Chapitre 17: Délivrance

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J'écoutais en boucle les chansons Flesh et Super psycho love de Simon Curtis en pensant au doc' (vas voir les traductions tu comprendras). Je n'en pouvais plus, ma volonté faiblissait à mesure que je m'ouvrais les veines pour faire couler le sang. Soudain le doc' rentra et baissa le son de ma musique. Je le regardai avec exaspération, il me souleva et me positionna sur ses jambes. Il saisit mes cheveux et me tira la tête en arrière, sortit de la poche de sa blouse une cuillère cassé et aiguisé et caressa mon visage avec.


- Alors petite poupée, tu veux encore me quitter? J'ai trouvé ce magnifique objet coller sous ma banquette.[il effleura mon cou avec ses lèvres] Si tu savais comment je me sens frustré de t'avoir là à porté de pointe et de ne pouvoir l'enfoncer en toi. Et tu sais pourquoi?


Je fis non de la tête et la penchai pour que l'arme s'y enfonce. Le pervers la remis dans sa poche et me dis:


- Pardon je vais trop loin. Dis moi mon jouet cette nuit je t'ai entendu prononcer le nom "Dana", parles moi d'elle ça m'intéresse! C'est qui? Ta chérie, une personnalité, un animal?


Je me laissai tomber sur le sol et sanglota.


- Ne parles pas d'elle comme ça sale monstre! Je refuse que tu souilles sa personne comme tu l'as fait avec tout ceux qui me sont chers! hurlais je

- Hm je vois que j'ai touché une corde sensible. N'oublies pas que je suis plus fort que toi et que nous passerons encore beaucoup de temps délicieux ensemble, souria-t-il, au final tu craqueras comme à chaque fois. Tu finiras par me parler d'elle et tu le sais.

- Sors d'ici, laisses moi pitié arrêtes de me harceler! le suppliais je

- Tu as gagné quelques temps de répit princesse.


Et il sortit en riant. J'enfonçai ma tête dans l'oreiller et hurlai dedans un long moment avant de le noyer de mes larmes. Je me relevai au moment où la porte s'ouvrait, une infirmière m'annonça que quelqu'un voulait me voir. Je l'envoyai chier en disant que je ne voulais voir personne, c'est alors qu'une voix joyeuse faillit arrêter mon cœur: "Merci toi aussi tu m'as manqué ma belle!".

Je sautai vers la porte et l'ouvris en grand, oui mon cœur allait exploser. Dana! Dana! Dana! Dieu existe, Dieu m'est venu en aide! Je m'écroulai dans ses bras et la serrai, elle me rendit mon câlin avec passion. L'infirmière nous laissa avec un regard mauvais, je ne voyais pas pourquoi puisque la caméra nous empêcherait de parler normalement.


- Si tu savais comment c'est agréable de te voir et te toucher!

- J'imagine, regardes toi tu es toute triste. Allez pleure tu pisseras moins et en plus t'es trop mignonne quand t'es comme ça. plaisanta-t-elle


Nous pouffâmes ensemble, elle me tendis un mouchoir et je me mouchai. Je la vis jeter un coup d'œil à la caméra et réfléchir.

- Par contre ma belle je ne vais pas pouvoir rester longtemps...

- Non pitié restes!

- T'inquiètes je reviendrai très vite!


Elle farfouilla dans son sac et sortit une bouteille d'eau. Elle en but quelques gorgées et m'en proposa mais je refusai. Elle me gronda doucement comme quoi il était important que je boive beaucoup d'eau. Mon esprit fonctionnait à toute vitesse, si Dana était là au bout de si longtemps c'était pour une bonne raison. Je sentais que tout ce qu'elle me disait était important, la caméra m'empêchait de lui poser des questions alors je fis confiance à mon instinct. Je saisis la bouteille et avala l'eau à grande gorgée. Il n'y avait rien dedans de suspect pour que cette bouteille se retrouve dans ma chambre après un contrôle. Etrangement cette eau me faisait du bien, tellement de bien que je finis la bouteille en entier. Dana sourit avant de sortir une autre bouteille et de la poser sur mon bureau. Elle m'embrassa chaleureusement et sortit de ma prison en me promettant de revenir rapidement. Je la regardai partir à regret. Le doc' ne vint pas m'emmerder et j'eu mon repas et mes cachets comme d'habitude.

