RECUEIL OS KPOP 2

OS RAP MONSTER (BTS)

-J'ai gagné.

-Ouais. N'empêche que tu m'as poussé.

-Oooh, tu boudes ?

Je croisai les bras et lui tournai le dos. Il approcha sa tête de la mienne mais je tournai, encore et encore.

-Très bien. J'irai voir les animaux tout seul.

-NAAAN !

Je sautai sur son dos, ce qui le fit rire. Je remis pieds à terre puis repris sa main dans la mienne.

-Tu ne boudes plus.

-Nan, c'est fini.

Il m'embrassa sur la joue puis saisit mon menton du bout des doigts pour m'embrasser sur les lèvres. je rougis violemment, détournant la tête. Je vis alors l'enclos des lémuriens. Je criai et m'approchai de ces petits êtres tous mignons.

-NamJun ! NamJun ! Regarde !

-Je vois, chérie, je vois.

Je me hissai sur la pointe des pieds en me tenant à la rambarde tandis que NamJun se glissa derrière moi, en me prenant par la taille. Il posa sa tête sur mon épaule et me berça de gauche à droite.

-Il y a deux tigres dans le zoo, plus loin.

-Oooh, allons les voir !

Je saisis la main de NamJun et le tirai vers l'enclos des deux tigres en suivant les panneaux. Quand je les trouvai, je lâchai sa main et courus jusque devant la vitre. Tous deux se tournèrent vers moi, un air incompréhensif sur leur visage.

-Ils n'ont pas compris pourquoi t'as couru, je crois.

Je me tournai vers NamJun et le tirai près de moi.

-C'est lui qui m'a dit que vous étiez là, alors je suis venue vous voir ! Je suis venue en courant car j'étais pressée de vous voir.

NamJun se mit à rire mais s'arrêta très vite. Un des deux tigres s'approcha de la vitre et colla sa patte juste devant mon visage. Je collai ma main juste devant elle et comme si c'était ce qu'il demandait, il frotta sa tête contre la vitre comme s'il voulait imiter une caresse. Je me mis à rire, les autres visiteurs aussi, impressionnés par le spectacle. Un employé s'approcha alors.

-Voulez-vous vous approcher un peu plus de ce tigre ?

Je me tournai vers NamJun qui affichait un air perplexe.

-Ce n'est pas dangereux ?

-Ces deux tigres viennent d'un cirque, et depuis la naissance ils ont été habitué à côtoyer des êtres humains. Alors le risque est minime mais je préserve les visiteurs dans une petite cage en fer qui les sépare des deux tigres.

Je me tournai à nouveau vers NamJun, des étoiles pleins les yeux. Je sautai dexcitation en lui faisant un putain d'aegyeo, ce qui finit par le convaincre de venir s'approcher des deux tigres. On suivit l'employé qui était le soigneur des deux félins jusque dans l'arrière de l'enclos. Effectivement, il y avait un clôture en fer qui nous séparait des deux minous. Mon ami de toute à l'heure s'approcha en grognant puis baissa la tête devant moi. Je passai ma main à travers le grillage et caressai son pelage. NamJun avait les mains sur mes épaules et s'y cramponnait, comme prêt à me tirer en arrière si cela dégénérait.

-NamJun, caresse-le.

Le tigre leva sa tête vers moi et grogna. Je m'accroupis alors.

-N'ai pas peur, il ne te fera aucun mal. C'est mon petit copain et si je l'aime, c'est parce qu'il est très doux et très gentil avec moi. Tu peux lui faire confiance.

Le soigneur s'accroupit à côté de moi et caressa la tête du tigre.

-Vous avez un lien avec les animaux, on dirait. S'il ne veut pas que votre copain l'approche, c'est parce qu'il sent qu'il a peur.

Je me tournai vers NamJun. En effet, il était en retrait et ne semblait pas à l'aise du tout. Je me mis à rire puis m'approchai de lui.

-Allez viens, trouillard.

-Je suis juste prudent, ce n'est pas pareil.

-Oooh.

Je pris délicatement sa main et le tirai jusqu'au tigre. Avec la mienne, je la posai doucement sur la tête du félin qui se mit à... ronronner ? J'éclatai de rire alors que NamJun se détendit peu à peu. Le deuxième tigre s'approcha alors, intéressé par le fait qu'on donnait un peu de tendresse. Je m'approchai du nouveau venu et le prévins comme le premier qu'il pouvait faire confiance à mon copain. NamJun s'approcha à son tour et put caresser le félin également. Le soigneur se mit à rire.

-Ce n'est pas souvent que le deuxième vient voir les visiteurs et qu'il se laisse caresser ! Vous en avez de la chance.

On remercia quelques minutes plus tard le soigneur puis salua les deux tigres. On rejoignit le restaurant du zoo et après manger, on finit de faire un petit tour.

Arrivés à la maison, j'enlevai mes chaussures et m'affalai dans le canapé.

-On dirait le singe dans son hamac de toute à l'heure.

Je me levai et poursuivis NamJun qui était parti dans la chambre. Je le poussai sur le lit et m'assis sur ses hanches afin qu'il ne bouge plus puis me saisis d'un coussin pour le taper encore et encore de ce sac de plumes. On rigolait aux éclats, tandis qu'il me suppliait alors que je n'avais aucune pitié. Épuisée, je lâchai le coussin et tombai sur lit, la joue contre son torse. Il passa ses mains dans mon dos et nous demeurâmes comme cela pendant un certain temps. Les caresses de NamJun m'endormait peu à peu. Mais un geste toutefois me retint éveillée. Il avait passé une main en-dessous de mon chemisier et semblait monter encore et encore. Jusqu'à arriver à mon sous-vêtement qu'il se mit à tirer tout doucement. Je relevai la tête et embrassai son nez. Ses mains quittèrent mon dos pour mes joues puis, dans un mouvement doux et délicat, il échangea nos positions. Il embrassa mes lèvres amoureusement tandis que mes mains passèrent sur ses hanches et relevèrent son t-shirt.

Quelques minutes plus tard, après avoir effectué mille et une caresses et s'être embrassés comme jamais, nos vêtements avaient fini sur la moquette de la chambre et NamJun était bel et bien éveillé. Il grognait comme un félin et semblait en redemander toujours encore plus. Peau contre peau, dénudés non seulement de vêtements mais de tout sens, on se laissait aller à ce qui portait le nom de faire l'amour. Cet acte était avant tout montrer les sentiment qu'on portait à l'autre, et on prenait mille précautions à ce que la sincérité domine notre ébat. NamJun et moi ne faisions qu'un, faisant régner la passion et le désir entre nous. Jamais nous n'avions eu une querelle ou quoi que ce soit, car le dialogue était la clef de la compréhension. Au fur et à mesure de vivre ensemble, nous n'avions plus besoin de mots pour nous exprimer. Comme deux corps qui ne demandaient qu'à se retrouver. Et cet instant n'était que le nôtre. Quand NamJun parvint à me faire gravir amoureusement et tendrement la dernière marche de notre ébat, je criai tout mon plaisir qui finit par l'achever et le faire tomber sur moi. Nos soupirs et nos gémissements résonnaient encore dans la chambre, échos légitimes de notre relation.

Au bout d'un certain temps, NamJun releva sa tête vers moi, souriant.

-C'est marrant comment tu peux être une gamine qui devient une vraie femme lorsqu'on le fait.

Je cachai mon visage en-dessous d'un oreiller, ce qui le fit rire. Il l'écarta et vint m'embrasser tendrement. Il tira ensuite la couette sur nos deux corps qui se rejoignirent... pour passer une calme et douce nuit.