La Belle et Le Criminel

† ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 38 †

PDV Aeron

Toujours garder espoir.

Nous n'avons pas eu de lumière depuis tellement longtemps que je commence à croire Mila lorsqu'elle dit que nous allons nous transformer en vampire. D'autant qu'il ne nous reste pratiquement plus d'eau.

La faim se fait ressentir, nous sommes épuisés bien que nous passons notre temps à rester allongé. Mon cerveau est plus lent à réfléchir, j'ai l'impression de flotter dans mon propre corps. Cependant, ce n'est pas sur un nuage que je flotte, la torture ne le permet pas. Mon corps me gratte, ce qui est bon signe car cela signe que les plaies cicatrices mais je ne peux ni m'allonger sur le dos ni sur le côté.

Pour l'instant, il n'y a aucune indication d'infection. Je sais que Mila s'est occupé de moi bien que ce moment est flou, je me rappelle seulement de quelques brides par-ci par-là comme la sensation de ses mains et son chantonnement.

Depuis le baiser, notre dynamique a changé. Nous avons fait un pas en avant pour finalement en faire deux en arrière. J'ai du mal à la comprendre. C'est une énigme que je n'arrive pas à résoudre et ça m'agace. Elle s'est renfermée sur elle-même et reste la plupart du temps silencieuse alors qu'avant s'était la première à lancer les conversation. Et malgré moi, ça me dérange.

Qu'est-ce que j'ai fais de mal ?

Je ne regrette pas mon acte, bien au contraire, mais je me demande si elle était vraiment prête pour se tournant. Dans mon monde, rien n'est rationnel. Les codes et les conventions habituelles sont jeter aux ordures alors j'ai réussi à accepter que j'apprécie Mila, parce qu'avant d'être une conséquence elle est une personne. Je l'ai kidnapper sans la connaître, sans la considérer elle. J'ai occulter le fait qu'elle était humaine, comme moi, et à la manière d'un boomerang ça revient dessus. Je ne risque plus d'oublier.

La lumière revient soudainement. Elle agresse mes rétines et créer des points devant mes yeux.

— Ils auraient pu prévenir, souffle Mila.

Je grogne mon accord.

Quelques minutes plus tard la porte s'ouvre. La pirate, encore et toujours elle. J'essaye de réfréner mes envies meurtrières quand je vois son sourire sadique mais c'est impossible. Je me redresse et sers mes poings pour éviter de faire un geste stupide.

Elle est entouré de deux gardes et elle a raison de se protéger puisque la rage ça donne une force insoupçonné. Savoir qu'un moment ou un autre son moment viendra me détend légèrement. Cependant, jamais je ne pourrais oublier le rire de cette connasse lorsque sa cigarette s'est enfoncée dans ma peau.

Mila m'a expliqué qu'elle lui a fait subir le même traitement, est rien de d'y penser mon sang se transforme en lave. Je ne veux pas seulement lui rendre la monnaie de sa pièce, je veux que la souffrance s'imprime dans son corps et qu'elle oublie la sensation du bien-être. La torturer jusqu'à ce que sa voix et son esprit se brise. Jusqu'à ce qu'elle devienne un pantin avec lequel je peux jouer. Puis lorsque je me serai lassé d'elle, je l'étranglerai à main nu et je savourerai la lumière de vie qui s'éteindra dans ses yeux.

Néanmoins, pour que tout ceci se produise il faut que reste réfléchis, et que mes actions soit pensé. Mon point fort a toujours été mon cerveau et non mon cœur. Il est temps que je reprenne les rennes de mes émotions.

— Menottez-le, et amenez-le moi, aboie t-elle à ses hommes de mains.

Je me lève et laisse emporter dans la salle d'interrogatoire. Je n'ai pas dis plus que ce que je pouvais lors du dernier entretient musclé et ça va être pareil. Je ne trahirai jamais mon gang, je préfère m'arracher mon cerveau.