Romance à la grecque

By lenouchebjc

157K 13.2K 450

Dana a les cheveux bruns ondulés, les yeux bleus, grande... une vrai grecque!. Mais depuis 5 ans, elle vit en... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Epilogue
Un petit mot...
Nouvelle histoire!
Playlist

Chapitre 21

2.1K 197 1
By lenouchebjc




Jésus Marie Joseph! Agnès est la mère de Rosalie? Jésus Marie Joseph! On a du sang anglais dans nos veines? Oh mon dieu! Pourquoi on me l'a jamais dit? Peut-être parce que personne ne le sait? Mise à part celui qui a rangé le cahier avec ceux de Rosalie, bien sur. Mais qui? Et Pedro est dans l'histoire? Wow. Donc, pour résumer: Agnès a un père inconnu anglais, elle écrit pour encourager sa fille et lui montrer l'exemple, Pedro était ami avec Rosalie alors que je ne lui ai jamais vu de ma vie lui adresser la parole, elle est heureuse sans être heureuse et... ROSALIE EST SA FILLE! J'ai du mal à comprendre pourquoi on ne m'a rien dit. On aurait pu m'informer quand même! Ou alors, vraiment personne ne le sait... Je me demande si quelqu'un a du lire les cahiers. Si également quelqu' un est au courant.

- Dana! hurla ma mère. On mange!

- Merde. J'arrive!

J'ai rangé le cahier sous mon oreiller avant de redescendre. J'ai saisis au passage les serviettes que ma mère me tendait pour l'aider avant de m'installer. J'étais la première. Puis Niko est venu s'asseoir à la place la plus éloignée et mon père juste à coté de moi. Il a voulu piqué une tomate lorsque quelqu'un sonna à la porte. Il grogna avant de se lever. J'avais une excellente occasion pour parler à mon frère. 30 secondes, top chronos.

- Niko, je tiens juste à te dire que je suis désolée et que je n'ai pas choisi ce qui m'est arrivée, déclarai-je. Je veux que tu arrêtes de me faire la tête parce que... tu me manques nom d'un chien!

- Arrêtes de le voir et tout redeviendra comme avant, dit-il. Crois-moi, ce sera mieux pour tout le monde.

J'allais riposter. Lui faire comprendre que rien ne pourrait redevenir comme avant mais mon père débarqua avec ma sœur, mon neveu et... mon sang se glaça. J'ai vraiment cru que j'allais me cacher sous la table. Cette pourriture en face de moi! Je me suis retenue pour ne pas le dégager a coup de pied dans le derrière. Comme par hasard, malgré le fait d'avoir prier pour que se soit ma sœur ou mon neveu qui s'installent à ma droite, Théo posa ses petites fesses tranquillement alors que je suis entrain de me retenir de l'étriper. Il se lança dans une discussion avec mon père sur le taux de criminalité qui avait augmenté dans la région lorsque ma mère arriva avec de succulents petit plat qu'elle tenait dans ses mains. Je salivais d'avance. Ils continuèrent de parler pendant que tous le monde se servait. Ils ont ensuite enchainés sur les sujets habituels comme les commérages du village ou bien les relations. Un bla bla incessant sur le fait que je sois toujours célibataire et que je n'ai pas d'enfant. Ils m'ont même soupçonné d'être stérile, pour vous dire à quel point c'est stupide! J'ai écouté en levant les yeux aux ciels quelques fois. Je me retenais de faire des remarques déplacés.

- Et pourquoi pas Adrian! déclara mon père ravi. Il est beau, gentil et...

- Riche? devinai-je. Et bien, ça ne m'intéresse pas.

- Pourquoi? Tu es la dernière de mes enfants à ne pas être marié! s'exclama-t-il. J'aimerai que tu le soit avant que j'ai cent ans!

Théo a ris à son ironie toute pourrie. C'était le seul d'ailleurs.

- Papa, ça fait des années que tu dis ça, déclara ma sœur. Tu vas pas mourir maintenant donc laisse-la vivre.

