Particule

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Voilà la particule du chapitre 1 de ma fiction les '' quatre tâches d'encre''. Ce n' est pas corrigé du tout mais vu le temps que je mets pour oublier, je le ferai plus tard dans la partie officielle.

Depuis mon arrivé en Corée quand j'étais petit, vers mes quatre ans si je me souviens bien. De toute façon je n'ai pas de souvenirs de mon pays d'origine. C'est à ce moment là, où ma vie est devenue un enfer jusqu'à maintenant. Il faut pas que je repense au passé, je ne peux rien y faire, ni changer quoi que ce soit. Je dois sortir de mon appartement, il faut que je prenne l'air, je ne me sens pas bien, je ne suis pas sortis depuis quinze jours. Je me lève, mes pieds shootent dans des canettes vides de soda qui jonchent le sol taché, et salis parles miettes. Ce sol est à mon image...La culpabilité de mes laisser-aller me ronge. Je me décide de ranger un minimum. Je ne veux pas me voir, je ne veux pas faire face à mes travers, je ne veux pas me rendre compte de ce que je dégage. Je dois masquer ces traces, je ne peux pas les effacer mais seulement, les recouvrir. c'est hideux.

Je ferme la porte derrière moi, sans perdre de temps de me cache dans la capuche de ma veste noir, qui est pas très chaude pour la saison encore fraiche du printemps. Je descends les escaliers encore trempés et glissant dû à l'averse qui a eu lieu plus tôt. Je me laisse mon corps me porter où il veut, cela n'a pas d'importance. je m'en fous de toute façon, j'aime pas cette ville, ce pays, il y n'a rien à voir, ce n'est pas fait pour moi. Alors peu importe où je trouve, cela sera sans intérêt; tout est fade. Dans les rues, je me fais bousculer par l'empressement des gens, comme une boule de flipper , je me cogne d'une personne à l'autre, qui ne me remarque même pas dans cette foule pressées par le temps et le travail. Je me laisse également emporter par cette vague humaine, l'as ,je ni attache pas d'importance , ni de résistance. Je suis tellement fin qu'il y a plus de chance que je me face mal tout seul en résistant. La résistance ne sert à rien, ça n'apporte rien de bon. Ne rien faire est toujours la solution, et attendre que cela passe.

Ayant trouvé refuge sur l'un des nombreux ponts de la ville, le Seongsan Bridge à Seoul , dans l'ouest de la ville. Ce pont se trouve souvent immergé lors des fortes pluies, ce qui ne va pas tarder, tout comme moi. A cette heure, le pont est illuminé par de simple lampadaire, il n'y a pas les jets d'eau colorés par ce temps. J'observi les remous de la rivière Han et les passants à l'extrémité du pond, au niveau des quais. j'imagine leurs vies, où il vont ? D'où est ce qu'ils viennent ? Pourquoi ils sont si pressé par la vie? Après quoi ils courent tous ? Est ce que quelqu'un les attend en rentrant le soir ? Dans l'horizon, je remarque les buildings apparaitre grâce aux lumières qui s'allument une à une lumières jusqu'à créer un petit univers, dont les reflets s'inscrivent sur l'eau; les gens rentre chez eux à cette heure-ci. La lune aussi est présente, ce croissant de lune est très lumineux, Elle aussi, pose son reflet légèrement déformé sur la surface de l'eau. Ici, malgré les voitures qui passent derrière moi, je me sens coupé du monde, je me sens déjà comme ça en temps normal mais c'est encore plus évident ici. De là où je me trouve, on peut voir que toutes les personnes dans cette foule qui ont un but, cependant ce n'est pas mon cas. Je suis le boulet que traine la société, qu'on pointe du doigt ou qu'on laisse errer dans un coin. Je ne sais pas depuis combien de temps que je suis ici, mais ça ne fait rien, je n'ai pas de responsabilité à tenir; personne ne m'attend. L'obscurité qui englobe la ville me fait penser à de sombres moments du passé qui viennent m'assaillir. Je prends ma tête dans mes mains et me frotte, comme pour me débarrasser de la saleté que je suis, je tente de calmer ce brouhaha, les voix de ces personnes que je hais, dont j'ai peur. Je revois leurs regards sur moi, arrêter... arrêter de me regarder, laissez moi. je ne suis rien alors pourquoi vous vous acharnez sur moi? J'entends cette voix, celle qui me terrifie le plus, celle qui m'accuse de tout les malheurs passé de ce pays. Je les revois, ces enfants devant moi, qui me pointent du doigt, qui ce moquent pendant que j'étais en pleure dans un coin de la classe. Je m'agrippe à ma rampe et tente de respirer profondément pour stopper mon essoufflement. A cette instant, je sens la rampe vibrer entre mes doigts et me rappel à l'ordre. Je relève la tête, intrigué, le léger vent séchant mes yeux. Au loin, je vois quelqu'un qui tente de se hisser sur la rampe depuis un fauteuil roulant mais en vain. Son but est pas difficile à comprendre. Je ne tarde pas plus à me hater, je cours jusqu'à lui, mes pas claquant dans les flaques d'eaux. Je le tire de la barrière de toute mes forces en arrière, il retomba par terre, se cognant contre son siège qui le fait rouler en arrière. Essoufflé nous nous regardons, pas un ne sort comme pour remettre de l'ordre dans nos esprits. J'en profite pour l'observer un peu. c'est un jeune, je ne pourrais pas dire son âge, les cheveux brun, bien coiffé, qui retombent sur ses sourcils et sur ses yeux. comme une grande partie des coréens, le coeur des lèvres bien prononcé, une peau assez clair malgré la lumière jaune vieillissante des lampadaire du pont, ses habits son des marque à la mode chez les adolescents , c'est au moment où je remarque la finesse de ses jambes, que ses pleures m'interpellent et brisent le silence qu'il y avait entre nous Ses pleures me fontt penser à un enfant qui vient de tomber de vélo. Sa détresse me donne un pincement au coeur.

- Lève toi.

Il continue pleurer mais en me regardant cette foi. c'est perturbant. J'ai l'impression de me voir par les yeux de ces gens. Je réitère ma demande sur un ton moins concilliant mais plus encouragent , il n'est pas faible, il le peut, je le sais. il ne dois pas abandonner.

- Je suis un putain d'handicapé! -Cris t-il avec rage. Comment veux-tu que je me lève!?

Je suis surpris par son ton mais d'un autre, ça me prouve qu'il reste de la force en lui. Je lui rapproche son siège près de lui.

- Tu as des bras n'est ce pas? Alors qu'est ce qui t'empêche d'avancer ? Rien! Alors lève toi! -Fis-je fermement mais d'une voix qui reste douce.

Je continue à le pousser, à l'encourager , il n'est pas si faible qu'il peut le penser , il est plus indépendante qu'il crois; j'en suis sûr. Il peut se lever ,du moins il peut aller sur sa chaise seul. Ses larmes continuent de couler pendant quelque minutes avant qu'il ne se décide à bouger, Le froid et l'humidité du sol commence à le gêner et mouiller ses vêtements. D'un bras, il tient son siège et l'autre il se pousse et se tient comme sur de barres parallèles sur les petits accoudoirs. Une fois assis, non sans quelques difficultés. Je me poste devant lui, il me regardant dans les yeux perplexe, ne comprenant sûrement pas pourquoi je lui fais vivre ça et qui je suis; Je dois être bien étrange à ses yeux.

- Je m'appelle Katsunan Kuga , je suis japonais. -Me présentais-je en lui tendant la main se qui n'est pas habituel.
Je pense que vous avez compris de qui Kuga est inspiré XD

Un Crétin De Trop(terminé) Where stories live. Discover now