Druna

xVingt-huitx

Je respirais de plus en plus mal et les chiens s'inquiétaient enfin.

Aeden: _On fait quoi ? Elle ne guérie pas !

Aaron : _Tu crois que je ne le sais pas ? Je ne sais pas moi. Le cerveau du groupe ce n'est pas moi mais Lee !

Lee : _Moi je l'ai dit, il faut appeler un docteur humain pour la soigner et après s'il est une menace on en fait du steak et puis voilà.

Aaden : _Bonne idée, ce seras déjà ça. Newt appelle. Tient, le lâche se réveille.

Ryan, émergent : _Les gars, vous l'avez vu comment je l'ai niqué cette salo... Qu'est-ce qu'elle fait encore là ?

Aaron : _Ta gueule ducon ! Tu n'aurais jamais dû faire ça, on avait besoin d'elle pour samedi, et on va avoir des problèmes avec le roi. Surtout que tu l'as attaqué comme un grand lâche !

Ryan : _On s'en fous, moi en tout cas je suis fier de moi.

Aaden : _Mais t'as vu dans quel état elle est ? Ne fait pas trop le malin parce qu'elle t'a buté de je rappel.

Ryan : _Oui bah ça va !

Newt avait appelé le médecin et expliqué la situation pour qu'il prenne les bons instruments. Il arriva, paniqué.

_Où est la patiente ? Dit le médecin en pressant le pas.

Les chiens lui montrèrent ma direction mais Dark refusa qu'il fasse un pas de plus. Je lui expliquais donc, psychiquement. « Il va me soigner, ce n'est qu'un simple humain, j'ai besoin de lui ». Il lui céda la place sans opposer une seule résistance.

Le doc me demanda s'il était possible qu'il me retire mon tee-shirt pour pouvoir mieux m'examiner. Je hochai la tête et Dark se chargea de tout d'abord faire dégager les gars qui allèrent dans une autre pièce. Il coupa mon débardeur et m'examina en tentant de me parler.

_Là ça fait mal ? Et là ? Sur une échelle de douleur de 1 à 10 vous mettriez combien ? Oh mon dieu mais toutes vos côtes droites sont brisées ! Vous avez de la chance d'être encore en vie, c'est miraculeux. Il faut que je vous emmène à l'hôpital. C'est ces messieurs qui vous ont fait ça ? Je peux appeler la police si vous voulez, ...

Je tentais de répondre par des hochements de tête. Je lui 'mentis' sur quelques questions qui ne le regardaient pas mais tentais d'être le plus sincère possible sur mes douleurs. Le diagnostic était formel, sept côtes cassées dont un os qui avait perforé mon poumon. Me l'enlever sur place était risqué mais plus sûr que de me transporter, une radio était nécessaire pour savoir la position des autres bouts d'os et pour les côtes, il fallait me les recasser pour qu'elles se refassent bien, un bandage, et un mois d'immobilité.

_Je ne peux pas faire ça tout seul, il faut qu'un de ces messieurs qui me semblent adepte à la salle de musculation vous recasse les côtes pendant qu'un ou deux autres vous tienne. Juste avant je vais vous ouvrir pour extirper le corps étranger. C'est une opération très risquée mademoiselle. Par la suite, je tenterai d'agrafer le poumon sans vous faire, si possible, une hémorragie interne.

Il appela trois des gars.

_Elle est en très mauvais était et il y a beaucoup d'opérations à faire.

_Ses chances de s'en sortir ?

_A peu près 0,03 sur 10, mais elle parait plutôt chanceuse, elle devrait déjà être morte. Par contre sans ça, elle n'a aucune chance de survivre. Bien, assez parler, tenez lui les bras vous deux pendant que toi tu me donne les instruments que je te demande.