Euphoria (larry stylinson)

Chapitre 18 : Envie soudaine

/!\ Contenu explicite (sexuel)!

Plus les jours passaient et plus je m'attachais davantage à Harry, à sa mère et plus j'en apprenais sur leur histoire. Cependant, une partie de cette histoire restait sombre et délicate à aborder puisqu'elle concernait le père d'Harry que je n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer. Je m'étais donc mis à l'idée qu'il s'était sûrement séparé d'Alice ou qu'il était peut-être décédé mais je ne demandais jamais à Harry de m'en parler car je refusais de le voir se plonger dans de trop mauvais souvenirs. Pour ce qui était d'Eleanor, nous ne l'avions pas revu et nous n'en avions plus entendu parler à mon plus grand plaisir. Bref, je nageais dans un véritable bonheur et je passais le plus clair de mon temps chez Harry ou alors à l'hôpital avec Alice mais j'en étais parfaitement satisfait.

-...C'est une bonne idée, non? Me demande Harry, m'extirpant ainsi de mon cercle de pensées.
Je secoue la tête pour me remettre les idées en place et je fronce les sourcils.
-Tu n'écoutais pas c'est ça? Dit-il avec un petit rire.
Mes joues prennent une teinte rosée et je secoue la tête de droite à gauche.
-Laisse le un peu tranquille. Ça ne fait de mal à personne de se plonger dans de longues réflexions de temps en temps, rétorque Alice avec un petit sourire amusé.
Je la remercie avec un sourire et Harry reprend aussitôt:
-Donc ce que je disais c'est qu'on pourrait envoyer une demande à l'hôpital pour leur demander d'envisager la possibilité d'emmener ma mère à l'extérieur de cet hôpital. Tu sais, une genre de journée à la plage ou quelque chose comme ça histoire de... Histoire de penser à autre chose.
Je réfléchis quelques secondes à ce que vient de proposer Harry et ça me semble être possible. Je veux dire, Alice se sent plutôt bien en ce moment et la chimiothérapie la fatigue beaucoup moins alors ce serait peut-être l'occasion de la faire sortir d'ici, au moins une fois avant..
-C'est une très bonne idée. On pourrait aller consulter les médecins de l'hôpital pour avoir une idée sur ta proposition.
Harry hoche la tête, visiblement fier de son idée puis il dépose un baiser sur le front de sa mère.
-On va te faire sortir d'ici, maman.
Un léger sourire se dessine sur mes lèvres à ces mots-là; je suis toujours autant impressionné par l'amour qu'Harry porte à sa mère.
* * *
Harry's POV
-Hors de l'hôpital? Votre mère est en phase terminal et le cancer la gagne de jours en jours, la laisser sortir de cet hôpital c'est mettre sa santé en danger! S'exclame le docteur Anderson.
La colère commence à monter mais je la stoppe immédiatement, ce ne sera pas une manière d'aider ma mère à sortir d'ici. Je suis actuellement avec le docteur Anderson qui fait parti des responsables de l'hôpital ainsi que madame Hemingway. Louis n'a malheureusement pas pu m'accompagner car ses parents l'ont forcé à les accompagner en week-end.
-Ce que je veux dire c'est que vous pourriez reconsidérer cette proposition. Ma mère va mourir, je le sais mais j'ai juste... J'ai pas envie que la dernière image qu'elle ai dans l'esprit avant de mourir c'est cette foutue chambre d'hôpital sans couleurs, et cette odeur persistante de médicaments. Je veux qu'elle voit autre chose! S'il vous plaît, reconsidérez juste ma proposition !
Le docteur Anderson secoue la tête et soupire longuement en se frottant les yeux.
-Écoutez monsieur Styles, je sais que c'est très dur mais croyez-moi, si nous faisons tout ça c'est pour donner à votre mère plus de temps. En temps que docteur, je peux vous assurez que c'est une mauvaise idée.
Je mord ma lèvre violemment pour empêcher les larmes de couler et j'acquiesce lentement. J'imagine que le duel vient de s'achever. Quant à madame Hemingway, elle n'a même pas prononcé un seul mot alors je ne compte plus vraiment sur son aide.
-Je vais vous laisser dans ce cas.
Je me lève et alors que je m'approche de la porte, madame Hemingway m'interpelle pour la première fois depuis notre rencontre.
-Attendez, monsieur Styles. Je pense que votre projet pourrait être réalisable à condition qu'une infirmière qualifiée de l'hôpital puisse vous accompagner.
-Mais... S'apprête à rétorquer le docteur Anderson.
