Je me suis réveillée très tard, après le lever du jour. A cette heure là, Aymar jouait avec Kenza -Noor, déjà apprêtée après son bain rituel.
Lorsqu'il se rends compte que j'étais réveillée et que je les observais, il affiche un grand sourire.
- Aymar : bonjour mon amour. Bien réveillé ?
Il la repose ensuite dans son berceau une dizaine de minutes plus tard pour se rapprocher du lit.
- Aymar : comment te sens - tu aujourd'hui ?
( après un long baiser et toute la douceur du monde )
- Moi : je vais bien alhamdoulillah. Pourquoi tu ne m'a pas réveillée plutôt ?
- Aymar : tu avais besoin de te reposer, étant donné qu'elle nous a réveillé toute la nuit. Elle n'a pas cessé de réclamer du lait toutes les dix minutes.
- Aymar : c'est fou, ce qu'elle te ressemble de plus en plus.
- Moi : parce qu'elle est belle ?
- Aymar : plutôt parce qu'elle me rends complètement fou. ( avec un autre baiser )
Je sourris encore plus et il me ramène le petit déjeuner au lit, sur un plateau très bien décoré ; sans oublier les fleurs.
- Moi : .... et ça alors ?
- Moi : petit - déjeuner royal et attentions au lit. Tu as même été jusqu'à chercher des lotus Aymar.
- Aymar : tu allaites en ce moment, et donc tu dois être bien nourri mon amour.
- Moi : oui mais tu ne crois pas que tu exagères un peu ?
- Aymar : non pas du tout, parce que tu mérites que je me lève à 5h du matin pour te préparer le petit déjeuner et même bien plus que ça.
- Aymar : par contre je n'accepterai pas que tu laisses une seule miette dans l'assiette, autrement je penserai sérieusement que tu n'as pas aimé.
- Aymar : il te faut tout finir sans discuter, après quoi je te donnerai ton " bain " de la matinée.
- Aymar : j'aimerai bien qu'on sorte en ville après.
J'ai affiché un petit sourire que je n'ai pas pu contenir, avant de cacher mon visage avec ma chevelure. Le pire est qu'il ne voyait même pas le paradoxe dans ce qu'il venait de dire.
- Aymar : qui y'a t - il ? qu'est - ce qui te fais rire ?
- Moi : rien ...
- Aymar : tu trouves drôle et inapproprié le fait que je te lave n'est-ce pas?
- Moi : oui parce qu'aucun homme ne fait cela Aymar.
- Moi : tu n'es même pas censé entrer en contact avec ce sang impropre. Soubhan'allah...
- Aymar : je vais chercher un coran tout de suite et tu vas me monter le verset qui dis que je ne peux pas laver mon épouse.
- Moi : prendre plaisir sous la douche et laver les lochies de ta femme sont deux choses différentes Aymar.
- Moi : même si ce n'est pas dis clairement dans le coran, en tant que homme tu devrais comprendre qu'il y'a certaines choses que tu ne dois pas approcher ni toucher. Cela va de soi.
- Moi : parce que c'est impure, sans compter que tu vas également prier plus tard.
- Moi : même si tu te lave et que tu te purifie à chaque fois, j'ignore quoi en penser. Je n'ai pas suffisamment de savoir sur ce sujet, mais je sais que ce n'est pas approprié ça c'est certain.
- Aymar : dis - toi que je t'aime et que j'aime te toucher et te laver.
- Aymar : ou ça aussi tu vas me l'interdire Saranah ?
- Moi : ........ .......
( je ne réponds pas )
- Moi : si les gens arrivent à se rendre compte de ça, prépare toi à être jugé et moqué mon amour.
- Aymar : et qu'est - ce j'en ais à faire des médisances des gens ?
- Aymar : il ne me reste pas assez de temps à vivre pour me préoccuper des ragots extérieurs.
- Aymar : au delà de ça personne n'a payé ton mahr ( dot ) pour moi ; alors si j'ai envie de laver mon épouse, je la lave, un point c'est tout.
- Aymar : ce qui se passe dans notre intimité, reste à l'intérieur de ces quatre murs.
( puis il se lève du lit. Je senti que je l'avais quelque énervé avec mes paroles )
- Aymar : je suis de bonne humeur et je n'ai pas envie de m'énerver contre toi ce matin Saranah.
- Aymar : dès lors hâte toi de finir de prendre ton petit déjeuner.
- Aymar : je vais préparer ton bain à l'intérieur en attendant. Rejoins moi dès que tu as terminé.
Puis je l'observe traverser la pièce pour rentrer dans la salle de bain.
Soubhanallah... en voilà une autre histoire encore (...)
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Quelques heures plus tard
Après qu'il m'ais lavé et apprêtée, il récupère Kenza dans le porte - bébé avant de me prendre ma main. Nous sortons donc en ville pour nous promener en amoureux.
Nous y avons passé toute la journée d'ailleurs jusqu'en fin de soirée. A la tombée de la nuit, il décide qu'il était temps de rentrer et moi aussi car j'étais exténuée.
- Moi : merci pour cette journée spéciale et inoubliable mon amour. Ton pays est vraiment beau, je l'avoue.
- Aymar : comme ça, tu sais désormais que ce n'est pas que le Koweït qui est magnifique. l'Egypte aussi l'est.
- Moi : vas - y je peux voir que tu as toujours un égo aussi démesuré qu'avant.
( je le repousse donc plus loin )
- Aymar : qu'est - ce que tu crois ? j'éprouve une fierté à mort pour mon pays. Et puis promets moi une chose s'il te plaît.
- Moi : dis moi.
- Aymar : promets moi de ramener ma fille ici de temps à autre, lorsque je ne serai plus là. Ne la laisse pas oublier d'où vient son père ainsi que ses origines s'il te plaît.
- Aymar : et n'oublie pas non plus de lui dire à chaque seconde à quel point je l'aime et qu'elle est la seule chose que j'ai faite de bien dans ma vie ♥️
Ma mine change automatiquement et mon regard se réduis après qu'il ait prononcé ces mots.
- Aymar : qui y'a t - il ?
- Moi : ne me redis plus jamais une chose pareille s'il te plaît. Je ne veux pas penser au fait que tu t'éloignes un peu plus de moi, chaque jour qui passe .
- Moi : au contraire, laisse moi profiter de chaque seconde avec toi , comme si demain n'existe pas.
( il sourit un peu )
- Aymar : vas - y approche un peu. Je veux poser ma marque sur toi.
- Moi : au beau milieu de tout ce monde ?
- Aymar : qu'est-ce que tu me racontes.
( il se rapproche doucement de manière plus intime )
- Aymar : tu vois des gens toi ? parce que moi je ne vois personne.
- Aymar : ... seulement toi ❤