- D'accord, d'accord! Mais reconnaissez que Dana a toujours eu du mal avec les garçons... Je pense que tu es trop compliquée. Trop difficile. Les hommes ont besoin de fille qui se taisent. Surtout les grecs. Parce que, on ne va...

Je lui ai jeté un regard qui a du lui faire peur parce qu'il a fermé sa bouche. Ma mère l'engueula avec ma sœur pendant que je triturai la nappe de table histoire de calmer mes nerfs. Voilà! Comment voulez-vous que je ne m'énerve pas avec mon père? J'ai dans les 25 ans ( un âge convenable et toujours classé dans la catégorie jeune) et il me dit que je commence à me faire veille? Et lui il est quoi? Un vieux pruneau desséché de presque 60 ans?

- Papa, je crois que tu devrais tourner mille fois ta langue dans la bouche avant de dire des conneries pareils.

Je n'ai pas pu faire plus polie.

- Ce que veux dire ton père Dana, c'est que tu devrais commencer à te caser maintenant avant qu'il ne soit trop tard, déclara Théo. Je peux te présenter des cousins si tu veux parce que le mariage, c'est ce qu'il y a de plus beau et...

- Reste à ta place Theo! J'en ai rien à foutre de tes cousins! m'emportai-je. Quand à toi papa, tu n'as pas autre chose à foutre que de vouloir caser ta fille? Pitié, fous-moi la paix!

- Dana! s'exclamèrent ma sœur et ma mère en même temps.

Je me suis levée, renversant ma chaise au passage et je suis sortis dehors. J'étais en débardeur, sur le perron et un petit vent frais me glaçait la peau. J'en ai ma claque! Et ce lèche cu là! Le mariage est génial, patati patata... Ca l'a pas empêché de tromper ma sœur il me semble! J'ai besoin de boire, de me détendre. Oui, boire est très ( j'insiste bien là dessus) dangereux et mauvais mais j'en ai besoin. Je me suis alors dirigée vers le bar de la ville, seule et sans veste avec un pauvre billet de dix euros dans la poche. Je suis entrée comme dans un film de western. Je dois bien être une des rares femmes à y être entrée depuis plus de deux ans. Ils m'ont tous dévisagé. Je me suis assise au comptoir et j'ai commandé un verre de schnaps que j'ai bu d'une traite avant de demander au barman si j'étais vieille.

- Non, dit-il en frottant un verre. Tu es jolie comme un cœur, Dana.

- Trop aimable! Ressers-moi un verre tu veux.

Il l'a fait. Puis un autre et encore un avant que je commence un peu à divaguer. J'ai bien compris qu'il ne voulait plus me servir. Il connait mon père comme tous le monde dans ce foutu village. Il savait que si mon père apprenait que je venais me bourrer la gueule ici, il péterait un cable. J'ai beau avoir menacé le barman, il n'a pas voulu me resservir un dernier petit verre.

- Rentre chez toi ou j'appelle ton père, me menaça-t-il.

J'ai ricané avant de sortir dehors. J'avais extrêmement chaud surement à cause de l'alcool qui me montais à la tête. Je divaguais dans la rue en chantant tellement fort que certains chats errant hurlaient à l'agonie. Ils ne sont pas encore prés pour du Rihanna. Puis quelqu'un m'appela. Je me suis retournée mais ma vue était brouillée. Je n'ai pas réussi à voir qui me tenait par le bras. Je me suis évanouie dans les bras de cet inconnu.


