Dating Gina

24 𝗅 Scott

Elle hocha la tête et me suivit vers mon bureau alors que j'essayais de détourner mes yeux d'elle. Elle avait l'air incroyable. Ses cheveux étaient encore mouillés, ses jambes exposées, le t-shirt lui allait mieux qu'il ne pourrait jamais me paraître.

— Tiens, je lui ai tendu un dossier et elle s'est assise sur le bord du lit, pendant que je tournais ma chaise pour lui faire face.

Mes yeux se posèrent sur ses jambes alors qu'elle s'asseyait. La matière du vêtement remonte naturellement et sa peau douce se dévoile.

— Donc, nous devrions commencer par les enzymes ? suggéra-t-elle, me faisant lever rapidement les yeux vers elle, juste à temps pour voir son regard se détourner du journal vers moi.

— Euh, ouais bien sûr, ai-je hoché la tête, ne saisissant pas complètement de quoi elle parlait.

Il y avait une sensation au creux de mon estomac, une sensation qui me rapprochait d'elle. Me faisant remarquer chaque petit mouvement qu'elle faisait. La façon dont elle plissait le nez quand elle se concentrait, la façon agacée dont elle plaçait une mèche de cheveux derrière son oreille quand elle tombait constamment, et la rondeur de ses lèvres qui me parlaient. Il n'y avait rien de plus que je voulais que de me pencher en avant pour l'embrasser.

— D'accord, alors dois-je le faire ou le feras-tu ? demanda-t-elle, me faisant revenir dans la conversation.

Clignant des yeux confus, j'ai tiré ma lèvre entre mes dents.

— Faire quoi ? bégayai-je timidement.

Elle soupira et laissa tomber les papiers à côté d'elle sur le lit.

— Je pensais que tu voulais faire ça, grogna-t-elle. Tu ne me prête même pas attention.

Soupirant doucement, je jetai les papiers sur mon bureau, les laissant s'éparpiller en désordre.

— Pourquoi ne pas faire autre chose, puis revenir à ça ? j'ai demandé.

Elle hésita.

— Comme quoi ?

- On pourrait s'amuser ? je souris, mordant ma lèvre de façon séduisante.

Elle s'est moquée.

— Je ne tomberais pas une nouvelle fois dans le panneau. Tu diras sans doute "Je suggérais que nous jouions à un jeu ennuyeux, ooh tu es tellement sale d'esprit"

J'ai secoué la tête.

— Non, je voulais parler de sexe cette fois.

— Scott ! gémit-elle en prenant un oreiller et en me frappant au visage.

— Aïe ! criai-je, me frottant le nez alors qu'elle me regardait. D'accord, allons dans le jardin, souris-je. Tu vas aimer, c'est joli.

Elle soupira mais se leva, me laissant la conduire dans mon jardin. Nous nous sommes dépêchés de descendre les escaliers et de traverser la maison, avant que je ne pousse les portes arrière révélant notre immense jardin.

Nous avons d'abord rencontré une piscine, puis une pelouse étendue comme un petit champ avec différents arbres fruitiers décorant les côtés et des fleurs colorant magnifiquement l'endroit.

— Oh mon Dieu, c'est magnifique ! souffla-t-elle alors que nous sortions près de la piscine.

J'ai fourré mes mains dans mes poches et je l'ai regardée avec un sourire sur mon visage alors qu'elle regardait tendrement.

— Tu apprécies ces choses tellement plus que n'importe qui d'autre, murmurai-je doucement.

Elle s'est tournée vers moi, rencontrant mon regard.

— Il y a beaucoup à apprécier.

J'ai fait un sourire narquois en saisissant l'occasion.

— Ouais, je suis vraiment incroyable. Je sais que tu m'apprécies.

