Comment polir une perle [WenZhou]

Deuil

La météo d'aujourd'hui est parfaite pour des funérailles

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Le lit est froid et solitaire, ce qui fait frissonner Wen Ke Xing lorsqu'il se réveille lentement. Son bras droit se tend automatiquement vers l'espace vide à côté de lui et il soupire lourdement, son cœur souffrant plus qu'un peu. Les robes funéraires blanches, commandées spécialement et toutes neuves, sont suspendues à côté du lit, mais il refuse de les regarder. Refusant de commencer un autre jour sans Zhou Zi Shu, il tire les couvertures juste sous ses yeux et fixe le tissu rouge qui recouvre le haut du cadre du lit.

Cela fait des jours et il n'y a aucun signe de Zhou Zi Shu. Cela ne faisait pas partie du plan. Évidemment, Zhou Zi Shu n'était pas censé revenir ouvertement. Cependant, il était toujours censé se présenter après son retour à Wu Ying. Wen Ke Xing avait vérifié tout signe de vie près de leur cascade, chaque matin et chaque soir depuis son retour après la bataille, mais il n'avait rien trouvé de particulier. Pas de lettre, pas de message, pas même une empreinte de pas.

Il fixe le même endroit pour la troisième matinée consécutive, cette faille dans le tissu causée lors d'une de leurs séances nocturnes de double cultivation la semaine d'avant. Wen Ke Xing essaie de ne pas s'inquiéter et échoue lamentablement. C'est lorsqu'il n'est entouré de personne que tous les "et si" s'immiscent dans son cœur et dans son esprit. Et si j'étais arrivé à temps ? Et si tu étais vraiment blessé ? Et si ce n'était pas de la comédie ? Et si tu étais vraiment mort ?

Il se repasse tout dans la tête, encore et encore et encore. Il a l'impression de devenir fou. Les visions sont nettes, ses sens sont exacerbés par le qi qui circule dans ses méridiens alors qu'il utilise son QingGong pour courir vers Zhou Zi Shu. Mais cette stupide femme le couvrait en grande partie. Même sa stupide tresse couvrait une partie de son visage. Cette femme... qui était cette femme ? Il y avait beaucoup de sang, mais il s'écoulait de la profonde coupure dans son dos. Une coupure que Wen Ke Xing a supposée être fatale.

Vous êtes tombés de la falaise ensemble. Elle t'a entraîné dans sa chute ? Elle n'est pas morte ? Tu t'occupes d'elle ? Non, elle ne serait pas plus importante que notre plan. Wen Ke Xing savait que Zhou Zi Shu voulait être là pour la révélation quand elle se produirait. Alors qu'est-ce que j'ai manqué ? Tu t'es accroché à cette femme et ensuite tu as tué le fantôme en noir avec Bai Yi.

Non, Wen Ke Xing ne pouvait pas voir ce qu'il avait manqué. Ils avaient échangé le signe que le moment était propice, mais il n'avait pas vu d'autres signes après ça. Ils s'étaient regardés une fraction de seconde avant que Zhou Zi Shu ne trébuche en arrière par-dessus bord, mais Wen Ke Xing ne pouvait voir aucune détresse ou douleur chez son homme. Il n'avait même pas cligné des yeux une seule fois, il était en paix. Il avait l'air de penser que tout allait bien se passer. Il n'y avait pas de message du genre "Ok, ça y est, je simule ma mort maintenant". Au moment de sa "mort", il était censé ne rien faire.

Mais ce sentiment dans son cœur ne voulait pas le quitter. C'est pourquoi il avait continué à envoyer de plus en plus de fantômes pour retrouver son corps. Bien sûr, il voulait " enterrer officiellement " Nu Zhuren, mais aussi, pour lui-même - juste pour s'assurer que tous ses " et si " ne s'étaient pas réellement produits. Et jusqu'à présent, les fantômes n'avaient rien trouvé. Ils n'avaient même pas trouvé la femme. Juste des tas et des tas d'assassins qui avaient été rejetés plus loin sur la rivière.

Donc, Wen Ke Xing essayait de ne pas s'inquiéter - trop. Il s'occupait en jouant son rôle de mari en deuil, paraissant désemparé en permanence. Enfin, désemparé et meurtrier. Il était toujours le Guigu Guzhu. Il ne pouvait pas paraître aussi faible devant les démons.