Obsession d'un Ange

Epilogue: ... mais lequel.

 Quelques mois plus tard.

 Crèves, crèves, crèves! Putin de mère nature pourquoi tu me fais ça? Je dois déjà supporter d'être enfermée toute la journée et bien pire. Alors pourquoi a-t-il fallu que mon ventre porte cet enfant? Il est de plus en plus énorme, je devrais accoucher dans même pas 2 mois. Ce sera un garçon, nommé Alexander Junior par son père. Je frappai ma tête contre le mûr tout en mordant mon doigt pour ne pas hurler. Je me trainai difficilement jusqu'à la cuisine pour y prendre un torchon, un couteau dangereusement coupant et une paire de ciseau. Je me laissai tomber violement sur le carrelage de la salle de bain, mon ventre amortie le choc. Je roulai le torchon et le fourrai dans ma bouche. Je le mordais fortement tandis que les lames des armes ouvraient ma peau qui cicatrisait presque instantanément. Si seulement je pouvais toucher le fruit de mes entrailles et arrêter tout ça. J'avais chaud, je transpirais à grosse goute et la douleur était indescriptible; ma tête tournait et je voyais des étoiles. Ce bébé, c'était lui qui me guérissait, il voulais absolument venir au monde et il faisait tout pour me maintenir en vie. Quand je griffais mon gros ventre je sentais son corps se coller au plus près sous mes mains pour tenter de me calmer et faire en sorte que je l'accepte. JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS!!!!! Ce n'est pas cet enfant que je voulais, je n'en voulais pas. Soudain j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, je me hissai péniblement dans la baignoire et me cachai derrière le rideau de douche. Je comptais les pas qu'il faisait. Non il se rapproche.

- Ash? Où es tu mon Ange? Tu joues à cache cache. [Il s'arrêta devant la baignoire s'agenouilla et continua de me parler] Ah, tu es là. Je t'ai trouvé viens me donner ma récompense.... Il y a du sang partout [Il arracha le rideau, entra dans la baignoire et s'assit sur mes jambes]. Pourquoi tu luttes? Tu as perdu, cesses de me résister!

 Un sourire se dessina sur ce visage... La voix d'Alexandre sortait de la bouche de Ludovic.

{ Je me retournais et là... Il y avait Ludovic qui me regardait avec les yeux d'Alexandre. Il me prit dans ses bras et fis descendre ses mains sur mes cuisses. Il ricana avec la voix du démon:

- Enfin je peux sentir ton corps! Si tu savais comment c'est frustrant de te niquer par l'intermédiaire d'un double.

 Je me décomposai. C'est alors que la lumière se fit dans mon esprit. Ludovic n'était rien, juste une illusion. Un être vide contrôlé à distance par les pouvoir d'Alexandre. Il ne pouvais pas mourir puisqu'un peu de son âme était en Ludovic. Il avait gagné! J'avais choisis la forme humaine du démon comme maître et son nom était gravé en moi. Je ne pouvais pas échapper à cette fatalité; j'étais désormais prisonnière de son piège. Il avait gagné!  Peu de temps après je reçus par la poste le second pendentif de Dana avec une lettre contenant une seule phrase: au revoir j'espère te revoir dans l'au delà en espérant que Dieu te soit favorable. A ce moment Ludo-Alex m'avait ramené dans sa maison et violé. Je n'avais aucune nouvelle de ma famille et je ne sais pour quelle raison je ne pouvais pas quitter la maison. En y repensant je pense que ma nature d'Ange obéit aux ordres de mon maître. Je suis tombé très rapidement enceinte et il me consacrait encore plus d'attention et "d'amour". au fur et à mesure que mon ventre grossissait je me détestais de plus en plus. Je n'étais plus que l'ombre de moi même, une épave... Mais il était toujours autant attiré par moi. Chaque jour je tentais de détruire cette chose en moi mais en vain.}

 Il retira sa chemise, attrapa mes mains qu'il tira vers l'arrière et me les attacha avec sa chemise au robinet de la baignoire. Je tentai de me libérer mais il avait fortement serré les liens. Avec les ciseaux il découpa délicatement, presque sensuellement, mes vêtements avant de couvrir mon ventre de baisers. Il attrapa la pomme de douche et tourna le robinet pour faire couler l'eau. Je gigotais en grognant. Il affichait un immense sourire satisfait et augmenta la température de l'eau. Il écarta mes jambes sur les bords de la baignoire et s'assit entre elles pour que je ne puisse pas les refermer. Il fit couler l'eau sur mon cou, sur mes seins, sur mon ventre. Il appuya sur un bouton et l'eau sortit en jets. Il continua de descendre le jet vers mon entre cuisse. Je lui lançai des regards furieux mais il n'en tenait pas compte, trop concentré dans son plaisir. L'écoulement d'eau vint exciter mon clitoris, un gémissement s'échappa de mes lèvres. Je commençai à protester mais il fourra ses doigts dans ma bouche et joua avec ma langue et mes lèvres. Une sensation agréable envahissait peu à peu mon bas ventre mais dans ma tête c'était une vrai torture. Il s'amusait à changer la pression et déplacer le jet, il connaissait toutes mes zones érogènes pour mon plus grand malheur. Il fit glisser ses doigts sur ma poitrine et caressa mes tétons. Je mordis ma lèvre inférieur jusqu'au sang. Un long filet de sang gouta sur mon menton et mon cou. Ma respiration s'accéléra et mon visage s'empourpra. Il s'empressa de lécher goulument en traçant avec sa langue le chemin du sang  jusqu'à ma bouche. La sensation dans mon ventre était de plus en plus intense et se propageait dans tout mon corps qui commença à trembler. C'était insupportable de me faire toucher comme ça, je savais que dans quelques minutes il allait me violer comme presque chaque jours depuis mon anniversaire. Il plaqua le jet contre ma féminité ce qui me fis soulever mon bassin dans un spasme, il s'allongea sur moi et fis glisser ses doigts dans mes cheveux humides qui gouttaient. Il mordait et tirait la peau de mon cou en laissant des marques. Le jet était toujours coller contre moi et mon corps tremblait de plus en plus. Un filet de bave s'écoula de ma bouche tandis qu'il caressait avec sa langue l'extrémité de mes seins. Cela dura une éternité, mon corps faiblissait face à cette torture. Enfin il se releva, je crus qu'il allait s'arrêter là. Je soufflais de soulagement. Il fronça les sourcils et augmenta encore la pression de la douche. Je poussai un cris de douleur et de surprise. Je sentais son érection toujours plus dur à travers son pantalon qu'il retira. D'une jambe il força mes hanches à se soulever, d'une main il utilisait toujours la douche et de l'autre il introduisit ses doigts en moi. Je fermai les yeux et croquai l'intérieur de ma joue. Pitié, je voulais que tout cesse. Brutalement il me pénétra, ses vas et viens étaient violents et me faisaient mal. Je le suppliai d'arrêter mais il me fit taire en s'enfonçant encore plus profondément et en pinçant mes tétons. Il poussait des grognements et jubilait tandis que je me faisais violence pour supporter.