Partie 1 - Chapitre 15

1.2K 47 0
                                    

- Tu n'as pas été sage Ila.

La voix de César ne me disait rien qui vaille. Elle était remplie de fureur, et teintée d'un désir assourdissant.

J'étais une abrutie finie.

Je m'étais faite avoir comme un petit animal blessé.

Après être montée dans le bateau, j'avais cru que tout était fini et que j'allais enfin réussir à me tirer d'ici.

Ce n'était pas sans me douter du signal d'alarme lorsque César s'était rendu compte que je n'étais pas là.

J'étais montée dans le bateau à 6h. A 7h, il était venu me chercher dans la maison des filles. C'était une terrible coïncidence, jamais je n'aurais cru qu'il m'aurait convié alors que nous avions passé la nuit ensemble.

Quand les filles ne m'avaient pas trouvé, il ne lui a pas fallu longtemps pour qu'il comprenne.

Mon comportement de la veille lui avait eut être mis la puce à l'oreille. Pendant des semaines, j'avais refusé son contact, puis je lui sautais dessus, lui offrant une nuit passionnée. Et le lendemain, je n'étais plus là.

Sa main se promena sur mon corps et s'arrêta sur mes fesses.

Il avait appelé le conducteur du bateau à 8h, se doutant que je ne m'étais pas aventurée de nuit dans la jungle.

- Enlève ton short s'il-te-plaît, me demanda-t-il, avec un ton qui semblait être plus une obligation.

A 22h, j'étais arrivée ici, ligotée par le conducteur du bateau. Je l'avais supplié de ne pas me droguer. Et étonnamment, il m'avait écouté. Depuis vingt minutes, j'étais coincée dans la salle au canapé vert.

Je défis mon short et le fis glisser le long de mes jambes. Avant même de l'avoir enjambé, César plaqua mon ventre contre son bureau. Je tentais de me relever mais il m'en empêcha.

- César! L'implorai-je.

- Personne ne sait qu'on t'a retrouvée, me souffla-t-il durement dans l'oreille.

- Et alors!? Demandai-je avec agacement.

- Cela signifie que je peux faire tout ce que je veux de toi et personne n'en saura rien, me répondit-il.

Je sentais qu'un mauvais et terrible sourire était plaqué sur son visage. Une pointe de peur monta. Était-il capable du pire, comme du meilleur qu'il m'avait donné la veille?

- Tu verras, mes punitions sont assez spéciales...

Sans que je ne m'y attende, il frappa violemment mes fesses.

- César! Criai-je avec effroi.

- Je t'assure que tu vas crier mon nom, ricana César.

Il posa sa main autour de mon cou et embrassa mon crâne.

- Qu'est ce que tu vas faire? Lui demandai-je avec anxiété.

J'avais peur. Peur de son regard dans lequel se mêlait de la rage et du désir. J'ignorais en quoi consistait sa punition. Mais elle semblait typique de la colonie: synonyme de sexe et de domination.

- Allonge-toi ma belle, me glissa-t-il presque avec douceur.

Il claqua une nouvelle fois mes fesses et je tressautais.

- Est-ce que tu vas rester avec moi? 

ColoniaWhere stories live. Discover now