Romance à la grecque

By lenouchebjc

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Dana a les cheveux bruns ondulés, les yeux bleus, grande... une vrai grecque!. Mais depuis 5 ans, elle vit en... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Epilogue
Un petit mot...
Nouvelle histoire!
Playlist

Chapitre 54

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By lenouchebjc







Je suis revenue à la fête. Je me faufilais parmi le foule sous le regard de la famille Santos. Ils m'ont vu les premiers et ils m'ont immédiatement foudroyé du regard. J'avais oublié que j'avais insulté le petit Théo chérie. Forcément, sa famille ne va pas aimé cet affront. Je ne le regrette pas. J'aurai pu être plus méchante. Je détournais le regard de leurs partis de la table pour me concentre sur celle où était ma famille. Certaines places étaient vides. Celle de mon père, de Elena qui dansait sur la piste avec mon frère et Côme et bien sur, celle de Dimitri. Je fus déçu. Pourtant, j'aurai du savoir qu'il se serait éclipser. Il ne devait pas se sentir à sa place et je le comprends. Si il avait été là, à ce moment précis, j'aurai été prête à laisser tomber les barrières que j'avais monté autour de moi. Je serai peut-être allé le voir pour parler lui. Mais il n'est plus là. Ca doit être le destin. Je suis remontée sur l'estrade et je me suis approchée de ma mère. Elle m'a dévisagé et elle a ouvert en grand ses bras. Les mères comprennent toujours tout. J'ai couru m'y réfugier.

- Je suis désolée, m'excusai-je en pleurant (encore). Je suis désolée d'être partie.

Je ne sais pas si je parlais d'être partie il y a 5 ans ou d'être parti il y a un mois. Je m'excusais pour les deux, probablement. Iris s'est accroupie en face de moi et elle a commencé à me caresser les cheveux.

- Je suis désolée de vous avoir mis Dimitri dans les pattes, dis-je en sanglotant. C'était égoïste de ma part de vous avoir demander de veiller sur lui tous ça parce que je ne pouvais pas.

- Au contraire Dana, me contredit Iris d'une voix douce. Il m'a aidé. On l'apprécie beaucoup et même si il est bien chiant quelques fois, il n'est absolument pas dérangeant. Ce n'est pas un enfant! Ce n'est pas un poids pour nous! Qui t'as mis cette idée dans la tête?

- Papa.

Elles se sont toutes les deux regarder. Leurs cerveaux étaient connectés. Malheureusement, mon cerveau n'était absolument pas connecté avec elles. Je ne peux donc pas savoir à quoi elles pensent.

- Ne l'écoute pas, soupira ma mère. Ton père est... ton père. Peu importe ce qui pense de Dimitri. Ce qui compte c'est ce que toi, tu ressens.

- Dana, qu'est-ce que tu vas faire? me demanda Iris.

- Comment ça?

- Tu ne vas quand même pas rester dans cette état là. Tu ne vas pas revenir sur tes erreurs pendant la fête de mon bébé?

- Euhhh...

- Non. Tu vas arrêter de regarder le passé et tu vas t'ouvrir au futur. Tu vas tout de suite sécher tes larmes mon bébé, continua ma mère. Tu crois que ça ferais plaisir à Dimitri de te voir comme ça?

- Oh maman tu sais, il s'en fiche qu'elle soit comme ça, déclara Iris comme si je n'étais pas là.

- Tu as raison, dit ma mère en souriant. Peu importe sa tête, il l'aimera quand même. Il voudrait juste la voir heureuse et souriante. Elle est belle quand elle sourit.

- Ouais, approuva Iris.

- Il m'aime toujours vous pensez? demandai-je d'une petite voix. Même si je l'ai laissé? Même si ça fait un mois qu'on est séparée?

- Tu plaisantes! s'exclama ma sœur. Il ne t'aime pas. Il est tout simplement fou de toi. Comment tu ne peux pas le voir? Ca se repère à des milliers de kilomètres bordel!

