❝ 9- SKYLAR ❞

Começar do início
                                    

Maya et Hailey me tirent rapidement vers l'entrée, chargée à bloc comme jamais auparavant, elle s'élance avec moi dans la foule qui se bouscule, se  marchant sur les pieds pour tenter –en vain – de rentrer dans cette fournaise. J'aurais préféré qu'elles restent dans la voiture, au moins, ça aurait été plus simple de balancer le dossier et de partir.

— On ne reste pas.

— Oui, c'est ça ! Hurle Maya dans mes oreilles quand dès le premier pas dans l'entrée les cries des gens se font entendre.

Définitivement, grâce à la motivation de Maya, il suffit de peu de temps pour nous terminions dans la bâtisse.

À l'intérieur de celle-ci tout est spacieux et ça ressemble clairement pas à ce que je m'étais imaginé – un bâtiment pourri et aussi délabré que la face extérieure – mais non, c'est sombre obligatoirement, comme tout entre de la boxe, mais c'est très moderne. 

En y pensant, dans tout ça, les premiers combats ne servent à rien, ils servent juste à échauffer la foule. Le plus important n'est autre que le dernier combat, celui qui oppose les deux meilleurs combattants. 

Ici la compétition est très serrée et le meilleur c'est comme par pur hasard céleste, j'ai désignée Taylor Miles – l'arrogant de service – son titre va très bien à son allure et son caractère.
Sean serait lui aussi est apparemment un très bon boxeur mais bien qu'il soit adorable c'est un vrai dur quand il se bat.

Je sais tout ça car ma soeur m'a baratinée tout le long de la route sur ce combat, elle ne m'a pas lâchée d'une semelle de tout le trajet. Même si en vrai, je m'en fous complètement, je ne compte pas rester ! Ce que j'ai essayé de lui dire bon nombre de fois.

— Je suis vraiment désolée pour ce midi, j'ai vraiment pas fait exprès, mais c'était trop tentant, s'excuse alors Hailey en étouffant son petit rire.

— C'est pas grave, mais la prochaine fois abstiens-toi, la rassuré-je en rigolant.

Les gens se collent les uns contre les autres, et moi, pour échapper à tout ça, je longe les mûrs sur les côtés en prévenant Maya et Hailey que je les répondrais après.

Une voix se fait entendre dans le haut-parleur pour annoncer le début du combat dans peu de temps, alors j'accélère la cadence. Les gens me regardent étrangement, mais je n'y prête pas attention, je ne suis pas là pour me préoccuper de ça.

Le bruit des gens qui hurlent me fait provoque la migraine.

Le problème, c'est que je ne sais pas où je vais, ni ou je dois aller. Et je comprends rapidement que je suis arrivée quand une armoire à glace se retrouve devant moi, je me cogne dans son torse, suite à ça, je relève la tête lentement. Sur qui je suis tombée encore ? J'ai vraiment le chic pour avec la malchance.

— Hop Hop Hop, ma jolie. Le combat c'est par là.

Il me pointe la foule du doigt, mais je secoue la tête.

— Je dois donner quelque-chose à Taylor.

J'essaye de sourire, sauf que ça ne fonctionne pas à ce que je vois vu la face immobile qu'il me décoche.

— J'en vois tout les jours des groupies comme toi.

Non mais, il vient vraiment de me traiter de groupies là ? Ça c'est le comble, je suis bien la dernière des filles à aduler Taylor, je le répète, je ne le connais même pas. En plus ça m'a l'air d'être un con ultime.

— Je ne suis pas une groupies ! Me defendé-je en forçant le passage. J'ai juste un truc à lui donner.

Je fonce tête baissé, en espérant qu'il se décale, mais celui-ci m'attrape et me soulève. Mes pieds gigotent dans le vide.

— PUTAIN MAIS POSE-MOI GROS TAS ! Crié-je en bougeant énormément.

Les gens ne prêtent pas attention à la scène, tandis que l'armoire à glace va pour me foutre dehors, mais par magie, quelqu'un intervient.

— Non, laisse là Brad, c'est bon ! S'exclame une voix que je ne connais pas.

Mais la tête je la connais, Taylor.

— T'es sûr, parce que sinon je la fiche dehors, rétorque ce Brad en me regardant sceptique.

— Oui, de toute façon, que veux-tu qu'un asticot comme elle me fasse ?

Je vais lui en mettre un d'asticot dans la gueule, voilà, maintenant je le connais, c'est bien un con. Pas besoin d'en savoir plus.

— Je suis pas un asticot, crétin ! Protésté-je quand Brad le gros lard me dépose sur la terre ferme. Et toi, ne t'avises plus jamais de me porter pour me dégager, menacé-je Brad qui n'a pas le moins du monde peur de moi.

Taylor me toise, de haut en bas, de long en large. Jusqu'à fixait mon visage, il me fixe d'un regard sombre, emplie de questionnement. Enfaite, je ne sais pas s'il me regarde mal, ou si c'est un regard normal pour lui.

Dites-vous, que tout ça m'arrive le même jour, ma tête va exploser à force de la remplir de connerie.

— Tu me voulais quelque-chose ?

Son ton de voix n'est pas amicale, ni même agressif, juste monotone comparé à ce midi.

— Te donner ça, dis-je simplement en lui tendant le dossier que je sors de mon sac.

— Si c'est des lettres d'amour, tu peux les garder, j'en ai déjà assez comme ça.

L'arrogance dans sa voix perce la bulle monotone qu'il arborait auparavant. La vrai nature des gens revient toujours au galop parait-il.

— Franchement, je ne m'abaisserais pas au niveau des pucelles que tu peux te faire, en plus, je viens d'arriver en ville, alors, clairement ce n'est pas mon but de choper le premier venu.

Même si ce premier venu est carrément canon. Il ne rigole pas mais un rictus joueur s'affiche sur son visage.

— C'est toi la nouvelle dont Sean m'a tant vanter les mérites

— Et c'est toi le garçon dont Hailey m'a tant vanter la connerie.

— Étonnant, les filles m'aiment en général, ricane-t-il.

Et bien pas moi, je le déteste déjà. Sa façon de parler me sort par tout les trous.

— Bon, tiens, moi je me barre.

Le dossier termine par faire un vol dans les airs, par chance les papiers n'ont pas bougé de leur place et je peux faire demi-tour pour partir tranquillement.

— Reste voir le combat au moins l'asticot.

— Dans tes rêves les plus fous, crétin.

Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]Onde histórias criam vida. Descubra agora