RECUEIL OS KPOP 2

OS KEY (SHINEE)

On arriva à l'endroit de leur représentation. D'autres groupes étaient déjà là et répétaient dans leurs coins tandis que nous nous dirigeâmes jusqu'à leur loge. KiBum me faisait la tête depuis notre petite discussion. A vrai dire, il n'aimait pas qu'on lui tenait tête. Les autres membres, s'étant aperçus que quelque chose n'allait pas entre nous, essayaient de nous rapprocher ou à détendre l'atmosphère tout simplement. Ils rigolaient et nous faisaient participer à leurs jeux débiles mais ils arrivaient toujours à créer un moment où KiBum et moi devions interagir ensemble. Et c'était là que ça plantait.

Bientôt, il fut temps pour les SHINee de monter sur scène pour s'entraîner avant le show. Je suivais leur progression depuis les coulisses. Quand vint le drame : je voyais KiBum chanceler de gauche à droite avant de tomber lourdement au sol. Les autres membres se précipitèrent sur lui tandis que j'arrivai en courant.

-Appelez un médecin !

Je secouai KiBum par les épaules mais aucun moyen de le réveiller. Je pris soudainement peur, mon cœur adopta alors un rythme effréné. Un médecin arriva et lui fit une piqûre au niveau du cou. C'est quoi ça ?!

-Qu'est-ce que vous lui avait fait ?

-KiBum connait en ce moment un manque de sucre dans le sang. Il fait parfois des malaises dus à une hypoglycémie passagère. Il faut donc le réapprovisionner par les piqûres de temps en temps car il se nourrit peu, pour éviter de dire pas du tout.

Cette dernière phrase finit de m'inquiéter à un niveau inimaginable. Pourquoi il ne se nourrissait plus ? Qu'avait-il pour faire cela ? Pourquoi ne me l'avait-il pas dit ? Pourquoi je n'avais rien vu ? Et les autres, ils étaient au courant ?

-Vous savez pour lui ?

-Oui. On sait aussi pourquoi.

Ils tournèrent les talons et repartirent s'entraîner. Je suivis alors le médecin et l'un des membres du staff qui portaient KiBum sur une civière. Ils l'apportèrent dans la loge où je restais près de lui. Une demi-heure passa avant que KiBum ouvre les yeux.

-KiBum ? Comment tu te sens ?

-Un peu faible. Et toi ?

-Mais... on s'en fout de moi ! Le plus important c'est t...

-Non.

Je reculai tandis qu'il se redressait. Il fixait droit devant lui, mais pas moi.

-Le plus important, c'est toi, Anna. Je m'en fous de moi. T'as dû le voir puisque j'ai fait un malaise, et t'as dû apprendre pourquoi c'est arrivé... mais pas la raison qui crée ce problème.

-Explique-moi. S'il te plaît.

Il tourna la tête vers moi, son regard était glacial. Il me fit face complètement et se leva.

-Non, KiBum, reste al...

Il me poussa jusqu'à ce que je rencontre le mur.

-C'est toi, Anna. C'est toi la raison pourquoi je ne me nourris plus.

-Qu... quoi ?

-Ça fait des jours que je m'inquiète pour toi parce que t'es bizarre. Et tu ne m'en parles jamais, je suis blessé. Ce matin, j'ai voulu savoir mais tu n'as pas voulu me le dire... alors je n'ai pas mangé non plus ce midi. J'ai mal, Anna. J'ai mal là.

Il prit ma main et la posa sur son cœur. Je levai les yeux vers lui.

-Si je te dis pourquoi je suis comme ça en ce moment... tu me promets de ne pas changer.

-Je te le promets.

-Je t'aime, KiBum.

Il relâcha ma main, la bouche entre-ouverte. Je soutenais son regard, comme pour soutenir mon amour sincère envers lui. Il fallait que je me montre déterminée car cela faisait un petit moment que je l'aimais. Je ne devais pas fléchir, car mes sentiments étaient bels et biens fondés.

-Je... heu...

-Accepte-les si tu veux, mais si ce n'est pas réciproque... restons amis du moins. Ne t'éloigne pas de moi, ça m'achèverait.

Une larme finit par dévaler ma joue, tellement j'avais peur. De son pouce il l'enleva puis vint poser ses deux mains sur mes joues.

-Qui t'as dit que je n'éprouvais pas la même chose que toi ?

-Qu...

Il vint sauvagement plaquer ses lèves sur les miennes. Mon Dieu, qu'est-ce que j'avais si longtemps désiré ce moment ! J'y avais rêvé jour et nuit, sans discontinuer. Et c'était bien ça qui me rendait en retard ou à côté de la plaque parfois ! A trop réfléchir, je n'avais pas senti KiBum glisser ses mains sous mon t-shirt avant de m'amener au sofa. Il s'assit tandis que je plaçai une jambe de chaque côté de lui. On s'embrassait avec tout l'amour qu'on avait préservé, ayant eu peur du rejet. Ses mains passaient frénétiquement dans mon dos tandis que les miennes lui refaisaient le brushing. J'enlevai doucement sa veste puis il vint enlever mon t-shirt. je fis de même avec lui puis ce fut au tour de nos pantalons de rejoindre le sol de la loge. KiBum se leva et partit fermer la porte. Il se retourna, un petit sourire aux lèvres, mais s'arrêta très vite.

-Qu'est-ce que t'as à me regarder comme ça ?

-Elles sont mignonnes tes fesses à se dandiner comme ça dans ton boxer.

Il leva les sourcils, ce qui me fit éclater de rire. Il vint à la charge en grognant puis ne perdit pas de temps  à enlever nos derniers vêtements. Puis vint le moment où KiBum chercha à prendre possession de tout mon être. Il y allait doucement, il était très tendre. Puis il fut plus entreprenant et là ce fut le rêve. je m'accrochai comme je pouvais à ses épaules mais je perdais peu à peu conscience et ça, KiBum aimait bien. Il y allait toujours de plus en plus fort et de plus en plus loin, m'emmenant de plus en plus haut dans le ciel. Quand nous atteignîmes ensemble, main dans la main, le point culminent du plaisir amoureux, nous criâmes en un seul souffle le prénom de l'autre. KiBum tomba sur moi en prenant soin à ne pas m'écraser puis vint embrasser ma joue.

-je t'ai mangé tout cru. Ça fait du bien.

Je me mis à rire mais m'arrêtai soudainement.

-Qu'est-ce qu'ils vont dire les autres ?

-Les membres seront contents, car il savaient.

-Ah. D'accord.

-Quant aux membres du staff, les personnes de notre agence et les fans... ben... ils ferment leur gueule. Parce qu'on s'aime et c'est tout ce qui compte. Voilà !

Il glissa encore plus sa tête dans mon cou en s'installant plus confortablement, ce qui me fis rire une deuxième fois. Il avait raison, je devais suivre sa pensée. Petit à petit, mes yeux se fermaient et je me sentais partir aux pays des rêves.

-MERDE !

KiBum se leva en vitesse et se rhabilla. Je fis de même mais plus calmement.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-J'ai pas un show à faire ce soir ?

-Ah bah si.

Il finit de se recoiffer dans le miroir puis se retourna vers moi, tout sourire. Il m'embrassa le front puis quitta la loge en criant un "je t'aime" bien distinct. Je rougis violemment puis rangeai un peu la loge. En avouant mes sentiments, je m'étais rendue compte que la phrase "qui ne tente rien n'a rien" prenait tout son sens, maintenant.