Chapitre 8, Part 1 : Amber et la ville hors d'atteinte (Une belle rencontre)

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Amber avait été impressionnée par l'héroïsme dont avait fait preuve Willis devant le danger. Elle savait qu'elle lui ressemblait beaucoup et qu'elle serait prête à se mettre en danger s'il fallait aider un personnage de ses fictions. Pour elle, ces personnages avaient toujours eu quelque chose de réel. C'étaient des personnes à part entière qui vivaient dans un monde différent du sien. Elle voulait trouver d'autres mondes semblables à ceux qu'elle avait déjà visité : des mondes magiques où le mystère et le danger planent à vue d'œil. Rien, ni personne ne pourra l'empêcher de faire ce qui semblait être son devoir ...

Amber devait rendre le livre « Le prince oublié » de Victor Dicken à la médiathèque. Voulant garder un exemplaire sur sa table de chevet, elle décida d'aller l'acheter en librairie. Le vendeur proposa un second livre « La ville hors d'atteinte » de Lina Cassiopée à moins 50%. C'était le même genre de roman que le premier.

Amber lut le début du résumé suivant : « Dans une ville où la magie est plus que présente, vivent des êtres surnaturels. Cette ville est hors d'atteinte des humains. Seuls ceux qui possèdent des pouvoirs peuvent y accéder. C'est un endroit qui possède aussi des propriétés guérisseuses spectaculaires. Aujourd'hui,  ce n'est qu'une vieille légende racontée aux enfants avant qu'ils ne s'endorment. Peu de personnes y croient. C'est un mythe farfelu pour beaucoup d'adultes car personne ne l'a encore trouvée. Existe-t-elle réellement ? »

Pour Amber, ce résumé était très accrocheur. Elle voulait déjà y plonger. Elle accepta l'offre du vendeur et rentra en quatrième vitesse chez elle.

Elle s'enferma à double tour dans sa chambre. Elle regarda la couverture, on y voyait une source d'eau mystérieuse de couleur blanche-violette qui étincelait de mille paillettes magiques. Tout autour de cette eau mystérieuse, des sorcières y montaient la garde. Cette source magique avait l'air d'être bien gardée et loin de tout.

Elle lut ensuite les premières lignes du texte :« Une vieille légende raconte l'existence d'une ville hors d'atteinte nommée Alcancia. Dans cette ville, une eau mystérieuse guérit les malades. Personne ne l'a encore trouvée. Deux jeunes filles, des jumelles du nom de Maria et Maeva sont désespérément à la recherche de la porte menant à cette ville. Elle vont de villes en villes, de pays en pays mais elles n'ont encore rien trouvé. Maeva est souffrante, elle a un cancer en phase terminale qu'on ne peut plus soigner. Sa jumelle veut la sauver et est prête à tout pour y arriver. Seulement pour trouver la porte qui mène à Alcancia, il faut des pouvoirs magiques.Maria et Maeva n'ont que quinze ans, elles n'ont pas de pouvoirs à leur connaissance. Mais elles sont pressées par le temps. Maeva a plus que trois mois de vie devant elle. Sa maladie pourra-t-elle être une raison suffisante pour que les portes s'ouvrent malgré tout ?... »

Amber doit imaginer les deux jumelles. Jusqu'à présent, elle n'avait eu à imaginer que des pays ou des lieux précis. A chaque fois, il y  avait une première de couverture ou une belle description qui l'avait aidée à se projeter. Ici, elle doit représenter dans sa tête les jumelles sans savoir vraiment à quoi elles ressemblent. Il n'y a aucune description dans les premières lignes. Autant vous dire que l'exercice est bien plus compliqué qu'elle ne le pensait. Elle ne sait pas où elle atterrira mais elle espère que tout se passera bien. Elle ferme ses yeux et se concentre sur sa respiration. Elle pense à deux jumelles complètement identiques qui se ressemblent trait pour trait. Une image nette lui vient instinctivement :une des deux jumelles porte l'autre à bout de force.

Elle est immédiatement projetée en douceur dans un terrain de sport abandonné au milieu de nulle part. Elle se retrouve devant Maria, la jumelle en bonne santé. Elle voit Maria essayer de porter sa sœur jumelle qui a l'air de souffrir. Maria et Maeva ont toutes les deux les yeux verts émeraude. Maria a de longs cheveux blonds dorés qui brillent au soleil. Par contre, Maeva porte un foulard sur la tête pour cacher sa perte de cheveux. Mis à part les cheveux, elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Elles ont la même peau basanée avec une tache de naissance rouge au niveau du bas de l'oreille gauche.

Amber's Stories [En cours de réécriture de plusieurs chapitres]Kde žijí příběhy. Začni objevovat