Everlasting [Twelve Months 2]

7. Vending Machine

Jeonghan observa les quelques pièces dans ses mains comme s'il s'attendait à ce qu'elles se démultiplient mais rien ne se produisit.

Ses yeux brûlaient et son corps pesait trois tonnes.Et il n'avait pas assez de won pour se payer sa putain de boisson énergisée.

Il voulait crever.

« Bordel de merde... » murmura-t-il en collant son front à la vitre du distributeur de boissons. « Foutus partiels. »

Il se redressa, fixant son reflet. Il avait l'air pathétique. Ses cheveux ressemblaient à un nid d'oiseau, il ne dormait qu'une ou deux heures par nuit donc ses yeux étaient horriblement cernés et son teint était grisâtre.

Les partiels approchaient et, comme il avait naturellement pris du retard dans ses révisions, il devait négliger sa santé en faveur de celle de ses notes.

Il baissa à nouveau les yeux vers sa main, espérant encore un miracle.

« Il te manque combien ? » quelqu'un lui dit, tout proche de son oreille.

Il fit un bond, se tournant vers son interlocuteur. Il posa une main sur son cœur.

« Oh mon dieu, Seungcheol ! »

Son petit-ami lui fit un sourire amusé. Il posa parmi les autres pièces les quelques centimes manquant.

Jeonghan lui tapa l'épaule.

« Tu n'as pas le droit d'être là ! »

C'était l'aile littéraire. Les étudiants en médecine ne pouvaient pas venir ici comme ça ; il fallait un passe.

« Comment t'es entré ?

- Il est possible que j'ai choppé un première année à l'entrée et que je l'ai forcé à me faire rentrer avec lui. » il fit une petite grimace, l'air par du tout gêné ou désolé.

Jeonghan soupira, involontairement amusé par Seungcheol.

Il lui fit un baiser sur la joue et inséra les pièces dans la machine.

Il vit du coin de l'œil Seungcheol vérifier l'heure sur sa montre.

« Tu dois y aller. » dit-il en glissant sa main dans la sienne « On se voit demain ? »

Seungcheol l'embrassa.

« Courage pour tes partiels, Hanie. »

*

« Premièrement, je suis le meilleur employé. Deuxièmement, comment oses-tu ? »

Marc éclata de rire. Ses mèches blondes bondissant dans tous les sens.

Jeonghan l'observa, satisfait de lui-même de l'avoir fait rire.

Quelques passants leur jetèrent des coups d'œil intrigués et il leur sourit poliment.

Marc se calma, il reprit : « Je ne suis quand-même pas si drôle.

- Un peu quand-même. »

Quand Marc l'avait appelé la veille, Jeonghan pensait que ce serait pour prendre des nouvelles du dossier. Il ne s'attendait pas à ce que son collègue lui demande s'il était libre le lendemain pour le déjeuner. Un peu surpris, Jeonghan avait tout de même accepté ; Marc et ses autres collègues lui manquaient un peu, à vrai dire.

Ils s'étaient rejoints devant l'hôpital et avaient choisi de s'installer dans un café quelques rues plus loin.

« Tout se passe bien, au bureau ? Quand tu m'as appelé hier, j'ai cru qu'il y avait un problème.