† ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 19 (2) †

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Les escargots c'est mignons alors pourquoi les français les mangent ?

C'est le moment idéal pour que les renforts arrivent !

Lorsqu'il enlève ses mains pour les mettre dans mes cheveux, j'en profite pour tourner la tête sur le côte pour essayer d'échapper à sa bouche et je lui souffle précipitamment :

— Mes surprises ne vont vraiment pas tarder, autant les attendre avant de rentrer dans le vif du sujet.

Je crois l'entendre grogner qu'il n'aime pas attendre. Tant pis pour lui, il attendre jusqu'à ce que les Tango Blast arrivent.

Alors que j'essaye toujours de me décoller de sa prise, je le sens prendre tous mes cheveux dans son poing avant de tirer dessus. Je crie de surprise, ces derniers qui ont déjà été maltraités ne le supportent pas, ce qui a pour résultat de me donner un vif mal de crâne. Je crois que mon cuivre chevelu est en train de s'enflammer.

Qu'est-ce qu'ils ont tous avec mes cheveux ? Je vais vraiment finir chauve.

Son autre main se place autour de ma gorge, et commence à serrer progressivement. Certaines filles aiment ça, personnellement je déteste : ce faire violenter ce n'est pas trop mon délire. Le positif c'est que sa bouche s'est définitivement éloignée de mon visage, à présent il me regarde droit dans les yeux. Son regard est fou, il a l'air de prendre un malin plaisir à me soumettre.

— Les chiennes comme toi aiment quand ça fait mal hein ?!

La minute est largement dépassée, ça serait bien qu'ils fassent leur entrée maintenant. Je commence à sérieusement paniquer, Granos à l'air d'un vrai taré et les renforts sont aux abonnés absents.

Alors que les larmes me montent au yeux, je griffe ses bras et à je rassemble ma salive pour lui cracher au visage. Il lâche mes cheveux et essuie mon crachat avec un grand sourire. Il lui manque définitivement une case.

— Lâche-moi grand malade, dis-je d'une voix rocque à cause du manque d'air.

— Tu veux que je te lâche, je hoche la tête, très bien !

Lorsqu'il me lâche et je n'ai même pas le temps de réagir qu'il jette mon corps sur son dos, j'ai donc la tête en bas et les fesses en l'air.

— Tu as es une vilaine fille, affirme-t-il en me claquant mes fesses assez fort pour laisser une marque.

Je crois que je n'ai jamais vécu de situation aussi humiliante. Les larmes coulent maintenant abondamment sur mes joues et ma respiration est de plus en plus saccadées. J'ai beau crier à en perdre la voix et le taper avec mes poings abîmés sur son dos, je n'ai même pas l'impression que ça le touche. Mes phalanges déjà torturés commencent à se ré-ouvrir, le sang chaud s'échappe de ma peau pour imbiber le tissus.

Je vais être violé, cette pensée tourne en boucle dans ma tête.

J'arrête de crier et de le taper pour reprendre un peu d'énergie avant le combat final. Il est bien plus lourd et plus fort que moi, s'il veut me violer j'aurai besoin de toute mon énergie pour le repousser.

Le bruit de la porte qui s'ouvre et claque contre le mur retenti dans la pièce. Je tourne la tête et vois de nombreuses nouvelles paires de chaussures.

Pitié univers, fait que ce soit les Tango Blast.

— Lâche-la, ordonne une voix masculine.

Les renforts sont arrivés, il était temps ! Ça me donne envie de pleurer de fois, je n'ai jamais été aussi contente de les voir.

— Si tu veux un conseil, dégagez ! Répondit Granos.

La Belle et Le CriminelDove le storie prendono vita. Scoprilo ora