qui rougis à vue d'oeil) se lève pour discuter je remarque qu'ils rajoutent un fauteuils de plus sur le plateau. Après avoir lâché sa conquête de la journée Ruggero s'approche avec un grand sourire:

- Alors t'es prête? il me demande avec un grand sourire

- Si je ne l'étais pas je ne serai pas la, je réponds sur le même ton.

Il me sourit puis nous rejoignons Jorge est Nico pour le débriefing:

- Bon normalement ils vont te poser des questions sur ta familles, tes goûts et ce que tu fais dans la vie, commence Nico, tu n'es pas obligé de leur dire que tu es orpheline. De plus tu peux parler librement de ton personnage car l'interview sera publique que lorsque la saison 2 sera diffusé.

J'hoche la tête, essayant d'assimiler tout ça.

- Ensuite n'oublie pas que Rug est censé être ton frère donc je veux une certaine complicité sur le tournage, Jorge se tourne vers lui, quand à toi raconte pas trop de blague.

- Ne t'inquiète pas, le rassure Matteo.

Un bruit nous fait tourner la tête, le tournage va reprendre. Après avoir respirer un bon coup je m'assoie sur l'une des deux chaises à droite du plateau, Rug quand à lui s'installe à côté de moi. La journaliste, Joséphina si j'en crois son étiquette, s'installe en face de nous sans quitter des yeux mon voisin.

- T'as une touche, je chuchote à ce dernier le sourire aux lèvres

- J'en ai tout les jours j'ai l'habitude, rigole-t-il

- Mais où est donc la modestie, je souffle en me re concentrant

Finalement les lumières s'éteignent et un homme s'écrit:

- Lumières, moteur... Action!

J'inspire et fais mon plus beau sourire à la caméra 


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Coucou tout le monde,

Bon finalement je vais re écrire un chapitre car à la base je voulais en écrire un très long sauf que comparé à d'habitude ça ferait trop bizarre donc voila. 

N'hésitez pas à voter et à commenter ça fait plaisir et on se retourne dans quelque heures pour la suite.

Bisous!

SL- Lumière, moteur... action!Where stories live. Discover now