-Je pense que c'est la meilleure chose à faire. Monsieur Styles est vraiment déterminé et il a selon moi de bons arguments.
Je lui offre un sourire pour la remercier et je viens lui offrir une accolade en la remerciant encore et encore.
* * *
Louis' POV
Le week-end en famille est passé plus rapidement que ce à quoi je m'attendais et le lundi matin j'ai immédiatement pu rejoindre le domicile d'Harry bien que ma mère ai une fois de plus poussé un long soupir.
-Salut Louis, me sourit Harry en ouvrant la porte.
Je me retiens de lui sauter au cou car un week-end loin de lui équivaut à une semaine entière et je me contente de sourire.
-Salut Haz.
Il sourit au surnom et me laisse de la place pour entrer. Je viens directement me loger dans ses bras une fois qu'il a refermé l'entrée.
-Tu m'as manqué, Harry.. Murmuré-je.
-Toi aussi, mon amour.
Je rougis au surnom qu'il vient de me donner et je le laisse déposer le bout de ses lèvres contre les miennes.
-Comment ça s'est passé pour la sortie avec ta mère? Demandé-je, légèrement inquiet de sa réponse.
-Ils ont accepté! S'exclame-t-il.
Je viens le serrer un peu plus fort contre moi sans jamais cesser de sourire si bien que mes joues commencent à devenir douloureuses.
-Et c'est prévu pour quand? J'espère être invité, blagué-je.
-Normalement mercredi si tout se passe bien, ils ont été très rapides et je suis vraiment excité à l'idée d'y aller. Bien évidemment tu fais partie du voyage.
Je mord ma lèvre.
-Tu sais, Harry, je sais à quel point cette sortie avec ta mère est importante à tes yeux et je veux vraiment que tu saches que si tu veux juste y aller avec elle, je pourrais le comprendre. Vous avez peut-être envie de passer du temps juste ensemble quelque fois et je ne veux pas être trop envahissant.
Je baisse les yeux et Harry vient poser son doigt sous mon menton pour le relever.
-Ne pense jamais que tu es envahissant. C'est toi qui me donne envie de me lever chaque jour et qui me donne la force dont j'ai besoin pour faire face au cancer de ma mère. Ne pense jamais ça, tu m'entend ?
Mes yeux se remplissent de larmes et j'acquiesce lentement. Harry, dans un geste rassurant et rempli d'amour vient m'embrasser passionnément.
-Je t'aime tellement, chuchote-t-il lorsque nos lèvres se détachent.
-Et moi donc... Je ferai n'importe quoi pour toi, Harry...
Il me sourit et viens une fois de plus coller ses lèvres contre les miennes sauf que cette fois-ci, c'est de l'envie que je ressens. L'envie de sentir Harry contre moi, de le sentir en moi... Le baiser devient bien rapidement plus dur, plus passionné comme si c'était le dernier. Les mains rugueuses d'Harry se glissent sous mon tee-shirt et caressent le bas de mon dos ainsi que mes flancs. Je sens l'érection d'Harry venir se frotter contre la mienne bien qu'elles soient encore recouvertes de nos vêtements. Puis Harry me soulève par mes cuisses et me conduit jusque dans sa chambre à l'étage. Nos lèvres se détachent seulement à quelques reprises pour que nous reprenions notre souffle. J'ai soudainement trop chaud et Harry me dépose sur son lit alors que je retire mon haut. Il fait de même avec le sien en me regardant toujours avec ces yeux noirs remplis de désir. Puis il vient se glisser au-dessus de mon corps brûlant et il le remplit de baisers en s'aventurant sur mes tétons, mes abdos qui se dessinent à peine puis encore plus bas.
-J'ai tellement envie de te faire l'amour, Louis... Chuchote Harry au dessus de mon érection qui se dévoile dans mon pantalon.
-Alors fais-moi l'amour Harry... J'ai besoin de te sentir, besoin d'être tien, besoin de te montrer à quel point je t'aime.
Un sourire se dessine sur ses lèvres, montrant ainsi ses fossettes que je trouve tout simplement adorable. Puis il fait glisser mon slim et le retire complètement. Je ne suis plus qu'en boxer devant lui mais étrangement, je ne ressens aucune gêne bien que ce soit la première fois qu'il découvrira mon corps dans son plus simple appareil. Il retire doucement mon boxer et je vois son corps frémir à la vue de mon membre qui vient frapper mon ventre. J'étouffe de chaud.. Je veux le sentir un peu plus près... Mes vœux s'exaucent lorsque Harry embrasse le bout de mon membre et le prend en bouche. Je n'avais jamais ressenti une sensation aussi délicieuse... Et il continue, il fait des vas et vient de plus en plus rapides jusqu'à me porter au bord de l'orgasme.
