Romance à la grecque

By lenouchebjc

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Dana a les cheveux bruns ondulés, les yeux bleus, grande... une vrai grecque!. Mais depuis 5 ans, elle vit en... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Epilogue
Un petit mot...
Nouvelle histoire!
Playlist

Chapitre 17

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By lenouchebjc


Je ne m'y attendais pas. J'en fut toute retournée! Il m'a dit "je t'aime". Il l'a dit comme ça je pense. Vu sa tête! A peine il avait dit ces mots, qu'il se pinça la lèvre.

- Je... c'est sortit tous seul, s'empressa-t-il de dire. Je ne veux pas... je ne veux pas te faire peur. 

Je n'ai rien dit. J'étais encore sous le choc. Je l'ai juste embrassé sur la joue avant de lâcher sa main. Ce qu'il m'a dit m'a touché. Bien évidement, même si il ne l'a pas fais exprès. C'est "sortis tous seul" comme il l'a dit. Et pourtant, j'ai été heureuse d'entendre ça. Il vient de me confirmer que peut-être ça valait le coup... Je l'ai regardé partir. Il m'a promis qu'il reviendrait me voir. Je l'ai regardé tourné descendre la rue et je suis, moi aussi, partis. Je dois à présent régler tous mes problèmes. Je n'ai besoin de personnes pour régler mes soucis. Je suis une warrior. Je dois affronter la colère des dieux (donc de ma famille). Alors je dois parler à mon frère et mettre les choses au claire avec Adrian. Je ne peux pas continuer à embrasser Dimitri tout en faisant croire à Adrian qu'il pourrait se passer quelque chose entre nous. Alors j'ai remonté la cote jusqu'à chez moi en me répétant le discours que j'allais lui sortir.

- Ecoute, je ne peux pas continuer comme ça. Je n'éprouve pas les même sentiments que toi et j'en suis vraiment désoléééééé!

Adrian venait d'apparaitre devant moi, une rose dans la main.

- Mais qu'est-ce que vous avez tous à apparaitre comme ça, marmonnai-je pour moi-même.

- Quoi?

- Euh rien... Adrian il faut que je te parle.

- Ce n'est pas grave j'espère? me demanda-t-il un pli inquiet barrant son front.

- Viens, suis-moi.

Je vais lui faire du mal et je sais que ma famille nous écoute alors autant faire ça dans l'intimité. Je lui ai pris la main et je l'ai emmené à l'intérieur du garage. J'ai voulu descendre deux pneus pour que l'on puisse s'asseoir dessus. Mais encore une fois, Adrian m'a prouvé que c'était un homme distingué. Il les a descendu à ma place. Mon dieu, dire que je vais froisser un homme qui vient de m'aider à porter quelque chose! Je lui ai demandé ensuite de s'asseoir à coté de moi. Seigneur, faite qu'il ne pleure pas... 

- Je tiens juste à te dire que...

- Avant que tu commences, je voulais te donner cette rose, me coupa-t-il. Elle me faisait penser à toi, jolie et parfaite...

- Je ne suis pas parfaite! Je suis loin d'être la perfection. Je râle tout le temps, je suis manipulatrice, égoïste et j'ai tout les défauts de l'univers!

- Mais non! dit-il en levant les yeux aux ciels. Tu dis ça juste pour être humble.

- Absolument pas, déclarai-je en commençant à perdre patience. Ecoute, ce que je vais te dire ne va pas etre facile à entendre...

- Tu es malade? Je te trouve un peu bizarre ces derniers temps...

- Non! m'exclamai-je. Je vais très bien, ne t'inquiète pas. Mais arrête de m'interrompre! Promets-le moi.

- Je te promets de ne plus t'interrompre, me promit-il en me regardant droit dans les yeux et me prenant la main.

- Très bien. Tu m'as avoué récemment que tu m'aimais et je ne t'ai pas répondu. En même tant je ne savais pas quoi te dire. Adrian, tu m'as revu depuis peu et tu me dis que tu m'aimes? Tu ne trouves pas ça un peu précipité? 

- Non.

- Je ne t'ai pas dit ce que je ressentais, continuai-je. Je ne t'ai rien dit parce que, au fond de moi, je sais que je t'adore. Mais je sais que je te considère seulement comme un ami... 

- Je ne veux pas être ton ami, me coupa-t-il sèchement. Je veux être plus que ton ami! Pourquoi? Je se sais que tu m'aimes bien...  

- Bien sur que je t'aime bien! m'exclamai-je. Je ne suis cependant pas sure que l'on se corresponde l'un à l'autre...

- Les contraires s'assemblent, m'interrompit-il à nouveau.

- Je sais mais ce n'est qu'un dicton. Je ne veux pas avoir de relation pour le moment et je refuse de te faire perdre ton temps.

- Embrasse-moi.

- Quoi?

- Je veux que tu m'embrasses. Tu dis que je ne te correspond pas? Comment pourrais-tu le savoir si tu m'as jamais embrassé?