J'ai ouvert les yeux et j'avais super mal au crane! J'étais allongée dans un lit immense et beaucoup trop luxueux pour être le mien. Où est-ce que je suis? Je me souviens d'avoir bu énormément hier soir. J'étais en colère et triste. J'ai ôté les couvertures et je me suis levée doucement. J'ai marché jusqu'au miroir et je me suis aperçu que je ne portais plus les mêmes vêtements que hier. J'ai eu un haut le cœur. Qui est-ce qui m'a déshabillé bordel! J'ai saisis la lampe à coté de moi pour me servir d'arme. Et si j'étais tombée dans la maison d'un fou? Un fou riche bien évidement parce que presque personne en Grèce ne peut acheter des pyjamas en sois. Je suis sortie avec précaution en observant le couloir. Rien que des tableaux et meubles en bois luisant. Pas un chat. J'ai marché jusqu'à trouver les escaliers. Pieds nus, je suis descendu avec la lampe. Puis j'ai entendu des personnes parlées alors je me suis dirigée doucement vers la salle. C'est fou comme cette maison est immense! J'ai passé ma tête par la porte pour trouver une femme élégante avec des cheveux tellement soyeux qu'on aurait dit les même que ceux d'une mannequin des pubs l'Oréal. Et en face, il y avait Adrian. Alors c'est lui mon sauveur? Wow. Mais c'est lui qui m'a déshabillé? Argh. Très gênant.

- Tu devrais peut-être aller la réveiller non? demanda la femme à Adrian. Il est presque midi.

- Bien sur, dit-il en croquant dans du pain. Mais je n'ai pas très envie qu'elle parte...

- Vas-y quand même mon chérie.

Et il se leva en soupirant. Quand à moi, je courus jusqu'en haut en manquant de trébucher dans le pyjama en soie trop grand pour moi. Je poussais la porte et je jetais la lampe sous le lit avant de m'y engouffrer, remontant les draps sur ma tête. Quelques secondes après, la porte c'est ouverte et j'ai senti Adrian s'asseoir à coté de moi. Il commençait à me caresser les cheveux avec douceur lorsque je me redressai jouant mon rôle de désorienté à la perfection.

- Où est-ce que je suis? lui demandai-je la voix enrouée en me tenant la tête.

- Tu es en sécurité. Ne t'inquiète pas.

- Et comment je suis arrivée ici?

- Tu étais ivre dans la rue entrain de chanter lorsque je t'ai trouvé. Je t'ai emmené ici parce que je me doutais que ta famille ne te laisserait pas rentrer dans cet état.

- Où sont mes vêtements? Parce que je n'étais absolument pas en pyjama de soie hier...

- Tu t'es vomis dessus, m'expliqua-t-il. J'ai préféré te changer pour que tu dormes proprement mais ne t'inquiète pas. Je n'ai rien fait de déplacer si ça peut te rassurer.

- J'espère bien, déclarai-je en plissant les yeux. Qu'est-ce que tu faisais hier à cette heure là, seul dans la nuit?

- J'avais des trucs à régler, dit-il sans rentrer dans les détails. On peut dire que je suis tombé à pique! Pourquoi tu as fais ça?

- Fais quoi?

- Tu étais ivre Dana! Qu'est-ce qui t'es passé par la tête? Tu veux en parler?

- Non merci.

- Tu sais que tu peux compter sur moi, dit-il. Si jamais tu as besoin de quelques choses ou si tu veux te confier... Et au faite! Tu ne devrais me remercier de t'avoir sauver.

- Merci. Mais plus jamais tu ne me déshabilles! C'est vraiment gênant...

- Je peux t'assurer que tu as un corps parfait pourtant...

Il y avait une petite lueur dans les yeux, comme si ce qu'il avait vu, il ne l'oublierai jamais. Mon corps lui plait! Je lui plais! Rhoo, je croyais qu'il avait compris.

- Je t'ai dis d'arrêter, soupirai-je.

- Pourquoi? Tu sais que je t'aime et je sais que tu n'es pas indifférente à ça...

- C'est compliqué, le coupai-je.

- Tout est compliqué avec toi... Laisse-moi deviner alors!

- Crois-moi, tu ne trouveras pas, marmonnai-je.

Il ignora ma remarque en se lançant dans un jeux de question réponse qui commençait à m'agacer. Ce gars n'abandonne donc jamais?

- Est-ce que tu as un problème d'argent? Si c'est ça, je peux tout te donner! J'en ai de l'argent et je serai ravi de te le donner...

