Le désespoir mène parfois l'être humain à faire des choix... somme toute improbables. Car, quoi qu'on en dise, il existe des chemins qui ne devraient jamais être empruntés.
Encore moins lorsque l'on a tout perdu. Mais, ironiquement, n'est-ce pas là...
A/N : A partir de ce chapitre, des allusions à Storm Bringer seront faites, comme je l'avais mentionné dans un précédent chapitre. Pour suivre, il faut connaître l'intrigue dans les grandes lignes -puisque je ne vais pas m'attarder dessus, mais ceux qui m'ont répondu m'ont assuré que c'était bon pour eux... Alors voilà ! Bonne lecture à vous~
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Après sa journée tout sauf reposante, la seule envie qu'il avait était celle de se jeter dans son lit, ou même de prendre un bon bain chaud jusqu'à s'endormir dedans. Il était vingt-deux heures trente, et fort heureusement il avait suffisamment avancé dans son travail pour être en mesure de rentrer chez lui ce jour-là.
La surprise que lui avaient faite ses camarades, en fêtant son premier anniversaire d'appartenance à la Mafia, lui avait momentanément fait oublier le stress de son quotidien. Mais également le fait que Zoey, depuis la veille, ne l'avait pas contacté.
Elle était connue pour n'utiliser son téléphone que lorsque cela était nécessaire, alors il n'était pas vraiment étonnant que la brune ne lui ait encore rien écrit. Mais, avec le cadeau qu'il lui avait offert, il avait pensé qu'elle l'appellerait pour le remercier, même brièvement. Peut-être n'avait-elle pas trouvé le cadeau, peut-être n'avait-elle pas eu le temps, ou peut-être n'avait-elle pas osé le "déranger"?
Ou bien, tout simplement, peut-être n'avait-elle pas apprécié son présent?
Frustré au possible, ne sachant quelle hypothèse était la bonne, Chuuya avait sans même s'en rendre compte rangé sa moto dans son garage, monté les étages jusqu'à son appartement grâce à l'ascenseur, et avait poussé un soupir de soulagement en arrivant devant sa porte d'entrée.
La main sur la poignée, cependant, il s'était figé. Du son filtrait à travers la porte, le panneau en bois massif étouffant les notes d'une musique entraînante qu'il ne reconnu pas. Mais ce n'était pas cela le plus important.
Avait-il oublié d'éteindre la télévision ou son poste de radio avant de partir ce matin-là? Ou, deuxième option, quelqu'un se trouvait-il actuellement dans son appartement? Si oui, était-il doué de mauvaises ou de bonnes intentions?
Il n'arrivait pas à comprendre comment, dans un bâtiment aussi sécurisé que celui dans lequel il vivait, quelqu'un avait pu rentrer clandestinement de la sorte. Il avait également une alarme d'installée, qui devait en principe se déclencher à partir du moment où l'on entrait en forçant une porte ou une fenêtre.
Soit l'intru était extrêmement doué et précautionneux... Soit il avait, sans que Chuuya ne sache comment, obtenu un double de ses clés.
Ce fut à cet instant qu'un évènement en particulier lui revint en mémoire, dans un flash d'une fraction de seconde seulement. Récemment, alors qu'il était au travail, son trousseau de clé avait soudainement disparu, envolé de ses poches pourtant bien fermées. Il avait eu beau chercher partout, il ne l'avait pas retrouvé, et avait dû se rabattre sur son double, qui se trouvait bien évidemment dans son appartement. Le serrurier était intervenu, non sans lui avoir demandé une belle somme d'argent au passage, bien plus que son expertise ne valait normalement.
