Chapitre 34

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  Je sortit du taxi, paya et me dirigeas vers mon immeuble. Un homme avec une casquette était appuyé contre le mur en face du capteur de badge. Je m'approchais de lui et reconnu la veste de l'homme. Était-ce vraiment lui ? Je décidais de m'en assurer et me rapprocha de lui afin de m'en assurer. Il se retourna à ce moment là et resta figé quand il croisa mon regard. Je finis par rompre le silence quand je vis un groupe de jeunes filles arriver.

*Moi : Entre vite, tu risques de te faire reconnaître.

Il hésita un moment puis finit par entrer dans le hall de l'immeuble avec moi. On se resta planté au milieu du hall sans allumer la lumière. Je pouvais quand même distinguer ses yeux qui me fixaient et devinais qu'il ne savait pas quoi me dire ni quoi faire. Je finis alors par rompre le silence trouvant la situation de plus en plus gênante.

*Moi : Écoute, tu n'es pas obligé de me parler si tu ne le veux pas. Tu n'avais sans doute aucune envie de sonner à l'interphone et ne m'aurais sans doute pas vu si je ne serais pas rentrer à ce moment là.

Je ne rajoutais rien pendant un moment sentant les larmes me serrer la gorge. Il ne dit toujours rien et continuais de me regarder. Ne voulant pas qu'il me voit pleurer et le rendre mal à l'aise je finis par dire.

*Moi : Tu n'as qu'à appeler un taxi pour qu'il vienne te chercher ici ce seras moins risqué. Attends, le ici. Je vais monter, je te laisse tranquille. Bonne soirée.

Je me tournais alors et mes larmes commencèrent à couler. Je priais pour qu'il ne me dise rien pour que je n'ai pas à me retourner et commença à monter les escaliers. J'essayais de rester droite et de pleurer silencieusement de peur qu'il se sente obligé de me consoler s'il m'entendait. Plus qu'un étage à monter et je pourrais laisser ces traîtresses de larmes couler à leur aise. Quand j'arrivais enfin à ma porte j'essayais de rentrer mes clés dans la serrure mais rien à faire. Je ne voyais rien à cause de mes larmes qui me floutaient la vu. Je m'assis alors contre le mur replia les genoux sur moi et commença à pleurer la tête enfouie dans mes mains pour étouffer le bruit de mes pleurs. Je l'aimais tellement. Le voir me regarder ainsi sans rien dire, ne pas pouvoir le toucher alors que j'en n'avais envie était si dur. Je me sentais seule et complètement abandonné mais ne pouvais pas lui en vouloir, c'était moi qui l'avais abandonné en premier.

# Du côté de Donghae #

Il alla au dernier immeuble de la rue commença à regarder les noms puis s'arrêta et se tapa la tête contre le mur. Mais qu'est-ce-qu'il était entrain de faire ? Il avait pourtant dit qu'il ne la reverrait pas. Il se redressa, se retourna et resta figé. C'était elle, elle le regardait avec ses si beaux yeux. Elle regarda dans la rue et lui dit de rentrer. Il ne savait pas trop quoi faire mais entendu le groupe de fille et fini par entrer. Elle resta planté là, à le regarder tristement. Il avait envie de la prendre contre lui, de l'embrasser mais il se contenta de la regarder comme tétanisé. Elle lui dit de rester là en attendant que son taxi arrive et commença à monter les marches. Il vit qu'elle avait les larmes aux bords des yeux et se douta qu'elle voulait juste éviter de pleurer devant lui. Il ne supportait pas de la voir comme ça. Pourquoi ne la prenait-il pas dans ses bras ? Pourquoi restait-il planté dans le hall alors qu'elle s'éloignait de lui ? Il l'entendait monter les marches puis sortir ses clés de son sac. Il n'avait toujours pas le courage d'aller la voir. Il décida alors de partir. Maintenant qu'il savait qu'elle était ici, il pourrait venir. La prochaine fois il aurait peut être le courage de lui pardonner et la prendrais dans ses bras. Il ouvra la porte quand il entendit des clé tomber, puis de faibles pleurs. Non, il ne pouvait pas partir. Il ne pouvait pas la laisser derrière lui sachant qu'elle pleurait. Il l'aimait trop pour ça. Il monta alors les escaliers en courant.

# Du côte de nounou #

J'entendis la porte de l'immeuble s'ouvrir. Je laissais alors mes larmes couler plus bruyamment. La porte se referma puis j'entendis quelqu'un monter les escaliers à toute vitesse. Quand je levais la tête il était là, devant moi. Il s'agenouilla devant moi et essuya mes larmes du bout de ses doigts. Je fermais les yeux, apaisé par le simple contacts de ses doigts sur ma peau. J'ouvris de nouveaux les yeux et croisa les siens.

*Moi : Je suis désolé. Excuse-moi, d'être aussi faible et d'êt..

Il mit un doigt sur ma bouche, poussa une mèche de cheveux qui tombait devant mes yeux et vint déposer ses lèvres sur les miennes. C'était sa façon de me dire qu'il me pardonnait. On finit par se relever. Il prit ma main et mes clés qui étaient au sol puis ouvra m porte. Une fois chez moi, il m'attira contre lui et m'embrassa tout en fermant la porte. Sa langue vint chercher la mienne et je sentis des frissons me parcourir le corps. J'avais enfin l'impression de revivre. C'était comme-ci ses derniers mois je n'avais fait que dormir et qu'enfin de rouvrais les yeux et sortais de ma torpeur. Quand il décolla ses lèvres des miennes, il me fit un grand sourire qui me fit sourire à mon tour. On alla ensuite se coucher et je passais ma nuit dans ses bras, tout habillée.  


Interprète des SujuWhere stories live. Discover now