Obsession d'un Ange

Chapitre 5: Début du piège

Je sentis leurs présences donc je descendis leur ouvrir la porte. Je les embrassai puis les fis monter sur le toit, Isaac réinstalla sa vieille couverture et nous nous sommes assis dessus. Dana me demanda si j'étais le seul ange et de lui parler plus en détail de ma nature. J'eu un sourire puisque Isaac m'avait posé exactement la même question quelques années auparavant. Je lui répondis qu'il devait avoir d'autres anges mais que je n'en avais jamais rencontré, et que chaque ange devait sans doute posséder des pouvoirs différents. Je luis dis également pour mes nuits de sommeil, je précisai que j'avais dans ma tête presque toutes les connaissances et savoir des êtres humains. Elle comprit alors mes insomnies et mes notes quasi parfaites dans toutes les disciplines. Pendant qu'Isaac sortait de quoi boire je leur racontai pour le coup de fil de ce midi.

-Bah tu vois, il a envie d'être près de toi! J'espère que tu vas tenter quelque chose? fit-il en buvant une gorgée

- Il va t'entraîner dans un endroit sombre pour te faire des papouilles. continua Dana avec malice

Je n'eus pas le temps de répondre qu'elle mima des gestes obscènes, je me levai pour aller la taquiner.

-Peu être faudrait-il trouver un autre endroit? Parce qu'on prend beaucoup de risques à rester à découvert comme ça! Même si le théâtre est abandonné il y a toute sorte de gens qui traînent dans les environ, regarde en bas! lança soudain Isaac en pointant du doigt le vide.

Je rangeai mes ailes et me penchai en avant. Effectivement il y avait une masse de personnes qui regardaient le haut du bâtiment dans notre direction. Et au milieu de cette foule chuchotante se trouvait Alexandre, mes yeux l'avaient tout de suite repéré avec ce regard malicieux et ce sourire sadique. Ses lèvres se mirent à bouger et je pus y lire "Tu es coincé sale démon, tu n'peux pas t'échapper les flics vont arriver". Je me retournai vers mes deux amis qui ne bougeaient plus et me regardaient gravement, j'ordonnai à Isaac de ranger ses affaires en faisant le tour du toit. J'entendis la sirène des voitures de police, il n'y avait pas d'issues car tout le théâtre était entouré de monde. Déjà il était impossible de fuir a travers la foule et je ne pouvais me permettre de faire sauter du toit mes amis. Rapidement les forces de l'ordre éloignaient la foule et encerclaient la bâtisse, je me questionnai sur comment ce mec avait fait pour mobiliser autant d'effectifs. Il serait difficile d'expliquer notre présence ici, je me concentrai pour lire les pensées de la masse humaine. Hormis Alexandre personne de savait que c'était nous sur le toit. Je leur créai alors une illusion différente de nos visages et vêtements comme souvenirs. Je sus alors comment nous allions échapper à la situation, je fis signe à Dana et Isaac de venir près de moi. Je m'accroupie, posa ma main sur le sol et des clones au visage et aux vêtements semblable aux souvenirs de la foule se matérialisèrent.

-Maintenant on ne peut plus nous voir, mais rester bien près de moi! On va sortir par la porte de derrière, contourner la foule et aller jusqu'au cinéma où l'on sera en sécurité.

 Ils s'accrochèrent à moi et nous descendîmes dans le théâtre . J'ouvris la porte et une bouffée d'air nous enveloppa. Tout était en couleur flash et en lumière et des paillettes tombaient du ciel au ralentit pendant que nous 3 étions en noir en blanc. C'était l'illusion qui faisait ça et je dois avouer que c'est assez étrange les premières fois. J'attrapai les mains de mes amis et déploya mes ailes pour décoller. Nous survolâmes la masse humaine et vis l'air colérique d'Alexandre qui avait vu à travers mon illusion.

Je reposai mes amis sur le parking du cinéma, nous avions retrouvé nos couleurs et celles de la vie aussi, les paillettes ne tombaient plus. Je remontai mes manches, repliai mes ailes et commençai à me ronger les ongles. Dana m'arrêta, je leur expliquai le passage à l'infirmerie. Isaac saisit mes bras et observa mes tatouages pendant que Dana me promit d'être prudente. Il était 2h30 du matin et aucun de nous n'avait envie de dormir.

à suivre...