Au fond de moi, je le sais. Je voulais juste qu'on me rassure. Que quelqu'un me le confirme.

- Maintenant, viens avec moi.

Iris prit mes mains et me releva. Bras dessus, bras dessous, on se dirigea vers les toilettes de la mairie. La musique était tellement forte que je n'entendais rien de ce qu'elle me disait si elle ne criait pas. J'ai tourné la tête à gauche et c'est là que je remarquais le grand-père de Théo. Le fameux Méres. Il était à la même table que mes grands-parents. Juste à coté de l'estrade. Il faisait encore plus flipper avec son costume entièrement noir. On entra dans les toilettes pour tomber sur une femme avec un nez tré allongé avec un regard glacial. J'en étais désolée pour elle. Iris, qui semblait la connaitre, lui fit un signe de tête et un sourire forcé. Une fois la femme sortie, je m'assis sur le lavabo et je me laissais bichonner par ma sœur.

- C'était qui? demandai-je curieuse.

- La mère de Théo.

- Elle a un...

Et je mimai son grand nez allongé. Iris éclata de rire.

- Ouais. Je peux te dire que c'est une peau de vache.

- Telle mère telle fils... Pardon, m'excusai-je en me mordant la lèvre inférieur.

- Y a pas de soucis Dana, dit-elle en essuyant mes yeux avec du papiers toilettes mouillés. Je sais qui j'ai épousé.

J'étais triste pour elle. Elle semble être coincé avec un monstre.

- D'ailleurs, où est-il?

- Il danse avec sa pouf, soupira-t-elle.

- Je suis désolée, m'excusai-je.

- Je préfère qu'il s'occupe avec elle qu'avec moi, déclara-t-elle en détournant le regard. Tu sais? Je crois que je vais demander le divorce. J'en ai marre de la vie que je mène.

- Je crois que c'est la meilleure des décisions, approuvai-je en lui prenant sa main libre. Dis-moi, qui t'as mise cette idée là dans la tête? Je te connais Iris, tu n'aurais pas penser à ça avant. Tu es tellement forte. Tu aurais préféré rester avec lui rien que pour Côme.

- C'est Dimitri, avoua-t-elle. On en a discuté. Je t'avais dis qu'il m'avait aidé.

- Il est incroyable ce Dimitri, ricanai-je en levant les yeux au ciel.

- Tu as de la chance de l'avoir.

- Il ne m'appartient pas, lui rappelai-je. On ne s'appartient pas. On est plus ensemble.

- D'ici la fin de soirée vous serez à nouveau en couple, dit-elle confiante. Faut juste que tu mordes à l'hameçon et le reste suivra. Il est fou de toi. Il est déjà à toi de toute façon.  Et tu es déjà à lui aussi. Tu refuses juste de l'admettre.

- N'importe quoi!

- Tu as couché avec combien de mec à Paris en un mois? me demanda-t-elle.

Je n'ai pas répondu et elle a nouveau éclater de rire. L'épisode Will ne compte pas. On a pas couché ensemble de toute façon. C'était un acte désespéré. Un baiser qui s'est fait à cause de notre passé.

- Tu vois, dit-elle avec un sourire en coin. Tu n'as pas pu aller vers d'autre mec parce que tu lui appartiens. Tu es fou de lui, toi aussi.

J'ai levé les yeux au ciel au moment où elle avait fini d'enlever toutes les traces de maquillages de mon visage. Elle détacha mes cheveux. Ils étaient très long. Ils m'arrivaient jusqu'au coccyx. Ils étaient légèrement bouclés sur les pointes. J'étais au naturel. Elle sortit un tube de rouge à lèvre rouge de sa poche et elle m'en mit un peu sur la bouche.

- Bien alors maintenant nous allons devoir faire la fête, soupira-t-elle. Il faut qu'on montre à cette famille de coincé du cu qu'on sait s'amuser et que c'est pas leurs regards venimeux qu'il nous lance qui vous nous interdire de profiter!