Au milieu de la nuit j'avais l'impression que quelque chose me parlait dans ma tête mais quelque chose de très abstrait et de très très lointain. Je regardai la bouteille d'eau poser sur la table, je repensai aux paroles de ma meilleure amie et à son regard insistant. Je la saisis et bus avec empressement tout le liquide de vie, plus je buvais et plus le signal dans ma tête devenait clair et précis. Quand j'avalai la dernière goute le signal cessa. J'attendis un peu mes sens en alerte; je devais rester calme et ne transmettre aucun signe qui pourrait me trahir à la caméra. Je m'allongeai sur mon lit et ferma les yeux pour mieux me concentrer. Mais la sensation ne revint pas, cependant je sentais quelque chose changer dans mon corps. Le lendemain le docteur lâcha avec mécontentement un sac sur mon bureau et me lança une lettre.


- Qu'est ce qui t'arrives doc'?

- Mon supérieur m'a menacer de te retirer à moi.

-[expression de joie] Pourquoi?

- Il trouve que je vais trop loin dans mes méthodes et il veut que j'arrête de t'isoler du monde extérieur . Alors je te donne ces affaires qui ont été déposé pour toi il y à quelque temps. Ne cherche pas, chaque chose a été contrôlé minutieusement!


Et il sortit, j'ouvris la lettre. C'était l'écriture de Ludovic, je lus attentivement la lettre et compris pourquoi le doc' était aussi contrarié et ne me l'avais pas donné avant: il était retranscrit tous nos moments intimes et des mots d'amour. Je serrai le bout de papier contre mon cœur et le relus sans cesse. Je la pliai et la rangeai sous mon oreiller, je m'intéressai alors au gros sac de sport poser sur mon bureau. Je le saisis et me réinstalla sur mon lit. J'en sortis un jean noir ample, un espèce de corset avec de la dentelle, mon kéffié, mes doc martens et un gilet à capuche de Ludovic, il y avait son parfum dessus. Dans le fond du sac il y avait plusieurs bouteilles d'eau, un dvd de Twilight et une lampe de poche. Je pris les affaires et les rangea soigneusement dans mon armoire. Je repris la lettre et la relus encore. Mon regard fut attiré par des lettres. Je reconnaissais dans les phrases des codes que j'utilisais avec Dana. Je me concentrai et fis mon possible pour tromper la caméra. En même temps que je déchiffrais la lettre je buvais de l'eau, au bout de quelques minutes le message m'apparus en entier. "N.E..P.R.E.N.D..P.A.S..M.E.D.I.C.A.M.E.N.T.S..B.O.I.S..L.E.A.U". Je sortis de ma chambre et allai demander une cigarette à un aide soignant. Je la fumai et regardai le doc' qui se dirigeait vers moi.

Ca faisait trois jours que j'avais reçus les affaires et que je n'avalais pas les cachets; je les mettais dans ma bouche et les crachais dans le trous que j'avais fais dans mon oreiller. Je finis de boire la dernière bouteille à 3h du matin quand la sensation se faisait ressentir. Je m'asseyai par terre et me concentrai pour saisir mentalement le signal. Quand enfin je le captai je sentis mon esprit s'ouvrir en grand et j'entendis doucement cet air qui me fis sourire et pleurer de joie:Tic tac tic tac suis le lapin blanc ne sois pas en retard ou la reine de cœur prendra le tient comme repas prend le thé chez le chapelier avant de sombrer dans la folie et la corruption



à suivre...

Obsession d'un AngeHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin