Chapitre 14 partie 4 (fin de chapitre)

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Malgré son côté un peu chaotique l'attaque aurait pu bien plus mal se passer. C'était un avertissement, toujours se méfier même de la proie la plus inoffensive en apparence. Paradoxalement Jean craignait maintenant pour la santé de sa victime, elle semblait toujours incapable de respirer normalement mais au moins n'était-elle pas trop bruyante. En attendant de savoir si elle allait mourir asphyxiée par son gaz ou pas, il lui arracha son sac qu'elle tenait toujours et entreprit de l'explorer.

La première chose intéressante qu'il y dégota fut une bouteille d'eau minéral, il en profita pour se rincer les yeux. Mais à part une petite somme en liquide il ne trouva rien d'autre d'utile. S'intéressant de nouveau à sa victime qui semblait aller un peu mieux, il l'éclaira d'un coup de portable. Elle portait plusieurs bagues et un collier qui pouvait être en or et qu'il lui retira.

Ce n'était pas tant la valeur des objets qui l'intéressait, il les jetterait dans les égouts plus tard. Mais il voulait éviter qu'elle ne le blesse avec en se débattant. Ça aussi il l'a appris grâce aux séries. Et puis la police perdrait peut-être son temps à les chercher chez un receleur. Pas que l'idée de les vendre lui déplairait, mais il n'avait aucune idée de qui aller voir et aucune envie de se faire attraper à cause de vulgaires babioles, fussent-elles en or massif.

– Je vous en prie, j'ai une fille... prenez ce que vous voulez et laissez-moi, entendit-il soudain murmurer.

Sa voie était toute éraillée et pleine d'une terreur presque palpable, plus sexy qu'aucune autre qu'il ait jamais entendu. Elle était prête et lui aussi. Il se laissa tomber sur elle, lui arrachant un cri rauque, avant de lui écarter les jambes en déchirant partiellement sa jupe et son collant.

– Si elle tient de sa mère je veux bien la rencontrer, lui susurra-t-il en se frottant langoureusement contre elle.

Il la sentit frémir de terreur, être parcourue de chair de poule, et cela l'enivra plus que tout l'alcool de la veille. Puis il lui plaqua la pointe du tournevis sur la gorge, jusqu'à en faire perler du sang, avant de lui ordonner de se taire. De son autre main il arracha ce qu'il supposait être un string, vu la minceur du tissu. Cochonne la bourgeoise pour porter ça à son âge ! allait-elle retrouver un amant ? Il le lui demanda tout en baissant son pantalon, elle refusa de répondre ce qui était un aveu en soi. Alors il enfila un préservatif prêt à l'emploi sorti de sa poche, avant de la pénétrer violemment. Elle poussa un cri et il la fit taire de deux coups de manche de tournevis en plein sur le nez qu'il lui cassa sans doute.

Elle continua à se débattre mais ça ne le dérangeait pas, bien au contraire. Cramponné à son corps, agrippé à ses seins, il prit son élan et s'enfonça rapidement en elle. Avant de ralentir la cadence mais d'y aller plus âprement, sans aucune pitié car seul son plaisir comptait.

Elle n'était plus qu'un objet entre ses mains, elle n'avait même jamais été autre chose. L'orgasme ne fut pas long à venir, violent, fulgurant, il le laissa essoufflé. En reprenant sa respiration Jean réalisa que cela faisait un moment qu'il n'avait pas baisé. Toutes ces tentatives précédentes avaient été interrompues depuis sa première victime. Enfin il avait pu conclure et avec une vidéo à l'appui. Restait à finir de manière magistrale la soirée.

Des voies se firent soudain entendre, plusieurs personnes avaient une discussion animée et se rapprochaient. Sous lui il sentit la femme se tendre et eu juste le temps de lui plaquer une main gantée sur la bouche. Il s'efforça de l'immobiliser mais ses jambes fouettaient le sol. Afin de libérer sa main il lui plante le tournevis dans l'épaule droite, l'enfonçant profondément dans sa chair. Puis il se saisit du spray défensif et le lui plonge violemment la bouche. De ses mains libres il pouvait maintenant l'immobiliser le temps que les gêneurs passent. Ceux-ci étaient de toute façon trop accaparés par leur discussion pour prêter attention à de faibles bruissements derrière la barrière végétale.

Le Tueur du 18-25Où les histoires vivent. Découvrez maintenant