- Je ne suis pas à acheter! m'exclamai-je outrée.

- Je n'ai pas dis ça, j'essaie juste de comprendre... Attends!

J'étais partis comme une fusée. Que voulez-vous que je fasse? Je ne vais tout de même pas lui dire que je suis amoureuse de celui qui le terrifiait à l'école? Il serait brisé. Alors j'ai dévalé les escaliers pour sortir pied nu dehors. Voyant qu'il me rattrapait, je me suis mise à courir jusqu'au centre ville, ignorant les cailloux qui me rentraient dans les pieds me faisant hyper mal. Je ne voulais pas me confronter à lui encore une fois. Je n' avais plus la force ce matin. Alors, une fois sur la place, j'ai senti sa main agripper mon bras. Il me parlait mais je refusais de l'écouter et de le regarder. Alors l m'a forcé à me retourner et à le regarder droit dans les yeux, en maintenant mon menton.

- Tu sais que tu me rends fou? me dit-il. Je veux savoir pourquoi.

- J'ai quelqu'un d'autre en vue. Tu es content?

- Qui? me demanda-t-il en retenant sa colère.

- Adrian... tu me fais mal...

Il desserra sa prise lorsque je vis Dimitri foncer vers nous, en colère comme jamais. Et avant que je réagisse, il le plaqua au sol pour le rouer de coup. Bien évidement, les deux se battaient comme des lions enragés. Leurs haines mutuels alimentaient leurs forces de se battre. Moi, j'étais à coté tétanisée parce que je ne savais pas quoi faire. On se serrait cru dans un roman à l'eau de rose. Deux hommes se battent pour moi et en plus, ils sont ennemis. Ils sont fous. Ils me mettent en rogne de se comporter comme des cons. Je crois que c'est ma colère envers eux qui m'a fait réagir. Je me suis avancée vers eux et j'ai tiré Dimitri par sa chemise en le priant de se calmer. Grâce aux confidences de Louka, je sais que Dimitri a des tendances à s'emporter très vite. Il recula, le visage en sang, sa chemise déchirée, me dévisageant essoufflé. Il hurla à Adrian qui était à terre de ne plus m approcher. Je l'observais sans oser le toucher malgré mon envie. J'avais vu la foule qui était agglutinée autour de nous. J'avais donc fais attention.

- Tu me brises le cœur, me dit-t-il en me regardant avec dégout.

Dimitri se tourna vers la foule en leur hurlant de dégager puis il est parti sans que je puisse m'expliquer. Je ne pouvais même pas me lancer à sa poursuite parce que tous le monde me fixait. Si je le faisais, notre secret serait découvert et je serai fini. Ma vision s'est brouillée et d'un geste la main j'ai enlevé ses foutus larmes. Je ne vais pas pleuré. Je vais tout arranger avec lui. Adrian était toujours à terre. Je me suis penchée au dessus de lui.

-Adrian! Ca va? Oh mon dieu. Viens, je vais te ramener chez toi...

C'est là que j'ai remarqué sa façon de m'observer. Il me regardait comme si j'étais un monstre.

- C'est lui, dit-il avec dégout. Comment tu peux l'aimer?

Continue Reading

You'll Also Like

99.7K 6.6K 23
- Jared Leto vous connaissez ? ? - Ah ben si je connais ! ! ! oui... hum...bien sur que je le connais J'essaie de me reprendre. - Il est descendu au...
242K 23.7K 74
La vie de Nikki n'est pas des plus faciles. Étudiante en dernière année de commerce, la jeune femme additionne les petits boulots pour financer ses é...
13.9K 2.6K 164
Il y a des mots, vagabonds, solitaires. Ils traversent notre esprit et ne nous quittent plus. Ce sont des mots imprononçables, qui nous collent à la...
4.3K 745 44
Existences raconte l'histoire des Rémors, des individus qui acquièrent un pouvoir incroyable mais interdit par les dieux de leur monde. Proscrits, po...