-Je... Merde je vais...
Il retire immédiatement sa bouche avec un petit sourire.
-Ne sois pas trop rapide, je veux être à l'intérieur de toi quand tu jouiras.
Mes joues se teintent de rose alors que je retiens l'orgasme qui me tord délicieusement le ventre. Harry se relève du lit pour pouvoir retirer son pantalon ainsi que son boxer et je suis surpris à la vue de son sexe... Disons qu'il est bien plus imposant que ce que je m'étais imaginé et je deviens plus hésitant à l'idée de l'accueillir à l'intérieur de moi. Harry remarque mon expression puisqu'il s'empresse de me rassurer.
-Lou, tout va bien se passer. Ne sois pas autant stressé, je vais être doux et je te promet que tout ira bien. Ce sera sûrement un peu douloureux mais c'est totalement normal puisque c'est ta première fois.
J'acquiesce sans pour autant me détendre et j'avale ma salive bruyamment. Harry se remet sur moi et il embrasse mon cou pour me rassurer.
-Je t'aime et je vais te le montrer.
Il saisit mes hanches et rapproche mon corps du sien. Il me tend des doigts et je n'attends pas une seconde pour venir les humidifier à l'aide de ma salive alors qu'Harry branle lentement son sexe de son autre main. Au bout d'un moment, il retire sa dextre et apporte ses doigts près de mon orifice.
-Okay, bébé. J'ai besoin que tu sois totalement détendu maintenant parce que sinon la douleur sera encore plus vive et on ne veut pas ça, n'est ce pas?
J'hoche doucement la tête et je respire à fond pour me donner un peu de courage. Harry glisse le bout de son index en moi et je ferme les yeux un moment avant de le sentir rentrer complètement. La douleur n'est pas si vive pour le moment mais elle reste néanmoins présente. Un deuxième doigt me fait grimacer et le troisième me fait gémir de douleur. Cependant, Harry reste toujours collé à mon oreille pour me chuchoter des mots doux et m'empêcher de trop penser à la brûlure que je ressens. Finalement, le plaisir commence à s'installer et Harry le reconnaît lorsque je gémis de plaisir en mouvant mon bassin contre ses longs doigts.
-Prends moi, Harry.. Fais moi l'amour.. J'ai besoin de toi..
Il retire ses doigts et vient m'embrasser avec passion. Ce n'est pas un baiser rapide, non, c'est un baiser languissant, parfait, qui moule ses lèvres contre les miennes avec une telle perfection.. Puis il éloigne son visage pour me sourire et il chuchote.
-Tu es certain que c'est ce que tu veux?
-Je n'en ai jamais était aussi sûr..
Il me sourit puis il embrasse mon front. Harry ouvre le tiroir de sa table de chevet et en ressort un préservatif mais je secoue la tête.
-Non je veux te sentir entièrement..
Il parait surpris mais il accepte ma réponse. Puis il vient coller son front contre le mien et il vient doucement insérer son membre en moi. La douleur devient vive lorsqu'il arrive à la garde. J'en ai presque les larmes aux yeux mais je fais tout mon possible pour me détendre au maximum.
-C'est parfait mon amour, tu te débrouille très bien..
-Tu peux y aller, chuchoté-je après un certain moment.
Il entame alors de légers coups de bassin et son visage se voile instantanément de plaisir suivi du mien puisque la douleur laisse lentement place au plaisir. Les coups de bassins finissent par s'enchaîner plus rapidement et le bruit des gémissements augmente. Une vague de plaisir me submergent violemment après qu'Harry ai effleuré ma prostate et je pousse un cri de plaisir en me libérant entre mon corps et le sien. Il donne encore quelques coups de reins avant de jouir à son tour à l'intérieur de moi. Il repose son corps fatigué contre le mien et nous reprenons doucement une dose d'oxygène. Faire l'amour est très épuisant après tout ! Finalement, un sourire se dessine sur mes lèvres et je viens glisser mes doigts dans les cheveux de mon petit ami.
-C'était parfait, chuchoté-je. Mais je pense que je ne vais pas pouvoir marcher cette après-midi, pouffé-je.
Harry lâche un rire puis secoue la tête.
-Mais le jeu en vaut la chandelle, n'est-ce pas ?
-Exactement, réponds-je avec un sourire.
Puis nous nous sommes rapidement assoupis, lui contre moi et moi contre lui comme si nos corps ne formaient plus qu'un et que nos esprits étaient liés. J'étais l'homme le plus heureux de cette terre et j'étais décidé à le rester.