Comment polir une perle [WenZhou]

Transformation

La distraction d'aujourd'hui est sponsorisée par Daiyu

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"Lao Wen." Les yeux de Zhou Xu sont fixés sur l'homme dont il entoure les hanches.

Les yeux de Wen Ke Xing, cependant, transpercent la fourmi dont il peut si facilement mettre fin à la vie d'un simple coup de poignet. Pourquoi pas ? Je l'ai fait tellement de fois auparavant.

"Lao Wen." La voix de Zhou Xu est calme mais ferme, il place les paumes de ses mains sur ses joues, tournant le visage de Wen Ke Xing vers lui. En regardant dans ces yeux noirs, il peut voir le changement subtil sur les côtés, le transformant lentement en Dieu de la Mort du plateau, le Guzhu de leurs nuits de noces, l'homme qui aime le goût de son sang.

Sa voix est toujours aussi assurée, ses yeux ne cillent pas, il répète, "Lao Wen, laisse-la partir."

"Pourquoi ?" En regardant dans ceux couleur noisette, le froid mordant qui traverse ses méridiens et gèle presque son cœur, ralentit. Les deux forces luttant pour en prendre le contrôle, Wen Ke Xing continue, "Elle est à moi pour faire ce que j'en veux."

Sentant la transformation et la lutte à l'intérieur de son homme, Zhou Xu reste ferme, calme et constant, "Lao Wen, laisse-la partir."

Lâchant la froide joue droite, Zhou Xu trace sa main le long de la manche soyeuse jusqu'à ce qu'il atteigne ces doigts froids et fins qui sont étroitement enroulés autour de la gorge de Daiyu. En détournant son regard de ces yeux noirs, froids et détachés pour regarder Daiyu, il peut voir qu'elle reste immobile, ses orteils atteignant tout juste le sol. Bien que ses yeux commencent à se dilater, ils sont étrangement calmes et concentrés sur Wen Ke Xing.

Zhou Xu relâche lentement un doigt à la fois, sachant très bien qu'il ne pourrait pas le faire si Wen Ke Xing ne le laissait pas faire. Daiyu tombe sur le sol, ses jambes l'abandonnent instantanément et elle se retrouve à genoux, haletante et toussant. Elle tend la main vers sa gorge, ses mains pâles couvrant l'ecchymose en forme d'empreinte de main qui se forme déjà.

"Daiyu, pars."

Levant les yeux vers Zhou Xu, ses yeux sont calmes et sa voix n'est qu'un murmure : "Nu Zhuren ?"

"Daiyu, je t'ai dit de partir maintenant. Tu vas retourner à Wu Ying avec Gu Guniang demain."

"Nu Zhuren, je..."

"Ne me parle pas. Je t'ai dit de partir."

"..." Boudeuse, elle se lève lentement et regarde la nourriture qui est éparpillée avec les assiettes et les bols cassés. Avec un soupir, elle pince ses lèvres en une ligne fine, puis se tourne et sort par la porte.

Les yeux fixés sur ces yeux noirs meurtriers, Zhou Xu écoute les pas qui s'éloignent sur la passerelle en bois à l'extérieur, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le silence, pas même le bruit de leur respiration.

Les jambes de Zhou Xu sont toujours enroulées autour de la taille de Wen Ke Xing, se déplaçant lentement au rythme de sa respiration lente. Ils restent ainsi en silence pendant un moment, jusqu'à ce que les lèvres de Wen Ke Xing s'écrasent soudainement sur les siennes.

Fébrilement.

Affamées.

Violemment.

Zhou Xu lâche sa prise autour des hanches, glissant vers le bas en repoussant Wen Ke Xing, la voix toujours calme et ferme. "Non."

S'avançant pour prendre ce qu'il veut, Wen Ke Xing place ses bras de chaque côté de Zhou Xu pour tenter de le piéger sur place. Sans un mot, il se presse contre lui, cherchant sa bouche.