Chapitre 14: Nuit d'angoisse à l'hôpital

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Une nuit je me réveillai dans la chambre d'hôpital et voulu me lever. Je fus stoppé net par des bracelets de cuirs à mes mains et à mes pieds, j'étais littéralement attaché au lit. Je regardai autour de moi pour trouver de quoi appeler du personnel. Il faisait nuit et seul quelques rayons de lune illuminaient la chambre. Je regardai mon bras blessé et vis qu'il ne restait plus qu'une cicatrice, dans mon autre bras était planté une aiguille reliée à une perfusion qui devait sans doute m'alimenter. Mes yeux se posèrent sur une silhouette assise sur le fauteuil à côté du lit, je l'appelai. La personne releva la tête et je vis un affreux sourire se dessiner sur son visage. L'ombre se leva et s'assit sur le bord du lit après avoir changer ma perfusion; il l'avait changé alors que celle ci était encore pleine. L'inconnu appuya un bouton ce qui fit fermer les volets de la chambre. Je ne pouvais plus le distinguer mais je savais que c'était un homme à cause de sa carrure, et de plus je savais que je l'avais déjà vue car sa silhouette m'était familière; mais mon cerveau était incapable de réfléchir correctement. Sans doute à cause du manque évident de nourriture solide depuis un moment mais aussi à cause des médicaments dont on devait me gaver. Le simple fait que je sois attachée sur le lit m'indiquait qu'on devait m'empêcher de m'en aller; soit parce qu'on pensais encore que j'étais une patiente échappé soit que j'avais déjà essayé de partir ou de faire preuve de violence. Perdu dans ma réflexion je tressaillis lorsque l'homme caressa ma joue avec sa main. Dès le début ce contact me dérangea et je tournai la tête en signe de refus, il rit. Puis il s'allongea à moitié sur le lit à moitié sur moi. Son souffle glissait désagréablement dans mon cou. J'avais à nouveau un mauvais pressentiment. Il toucha la cicatrice faite par la balle.


- Ca a dut te faire mal? Et puis tu te l'ai enlevé seule. Je ne comprends pas, si tu t'étais laissée faire tu ne serais pas dans cette situation aujourd'hui...


Ce ton condescendant me déplaisait, même si mon esprit était confus cette voix je l'avais déjà entendus.


- Oui j'ai eu mal! De toute façon si je m'étais laissé embarquer je suis certaine que je résultat aurait été le même. Je sais pas ce que fous ici mais je sais très bien que je ne suis pas folle! grognais je


Il parut surpris de tant de colère. A nouveau il caressa ma joue, cette fois je tentai de le mordre. Il saisit mon menton et m'empêcha de bouger la tête. Je me préparai pour sa prochaine attaque, il était maintenant à quatre pattes au dessus de mon corps immobile.


- Sais tu pourquoi tu es là? J'avais besoin d'une femelle angélique pour porter mon enfant [ il caressa doucement mon ventre]. Mais j'ai finis par comprendre que j'étais amoureux de toi mais que jamais tu ne seras docile, je sais que les anges peuvent prendre un humain pour maître mais que ce ne sera pas moi. [ Putain, ce comportement je le connaissais mais impossible de mettre un visage dessus]. J'ai alors échafaudé cette mise en scène pour te posséder.


Tandis qu'il parlait mon pressentiment se transforma en peur, ce mec était un cinglé, un psychopate, c'est lui l'échappé de l'asile. Quand il eut finit sa phrase je lui crachai au visage avant de rétorquer:


- Pauvre connard! Jamais je ne t'appartiendrais, si tu veux un enfant va donc voir dans un couvent tu trouveras bien ta mère porteuse angélique. Je suis libre et rebelle. Jamais je ne serais cette fille docile que tu cherches!


 Mon comportement ne l'affecta pas, ce qui augmenta ma peur.


- C'est ce que nous verrons.


 Après ça il passa sa main sur ma poitrine couverte par la blouse de l'hôpital et commença à me la caresser. Vite, je devais trouver un moyen de me défendre; je tentai de le repousser par la force mentale mais ce fut un échec cuisant. J'essayai ensuite de briser les bracelets de cuirs avec mes pouvoirs: nouvel échec! Ces mains gagnaient du terrain sur mon corps, tous mes muscles se contractèrent pour essayer de stimuler encore une fois mes pouvoirs.


- Tu n'es pas obligée d'avoir l'air de détester tu sais? me susurra ce détraqué à l'oreille


Tandis que sa langue glissait dans mon cou ses mains jouaient avec mes seins et mes tétons. J'avais des frissons d'angoisse. Il croyait que c'était des frissons de plaisirs. Alors il commença à descendre plus bas, je me mis à hurler comme un dément. Je devais absolument signaler que j'étais réveiller pour que quelqu'un arrive et que ce tordu dégage. Il plaqua sa main sur ma bouche pour me faire taire. J'en profitai pour enfoncer profondément mes dents dans sa chair. Je sentis le sang couler dans ma bouche et sur mon menton; je serrais, je serrais, je voulais que se soit lui qui hurle. Mais  il me regardait avec étonnement. Si j'avais pus je crois que je lui aurais arraché le morceau de main qui était dans ma bouche. Mais avant que je puisse le faire il me lança:


- Ton comportement ne me fera pas revenir sur mon objectif: te posséder.


 Et il disparut, je me remis à crier pour faire venir quelqu'un. Deux infirmières débarquèrent alors, elles allumèrent la lumière et se précipitèrent vers moi. Je devais offrir un spectacle quelque peu inquiétant. J'étais blanche de peur avec du sang autour de la bouche et le corps tout tremblant. Une des infirmière me demanda ce qu'il m'arrivait, je lui répondis que j'avais fais un cauchemar en racontant ce qu'il venait de se passer. Ca avait plus de chance de passer en cauchemar qu'en réalité. L'infirmière me rassura, avec sa collègue elles me détachèrent et me firent marcher. Elle m'aida a me nettoyer le visage en disant que le sang était dut au fait que je m'étais mordu la langue. Elles étaient douces et réconfortantes. Elles me recouchèrent et me donnèrent un calmant.


- Excusez moi, vous pourriez me dire quel jour sommes nous s'il vous plait? demandais je

- Le 14 juin ma belle.

- Merci.


Le 14 juin? Mais depuis quand étais je là? Un mois?


- Nous allons devoir retourner à notre service. Le calmant que nous t'avons donné va nous éviter de te rattacher. Essaie quand même d'éviter de t'envoler de je ne sais quelle hauteur.

- Pourquoi suis je ici?

- Bonne nuit ma belle.


Elles fermèrent la porte et j'entendis le verrou se clancher. "M'envoler"? Pourquoi ne m'avaient elles pas dis ce que je faisais ici? Après plusieurs essaies sans résultats je dus me rendre à l'évidence: j'avais perdus mes pouvoirs.



à suivre...


Petit message: TOUS les éléments de l'histoire sont mis en place, peut être que tu as tout compris ou sinon fumes du Lipton Yellow pour l'imaginer ;p

je le répète TOUS les éléments sont écris.


Obsession d'un AngeWhere stories live. Discover now