RECUEIL OS KPOP 2

OS JUNGKOOK (BTS)

-Allez, je te laisse partir. Dégage.

-Tu me prends pour quoi ? Une tapette ?

-Hmm... peut-être bi...

J'étais coincée. Il avait pointé son arme vers moi. Je levai alors les mains, tout en affichant une mine vexée. Il m'avait eu, le trouillard. Oui, parce qu'il tremblait. J'avançai alors vers lui tout doucement.

-Recule si tu veux pas que je t'explose la tronche !

-Tu serais cap ?

-Bien sûr !

D'un geste vif, je lui pris l'arme des mains et la pointai vers lui. En retirant la sécurité.

-Faudrait peut-être enlever la sécurité, alors. Allez, couche-toi.

Je le retournai et envoyai mon genou dans sa jambe afin de le faire fléchir. Il tomba genou à terre, l'autre suivit après. Je le couchai à terre avec la même délicatesse qu'il avait employé pour moi. Je me mis à le fouiller alors que la porte s'ouvrit en grand.

-SeoHee !

-Ça va, JeongGuk, j'ai rien. Comment vous êtes venus ici ?

-TaeHyeong a lancé une boulette sur la prof et j'ai ri. Alors après on a pu te rejoindre.

Je clignai plusieurs fois des yeux puis revins à ce que j'étais en train de faire. Mon agresseur contrôlé au sol, moi assise dessus, je levai la tête vers mes amis, fière de moi.

-Mon oncle arrive bientôt, il va s'en charger.

-Ok, parfait.

-Et lui, on en fait quoi ?

Je tournai la tête vers le directeur qui avait visiblement tout vu.

-Rien. On le laisse ici. C'est pas comme si on avait vraiment besoin de lui.

Je me levai et laissai mon agresseur devenu ma victime étendu au sol, ligoté comme je ne sais quoi (toi, t'as pensé au saucisson). L'oncle de TaeHyeong allait venir le chercher plus tard.

Revenus à la maison après ce qui c'était passé aujourd'hui, je m'étalais dans le canapé mais me relevai très vite. J'épprouvais une douleur horrible au niveau de la clavicule gauche.

-Ça va ?

-Non. J'ai dû me froisser un muscle à cause de l'autre abruti.

-Fais-moi voir.

Je baissai mon t-shirt et laissai JeongGuk inspecter l'endroit où j'avais mal. Du bout du doigt, il tâta mon muscle, ce qui me fit gémir légèrement.

-Je vais chercher de la crème, je reviens.

Je plantai ma tête dans le coussin, fatiguée. Ça faisait pas du bien. JeongGuk revint et déposa une petite noisette de crème anti-douleurs sur ma peau. Il commença à l'étaler puis à me masser. Je fermai les yeux, savourant ce moment de détente. Bientôt, ce fut autre chose que je sentis sur ma peau. Ce fut ses lèvres. Je me retournai vers lui, il me souriait.

-Bisou magique.

Je clignai des yeux, interdite. Son baiser avait éveillé en moi quelque chose que je ne pensais pas qui allait apparaître. Je posai alors inconsciemment mes doigts sur mes lèvres.

-Tu as aussi mal là ?

J'hochai inconsciemment la tête. Il avança alors vers moi et posa ses lèvres sur les miennes. Inconsciemment.

S'en suivit alors un ballet sensuel de baisers et de caresses ou la douceur et la tendresse étaient au rendez-vous. JeongGuk prenait milles précautions à ne pas toucher mon muscle endolori et à me faire du bien, littéralement. Son corps reposant sur le mien, ses mains passant en-dessous de mon t-shirt, ses lèvres parsemant mon cou de baisers papillons, je partais tout doucement vers un autre monde.

Quand JeongGuk fut à l'étroit et moi à demi de m'évanouir, il me prit dans ses bras et me fit monter dans sa chambre. Il serait bête que TaeHyeong passe par-là encore en plus. JeongGuk me déposa délicatement sur son lit et, en deux temps trois mouvements, aucune barriere vestimentaire n'existait entre nous.

Nos corps se livrèrent alors aux plus beaux ébats que je ne savais qu'ils existaient. JeongGuk m'en faisait voir de toutes les couleurs. J'étais aux anges.

Reposant sur son torse, notre respiration s'étant calmée, JeongGuk me cajolait comme on s'occupe de sa peluche préférée.

-T'es à moi, maintenant. T'approches plus trop de TaeHyeong.

-Jaloux.

-Non, amoureux.

-Et sinon ?

-Sinon...

Il me plaqua sauvagement au lit en plaçant ses mains sur mes épaules. Bizarrement, je n'avais plus mal nul part. Après m'avoir lancé un regard de braise, JeongGuk passa alors sauvagement ses lèvres dans mon cou, m'annonçant alors le début d'un second round. J'en avais pas fini avec lui. Loin de là.