- Iris! m'exclamai-je hilare. Ton vocabulaire voyons!

- Quoi? C'est la vérité non?

J'ai éclaté de rire et elle m'a tapé sur les fesses pour que j'avance. La musique battait son plein dehors. Un truc de dingue. J'ai pris la main d'Iris et on s'est dirigée vers la piste de danse. On se déhanchait comme à l'époque quand on allait en boite de nuit en cachette sans que nos parents le sachent. J'avais fais exprès de me mettre prés de Théo et de sa pouf rien que pour qu'il remarque que sa femme s'amuse très bien sans lui. Il était avec la même fille avec qui je l'avais surpris dans l'entrepôt. Quel enfoiré. On bougeait comme des folles et on faisait  des signes à Côme qui était sur les genoux de ma mère à présent. Mon père n'était pas revenu, Dimitri non plus. Niko et Elena s'était joint à nous ainsi que tous les plus jeunes du village ( et Pedro aussi, le seul petit vieux à danser sur de l'électro). La famille de Théo restait à l'heure place, continuant à boire et à discuter. J'étais heureuse. Le temps s'arrêtait et grâce à la musique, j'ai oublié mes problèmes. Je fermais les yeux et je chantais. Je profitais à fond. La musique a fini par s'arrêter.

- Vous êtes au top de la forme Pedro, déclara mon frère hilare.

- Est-ce que je vous ai dis que j'ai déjà dansé avec Fred Astair?

On l'a tous dévisagé. Puis il a éclaté de rire et on a compris que c'était faux.

- Très drôle, déclarai-je en levant les yeux au ciel.

Perdo me fit un clin d'œil. Une autre musique commença. Une de mes musiques préférés d'ailleurs. I Don't want to miss a thing de Aerosmith. Je n'ai pas trouvé le film si génial que ça mais la musique... elle est restée gravée à jamais dans mon esprit et dans mon cœur. J'allais me rasseoir quand on me tapota l'épaule. Je me retournais et je vis Adrian qui me regardait en souriant.

- Ca te dit une petite danse? me demanda-t-il les mains dans les poches.

Je ne pouvais pas lui dire non. Grâce à lui, j'avais eu le courage d'affronter ma famille et d'assister à un évènement merveilleux.

- Ce serait un honneur.

Il m'a pris la main pour que je le suive sur la piste de danse. On s'est mis à gauche et il a posé sa main sur ma hanche. Je lui suis reconnaissante de laisser un espace raisonnable entre nous. On est ami.

- Es-tu vraiment revenue que pour le baptême? me demanda-t-il en plongeant ses doux yeux bleus dans les miens.

- Pas seulement pour ça en effet, avouai-je.

Il me lançait un regard qui voulait dire: "détail un peu plus s'il-te-plait". Même si Adrian est un chef de gang, j'ai pleinement confiance en lui. Après tout, pourquoi m'aurait-il aidé? Plusieurs fois en plus. Alors je lui ai raconté ma découverte et le fait que j'ai été voir Méres pour avoir des explications.

- Mais Dana! s'exclama-t-il paniqué. Méres est un dingue! Il aurait pu donner l'ordre de t'exploser la cervelle rien que pour être venu chez lui! 

- Il ne sait pas que c'est moi, me défendis-je. J'étais déguisée.

- Et alors? Il pourrait très bien te reconnaitre seulement grâce à ton odeur! Surtout qu'elle est assez enivrante...

- Tu plaisantes? dis-je en faisant une grimace.

- Bien sur que non. C'était le rival de mon père. Je connais tout de lui. Je connais tous de son gang.

- Mais ils ne vont pas tenter quelques choses contre toi? m'inquiétais-je.

- Non, dit-il calme. Normalement non. On a un accord de paix. Si il ne se mêle pas de mes affaires, je ne me mêle pas des leurs. Mais alors attends une seconde...

Il tourna la tête de droite à gauche comme s'il cherchait quelqu'un.

- Putain, jura-t-il.

- Quoi? m'inquiétai-je.

- Il y a plusieurs membres des serpents noirs ici...

- Comment ça? dis-je d'une voix aigue. Meres est l'ancien chef des serpents noirs? Le groupe que tout les gens d'ici redoutent?

- Oui, soupira-t-il. Mais ne t'inquiète pas de ça.

- Comment veux-tu que je ne m'inquiète pas! m'exclamai-je en posant ma tête sur son épaule. Tu es entrain de me dire qu'on est encerclé par des gangsters !

- Calme-toi, me dit-il d'une voix douce. Ils ne sont peut-être pas là pour toi. Ils peuvent tout simplement être là pour surveiller les Santos. Rien de bien méchant.

- Pourquoi?

- Meres est redoutable. Pourtant, nombreux sont les chefs de gangs qui voudraient le voir tomber, m'expliqua-t-il. Si Meres meurt, Théo prendra sa place. Il a été formé pour ça toute sa vie. Malgré qu'il est habitué à la vie dans un gang, les premiers mois seront les plus durs pour lui. Il sera des plus vulnérables car il devra tout gérer. Il devra aussi prouver qu'il est digne d'être chef. Il y a des chances pour que certains gangs tentent des attaques contre lui. Si les serpents noirs n'existent plus, les petits gangs auront plus de place pour s'imposer.

- Comment peux-tu être mêlé à tous ça? lui demandai-je en posant ma tête sur son épaule.

- Je n'ai pas eu le choix comme la plupart des gens, avoua-t-il. Mon père est mort trop tôt. J'étais son unique enfant. J'étais obligé de prendre sa place.

- Tu es quelqu'un de bien, dis-je convaincue.

- J'essaye de l'être. J'essaye de faire de mon mieux que se soit au cœur du gang ou dans ma vie privée. Mais je ne suis pas blanc comme neige. J'ai fais des choses pas très propre...

- Je m'en fiche, soupirai-je. Pour moi, tu es quelqu'un de bien. Tu es mon ami.

- Je le serai toujours, soupira-t-il.

- Tu es encore amoureux de moi? lui demandai-je en me mordant l'intérieure de ma joue.

- Non. Je pense que je ne t'ai jamais aimé comme Dimitri peut t'aimer. Je t'aime en tant que protecteur. En tant qu'ami.

- Oui.

- Je suis trop bien de toute façon!

Je relevai la tête. Il était hilare. Je lui ai donné une tape l'épaule. Ca fait du bien de rire.

- Je vais m'occuper de tous ça, déclara-t-il en redevenant sérieux. Je vais appeler des gars au cas où.

- J'espère qu'il ne se passera rien, lâchai-je.

- Ne t'inquiète pas Dana, ils ne feront rien si il y a autant de monde.

- Et après?

- Je te protégerais. Je connais un tas de monde qui voudront le faire.

Il avait raison. Déclencher la bagarre devant plus de mille personne serait complétement débile. Ca n'empêche pas que j'ai pourtant peur. 

- Dana, il faut que tu fasses comme si de rien n'était, me murmura-t-il à l'oreille. S'ls pensent que tu sais quelques choses, ils n'hésiteront pas à passer à l'offensive. Pour eux, tu n'es rien. Reste ici avec la foule et surtout garde ton calme. D'accord?

J'ai acquiescé.

-Je m'occupe de tous, me promit-il.

Il me souriait et même si j'étais morte de trouille intérieurement, je savais que tout irait bien tant qu'il serait là. On continua à danser quelques secondes à peine avant que quelqu'un nous interrompe. Un homme grand et barbu venait de tapoter l'épaule de Adrian.

- Je crois que c'est à mon tour, déclara Dimitri en passant sa main nerveusement dans ses cheveux noirs.

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