Gémissant bruyamment, elle poussa ma poitrine, me prenant au dépourvu et me faisant retomber dans la piscine. Je laissai échapper un bruit de surprise alors que je tombais dans l'eau, une forte éclaboussure retentit alors qu'elle haletait. J'ai nagé jusqu'à la surface, les yeux écarquillés alors que je la regardais bouche bée, seulement pour qu'elle éclate d'un doux rire.

— Oh mon Dieu ! cria-t-elle en riant hystériquement. Tu devrais sortir, maintenant, sourit-elle en se remettant de son rire.

Elle a levé la main, la plaçant sur mon bras.

— Tu vas attraper un rhume.

La chaleur de sa main rayonnait en moi. Mon regard tomba lentement sur sa main alors que le moment d'intimité semblait arrêter le temps.

Elle inclina la tête, confuse.

— Qu'est-ce qui ne va pas ? elle a demandé, Est-ce que ça va ?

Je me retournai vers elle, sortant de mon étourdissement,

— Ouais, laissai-je échapper en attrapant discrètement sa main. Quoi qu'il en soit, soupirai-je, essayant de surmonter ce qu'elle me faisait ressentir, tu es celle qui m'a poussée à l'intérieur.

Elle rit à nouveau alors que nous commencions à rentrer dans la maison.

— Ouais, mais c'était assez drôle.

J'ai de nouveau roulé des yeux.

— Non, ce n'était pas le cas.

Elle soupira bruyamment.

— J'aurais dû le filmer.

— D'accord, peu importe, souris-je alors que nous montions les escaliers jusqu'à ma chambre. Je vais chercher une serviette, criai-je en me dirigeant vers la salle de bain, attrapant une serviette sur le portant.

— Ouais, d'accord... murmura-t-elle, semblant soudainement distraite.

Enfilant ma chemise par-dessus ma tête, je me séchai avec la serviette et marchai curieusement vers elle.

— Qu'est-ce qui ne va pas ? lui demandai-je en la regardant regarder distraitement son téléphone.

Elle souffla d'agacement en jetant son téléphone par terre. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise alors qu'elle s'effondrait sur le lit, la tête entre les mains.

— Est-ce que tu vas bien ? demandai-je en me précipitant vers elle et en décrochant le téléphone.

-—C'est Ben, soupira-t-elle, mes entrailles se glaçant de nervosité.

— Qu'est-ce qu'il a fait ? ai-je demandé, mon extérieur froid alors que je plaçais le téléphone sur le lit à côté d'elle.

— Il n'arrête pas de m'envoyer des textos, marmonna-t-elle en se laissant tomber sur le lit de frustration.

J'inspirai brusquement alors que le t-shirt remontait sur ses jambes, sa peau douce exposée sous les lumières blanches. Détournant mon regard, je grimpai sur le lit à côté d'elle, m'allongeant à sa gauche.

— Que dit-il ? demandai-je en fixant le plafond avec elle.

— Il n'arrête pas de dire qu'il ne sait pas ce qu'il a fait de mal. Il veut savoir si j'irais toujours à un rendez-vous avec lui.

Ma tête s'est retournée pour lui faire face et je me suis hissé sur mon avant-bras.

— Tu veux y aller ? demandai-je désespérément.

Elle se tourna pour me faire face avec surprise.

— Non, bien sûr que non, se moqua-t-elle. Pourquoi devrais-je ?

Les mots se sont arrêtés dans ma gorge alors que je la regardais dans les yeux. Je ne pouvais qu'entendre les battements de mon cœur alors que je me sentais me pencher plus près d'elle, observant la rondeur et le rose de ses lèvres. Son regard s'adoucit, ses pupilles se dilatèrent alors qu'elle s'empêchait de s'éloigner, et ma main se leva lentement sur sa cuisse nue, effleurant lentement sa peau. Elle frissonna légèrement, alors que ses propres mains montaient sur ma poitrine nue, et je me trouvais incapable d'attendre plus longtemps alors que je me penchais en avant et pressais mes lèvres sur les siennes.