Chapitre 64 - Wisk -

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 Vénus réagit à mes gestes d'une façon impressionnante. Je ne ressens aucune gêne, Vénus a été claire sur ce qu'elle désire. À partir du moment où elle a évoqué les liens, j'ai senti mon sang migrer vers le Sud. Son désir répond au mien avec une précision presque impossible. C'est comme si elle avait été créée pour moi. Brusquement, je percute.

Elle a été créée pour moi !

Cette simple révélation amplifie mon désir pour ma femme. Je relâche la pression sur son bras ainsi que la ficelle, je lui retire sa couronne que je jette sur le drap qu'elle a ramené, mes doigts trouvent le lacet de sa robe. Il ne me faut que quelques minutes pour lui retirer entièrement le tissu. Elle est nue avec seulement ses chaussures et là je perds presque mon self-contrôle, un geignement m'échappe.

— Wisk ?

L'inquiétude est perceptible dans sa voix.

— Tout va bien, soufflé-je.

— Mais...

Je pose ma main sur sa bouche.

— J'ai envie de toi à en mourir, ma reine. Tu es tellement belle que ça me rend dingue.

Ma paume caresse son dos, elle frissonne à mon contact et ce n'est pas à cause du froid. Elle est magnifique avec ses différents tatouages, les lignes des dieux sur son épiderme sont sans comparaison. Ils la rendent irréelle. Si je ne connaissais pas ses parents, je jurerai qu'elle est la fille d'un dieu ! Mes doigts se baladent sur elle, je la découvre avec douceur, effleurant ses parties érogènes : son cou, le bas de son dos et l'intérieur de ses cuisses. Ma main se pose sur son bras, puis je la tourne vers moi.

— Tu devrais être vénérée ! C'est d'ailleurs ce que je vais entreprendre.

Mes paumes se posent sur ses hanches, je la soulève, ses jambes s'enroulent naturellement autour de ma taille. Je la pose sur la balustrade, il y a juste la place pour son magnifique derrière. Ma bouche s'empare de la sienne, elle me rend mon baiser, ses bras enlacent mon cou. Il n'y a rien d'autre qu'elle et son corps qui comptent. Je descends dans son cou, puis vers ses pointes que je suce l'une après l'autre. Je prends ses mains, je les pose sur la pierre, puis j'appelle mon élément afin d'emprisonner ses poignets. Ce sera plus simple que de me battre avec le bout de tissu qu'elle a d'accroché. Parcourir son corps avec ma langue est ma bouche est tout ce qui m'obsède, alors je dépose des baisers partout sur sa peau. Puis je finis avec ma bouche en son sain, elle gémit contre moi. Son corps se tend vers l'arrière, je suis obligé de maintenir son bassin pour qu'elle reste en place. Ma langue la titille, la pousse, je la rends folle autant qu'elle le fait avec moi. Mon désir enflamme mes veines, je ne sais pas combien de temps je vais tenir.

— Wisk, m'appelle-t-elle en gémissant.

Sauf que je ne cesse de la tourmenter, j'ai besoin de la pousser de plus en plus loin avant de lui permettre d'atteindre l'orgasme.

— Pitié, geint Vénus.

— Qu'est-ce que tu souhaites, ma reine ?

— La délivrance ! Pitié !

J'embrasse sa cuisse, ma main droite caresse son pied, je remonte lentement. Je baisse le bout de tissu qui lui bande les yeux. Vénus baisse la tête vers moi, le désir à l'état brut se lit dans ses deux prunelles. Mon corps se redresse, le baiser que je lui ai donné est encore plus vorace et cette fois je sais que je ne vais plus reculer. Je rompt notre baiser, puis me recule.

— Je veux que tu me vois.

Ses lèvres sont rougies par mes baisers, elle a les traits détendus, ses cheveux en bataille. Elle est tellement sexy ! Ma tenue se retrouve par terre, le regard qu'elle porte sur moi est éloquent. Elle mordille sa lèvre inférieure, Vénus aime ce qu'elle voit. Je me rapproche de nouveau, j'écarte ses jambes doucement pour m'y installer, je remets son bandeau, je veux que sa première fois mette ses sens en charpie. Je lève sa jambe droite, ce qui l'oblige à s'allonger dans le vide.

— Wow, s'exclame-t-elle.

Ma paume attrape sa nuque afin de la redresser légèrement, mais surtout pour la sécuriser.

— Tu ne peux pas tomber et je ne te lâcherai jamais !

Je capture sa bouche, avant de me positionner devant son entrée, puis je me pousse lentement en elle. Elle se tend sous ma pénétration, mais je fais preuve de douceur. Avec ma main libre, je caresse son clitoris, elle se détend. Nous nous embrassons, puis mon bassin va à sa rencontre. Je sens parfaitement le déchirement, mais elle ne crie pas et ne pleure pas. Je me retire pour me pousser de nouveau en elle. Une sensation de bien-être m'envahit. Je suis censé la posséder, mais c'est elle qui l'entreprend. Elle s'empare de moi à chaque coup de rein, à chaque baiser, à chaque gémissement... Je lui appartiens corps et âme.

Vénus est visiblement en pleine transe, son corps est aux portes de l'orgasme tout comme le mien, alors je n'hésite plus. Mon être s'empare du sien, ses geignements me rendent fou. Ses parois se resserrent autour de moi, Vénus gémit mon prénom lorsque l'orgasme lui électrise le corps. Je suis sur le point de me retirer pour ne pas aller plus loin et lui faire mal.

— Non, m'arrête-t-elle, continue !

— Es-tu sûre ?

— Oui !

Mon être se remet en action, je suce son sein avant de la pilonner avec plus de brutalité qu'il ne le faudrait. Lorsqu'elle crie mon prénom une nouvelle fois, je me déverse en elle. Je jouis comme jamais avant elle, je suis même au bord de l'effondrement. Mon souffle est laborieux, Vénus est aussi essoufflée que moi. Je libère ses poignets, lui retire le tissu sur le poignet et les yeux, puis je la soulève tout en restant en elle. Je nous reconduis dans sa chambre et nous allonge sur son lit.

— Par tous les dieux, murmure-t-elle. Je savais que ça serait extraordinaire.

Nous sommes toujours emboîtés et je n'ai pas envie de bouger de là.

— Je suis amoureux de toi, avoué-je sans même m'en rendre compte.

Je n'ai absolument pas contrôlé mes paroles, je pensais le prononcer que dans mon esprit. Elle redresse les yeux vers moi, sa respiration s'est accélérée, son cœur cogne dans sa poitrine je peux le sentir.

— Vénus, je...

Ses doigts se posent sur ma bouche, ils caressent ma barbe, puis ses lèvres prennent possession des miennes. Elle me pousse sur le côté ainsi elle me surplombe. La toucher est tout ce que j'ai envie d'entreprendre. Mon sexe grossi en elle, lui arrachant un gémissement.

— Tu vas te faire mal, ma reine.

— Je t'attends depuis trop longtemps !

Vénus ne me laisse pas le temps de réfléchir, elle prend les commandes, elle les exige ! Nos bassins se rencontrent avec une force à peine croyable, ses paumes sur mon torse me griffent légèrement. Mes paumes s'arriment à ses hanches, je monte vite, vraiment vite. Je ne suis pas le seul, Vénus est dans le même état, je le sens à ses parois. Elle bascule sa tête en arrière lorsque l'orgasme la saisit de nouveau et je la rejoins dans la seconde. 

L'initiation d'une reineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant