Voici la commande de @ImLeksia ^^ Bonne lecture !
NDA : Désolée pour l'absence de publication durant ces deux semaines, pour raisons personnelles je ne pouvais pas écrire ^^ Mais me revoici, et je compte bien achever les xReader qu'on m'a passés avant de rouvrir mon carnet de commandes !!
(p/g) = prénom du garçon (fils).
- Bonsoir mon grand ! sourit (t/p) en accueillant son fils.
- Salut maman, fit (p/g) en retirant ses chaussures.
La jeune femme posa son livre de cuisine et retira son tablier tandis que le petit (c/c) s'avançait dans la pièce, un grand sourire aux lèvres. Âgé de treize ans, (p/g) était un collégien peu méticuleux en matière d'études, mais malgré tout vif d'esprit. Il n'aimait pas aller à l'école et travailler, et il l'avait bien fait comprendre à sa mère en ramenant des bulletins que ses professeurs qualifiaient souvent de "médiocre", avec les commentaires "insolent" ou "endormi" pour toute louange.
Mais (t/p) n'en voulait pas trop à son garçon pour son comportement. Elle le voyait bien, il s'ennuyait en classe, il n'aimait pas étudier. Malgré cela, elle ne s'en faisait pas pour son avenir : à l'inverse de ses faibles résultats en devoirs, (p/g) excellait en travaux manuels en tous genres, et était très serviable quand il le voulait. Il saurait se débrouiller en faisant ce qu'il aimait, et c'était le principal aux yeux de sa mère célibataire. Il serait heureux, et elle serait heureuse pour lui.
- Je t'ai préparé une quiche pour ce soir, annonça-t-elle en ébouriffant ses cheveux en épis.
- Cool ! Avec quoi ?
- Hum... Ce qu'il restait dans le frigo, avoua (t/p), gênée. Des pâtes, du thon, un peu de fromage et des courgettes.
- Ah, c'est ta fameuse quiche-fin-de-mois ! rit (p/g).
- C'est ça... Désolée mon grand, je n'ai pas pu aller acheter autre chose...
- T'en fais pas maman, sourit-il en posant ses affaires sur le canapé. C'est pas de ta faute si ce connard paye pas sa pension alimentaire.
- Pas de gros mots (p/g), s'il-te-plaît, soupira-t-elle.
Elle vit son visage se renfrogner, mais il ne rétorqua rien. Le collégien se contenta de mettre la table en silence, probablement en train d'employer un vocabulaire fleurit en pensée contre son géniteur. Celui qui n'avait fait que leur pourrir la vie avant de partir du jour au lendemain, sans un mot. Celui à cause de qui la jeune femme travaillait trop et durement, celui qui l'avait trop fait pleurer, celui qui les avait abandonnés. (t/p) pensait la même chose que son fils à l'égard de cet homme, mais elle ne voulait pas pour autant l'entendre parler ainsi. Cela n'avait pas été facile d'élever un enfant seule, et joindre les deux bouts était parfois très dur, mais elle était fière de l'éducation qu'elle lui avait transmis, malgré tout ce que les gens pouvaient dire d'eux !
L'ambiance s'était un peu refroidie, alors (t/p) fut surprise d'entendre son fils engager la conversation :
- Je te l'ai pas dit mais... On a eu un nouveau prof principal aujourd'hui.
- Pour remplacer celle qui part en congé maternité ? s'intéressa-t-elle en coupant leur repas.
- Ouais. C'est marrant, il est tout petit ! Presque autant que toi, la charria-t-il gentiment.
- Pas possible ! rit-elle étonnée. Et il est comment, ce nouveau professeur ?
- Vachement sympa !
(t/p) marqua un temps d'arrêt, surprise par la réponse de son fils. (p/g), apprécier un enseignant ? C'était une première ! Elle sourit en l'écoutant raconter sa journée, les cours passionnants (pour une fois !) et les conseils avisés de ce nouveau prof.
- Et il s'appelle comment, ce super professeur ? demanda-t-elle.
- Euh... Shiota, je crois, dit (p/g). Eh, en plus il a recorrigé un de mes contrôles sur la robotique, alors qu'il n'était pas obligé !
- Et ça a donné quoi ?
- Il m'a dit que mes idées étaient très innovantes, même prometteuses ! Bon, apparemment c'était pas le sujet demandé, mais il était vachement positif ! s'enflamma le (c/c). Et tu sais quoi, il m'a re-noté, et devine combien j'ai eu !!
- Hum... Je ne sais pas... 50/100 ? espéra (t/p).
- Plus ! fit-il le regard brillant.
- Plus ? fit-elle surprise. Euh... 70/100, peut-être ?
- Non, plus ! Il m'a dit que mon devoir valait 85/100 !!
- 85 !! s'exclama sa mère. Mais c'est génial mon grand !
(t/p) se leva et contourna la table pour serrer (p/g) dans ses bras, très heureuse pour lui. Intérieurement, elle était aussi soulagée, mais cela elle le gardait pour elle.
- Je suis très fière de toi (p/g). Très, très fière.
- Moi aussi chui content maman, rit-il. Mais t'as pas besoin de m'étouffer comme ça !
- Si ! Et je vais aller voir ton professeur demain, pour le remercier ! Il doit être très fort !
- Ben pourquoi ? C'est pas lui qui a eu 85/100, hein.
- Je dis ça, parce qu'il est parvenu à te faire aimer les cours mon grand. Et ça, c'est une victoire qui vaut presque le 85/100 ! expliqua-t-elle enjouée.
- Si tu le dis ! sourit-il. J'peux avoir un dessert maintenant ? Le génie a faim !
- Tout de suite, espèce de morfale, s'amusa sa mère.
La soirée se déroula ensuite dans la bonne humeur, bien loin des sujets préoccupants qu'étaient le manque d'argent ou le père de (p/g). À deux dans leur petit appartement, ils profitaient de la vie autant que possible et se plaisaient dans leur cocon de bonheur.
(t/p) embrassa son fils sur le front pour lui souhaiter bonne nuit, habitude qu'il appréciait toujours malgré son âge. Elle esquissa un sourire en se couchant. À quoi pouvait bien ressembler ce professeur qui avait tant marqué (p/g) ? Il devait être impressionnant, et sûrement inspirer le respect, mais peut-être aussi être chaleureux et confiant. La jeune femme s'endormit paisiblement, avec une certaine hâte de voir se lever le jour suivant...
§§§
- Maman...
- Hm ? Haaah... bailla celle-ci pour toute réponse.
- T'étais pas obligée de venir dès ce matin, hein... souffla (p/g). C'est ton jour de congé, profite pour une fois. En plus t'as pas assez dormi.
- N'importe quoi... Je pète la forme ! rétorqua (t/p) en retenant un énième bâillement. Bon, elle est où ta classe ?
- T'es vraiment têtue ! Deuxième étage, salle 211. J'peux aller voir mes amis ?
- Vas-y mon grand, je saurai trouver, le rassura-t-elle d'un sourire.
Elle le regarda s'éloigner dans la cour du collège, un petit sourire aux lèvres. Le plus important n'était pas les notes à ses yeux. C'était que son enfant se soit trouvé des gens de confiance avec qui partager des expériences et passer du temps, qu'il s'amuse avec ses amis.
(t/p) s'engagea dans le bâtiment principal et tâcha de s'y orienter, comptant les étages puis les salles avec une certaine nostalgie :
- 203... 205... À tous les coups, c'est celle du fond, sourit-elle.
- Bonjour, je peux vous aider ? demanda quelqu'un dans son dos.
La (c/c) se retourna et se trouva nez à nez à un homme un peu plus grand qu'elle, au sourire amical. Il avait de cours cheveux d'un bleu ciel percutant, mais ses yeux tout aussi bleus brillaient de gentillesse et d'intelligence et fascinèrent (t/p).
- Oh, bonjour ! répondit-elle en souriant. Je cherche la classe de mon fils, il m'a indiqué la salle 211...
- C'est amusant ça, sourit-il à son tour. Je suis le professeur principal de cette classe. Que puis-je faire pour vous ?
- Vous êtes monsieur Shiota ? demanda-t-elle en serrant sa main avec énergie. Enchantée ! Je suis la mère de (p/g) !
- (p/g)... Ah oui ! s'exclama-t-il. Il m'a montré un devoir de robotique fascinant hier !
Sans trop savoir pourquoi, la jeune femme rougit. Elle était fière de voir que ce gentil professeur se souvenait de son fils, mais plus encore de l'entendre être félicité aussi ardemment ! Nagisa Shiota, quant à lui, se sentit un peu pataud face au visage rayonnant de cette parent d'élève. Ça ne devait pas être permis d'être aussi belle... Même Mme Pouffe n'égalait pas ce sourire désarmant. Ravie d'avoir trouvé son homme, (t/p) déclara alors :
- Oui, c'est pour cela que je voulais vous voir monsieur. Je tenais à vous remercier, du fond du cœur !
- Me remercier ? s'étonna Nagisa.
- Oui ! Vous êtes le premier à encourager ainsi (p/g), merci beaucoup !
- Le premier ? Pourtant votre fils détient des capacités dignes d'un excellent élève...
- Hum... Disons qu'il n'aime pas vraiment étudier, expliqua-t-elle en détournant les yeux. Mais je sais que s'il le voulait, il serait capable de beaucoup de choses.
- Vous ne le poussez pas à travailler ?
- Je préfère qu'il fasse ce qu'il aime, avoua (t/p). Tant qu'il est heureux, je ne me fais pas de soucis pour lui... Il trouvera sa voie par lui-même, cela le renforcera et lui fera savourer la vie.
- Je comprends, sourit le professeur.
Elle n'avait rien à voir avec lui et pourtant... Et pourtant ses paroles et son regard doux lui rappelaient Koro-sensei. Nagisa se sentit d'un coup plus serein, et lorsqu'il croisa de nouveau ses iris (c/y), il questionna impulsivement, s'étonnant lui-même :
- Ça vous dirait d'aller boire un café ? Après les cours je veux dire.
- Pourquoi pas, acquiesça-t-elle, contente de cette initiative.
Il lui plaisait bien ce prof ! Son regard profond était tendre et son sourire angélique la réconfortait aisément.
- Vous savez quoi ? dit-elle en riant soudainement.
- Non ? rit-il aussi, fasciné par son sourire envoûtant.
- Je suis d'accord avec (p/g)... Vous êtes vachement sympa !