- Et comment pourrais-tu savoir si je te correspond à ton tour? le remballai-je.

Il ne répondit pas. Alors pour interrompre notre discutions close, je me levai et poussai le pneu avec mon pied. Voilà une chose de faite sur ma liste. J'étais contente d'avoir pu m'expliquer car se sera un peu plus simple maintenant. Du moins, avec lui. Je pensais que j'en avais fini lorsqu'il passa devant moi, me prit par la taille et m'attira à lui. Il m'a regardé quelques instants avant de m'embrasser. Ca n'avait rien avoir avec Dimitri. Vraiment rien. Avec Dimitri c'est explosif et passionnel. Avec Adrian, c'est doux, tranquille et agréable. Pourtant, je n'ai pas eu la force de le repousser. Mon soulagement éprouvé il y a quelques instants fut évanouis. Je m'étais dis que les choses allaient être plus simple sauf que je me suis trompé, encore. En ne le repoussant pas au bon moment, je lui ai donné ce qu'il voulait: de l'espoir. J'ai su qu'il n'abandonnerai pas aussi facilement. Génial! Résumons un peu la situation: deux hommes géniaux m'avouent qu'ils m'aiment, ils sont tout les deux ennemis, l'un est le gars avec qui tout le monde me voit passer le reste de ma vie et l'autre qui est potentiellement l'ennemi de ma famille. Je suis dans la merde. Je n'ai jamais su faire un choix et plus je les repousse plus ils reviennent à la charge! Je me décollais de lui et je lui donnai un coup de poing dans l'épaule.

- Ne m'embrasse plus jamais sans mon consentement, le menaçai-je en colère.

- J'en conclus que je pourrai recommencer avec ton accord? tenta-t-il. 

Je l'ai repoussé violement.

- Non! hurlai-je en sortant en trombe avant que mes nerfs me lâchent.

Mes talons ne réussissaient pas à couvrir son rire satisfait. Je suis énervé et je n'ai qu'une envie, repartir en France. Ah mais non! Je n'ai plus de boulot! Donc je n'ai plus de travaille, plus d'amour propre et mon frère... mon frère! Il faut que je lui parle. A tout prix. Il faut que j'arrange les choses. Je poussais la porte d'entrée et je déboulais dans le jardin. Il était dix-huit heures et il y avait toujours autant de mondes qu'avant.

- Dana qu'est-ce que tu faisais? me demanda mon père en croisant mon chemin. Les invités te réclament!

- Je m'aérais l'esprit papa, mentis-je. Tu sais où est Niko? Je voudrais lui demander un truc.

- Il discute avec un ami, dit mon père en me montrant la direction de son gros doigt.

Je lui ai souris, soulagée et je lui ai déposé un baiser sur sa joue avant de partir voir mon frère. Il ne lui a rien dit, soit parce qu'il n'a pas eu le temps soit parce qu'il veut me protéger. Et j'apprécie beaucoup. Dire que je caftais toujours ses bêtises quand on était petit! Il était sur la terrasse, prêt du cochon en broche, et il discutait avec un homme âgé qui portait très bien le béret.

- Je dois te parler, lui glissai-je après avoir saluer l'homme.

- Je suis occupé, dit-il froidement. Tu peux aller retrouver tu sais qui pendant ce temps là, non?

- Il a un nom, je te rappelle.

- Oui et ce nom est condamné ici, je te rappelle, me rembarra-t-il.

Je le fusilla du regard.

- C'est fou comme tu ressemble à ton arrière-grand mère.

Sa voix était si douce et calme que je fus surprise. Il faut dire que pour un homme vieux, ridé, petit mais qui a un visage dur avec des sourcils épais comme des surligneurs, on peut imaginer qu'il a une voix d'un fumeur grave que tous les machos enviraient. Pourtant c'est tout le contraire. C'étais comme si je venais de remarquer vraiment sa présence.

- Dana je te présente une ancienne conquête de notre chère Rosalie, Pedro, dit Niko. Je discutais avec lui de chose qui ne t'intéresses pas alors si tu peux aller voir ailleurs...

- Pedro? demandai-je.

- Si, dit-il un léger accent espagnole. Pas très grecque n'est-ce pas?

- Oui en effet, riais-je pour la première fois de la journée. Comment...

- Mes parents sont tombés amoureux de cette terre depuis plus de 50 ans, déclara-t-il. Et j'y demeure toujours, jusqu'à ma mort. J'ai bien connu ton arrière grand-mère, tu sais.

- C'est drôle mais elle ne m'a jamais parlé de vous, dis-je étonné.

- Faut dire qu'elle était très réservée, dit-il pensif.

J'acquiesça car c'était la pure vérité. C'étais une femme charmante qui était très secrète par peur dans dire trop. Même avec sa propre famille. Elle était tellement discrète que, quand j'étais jeune, elle restait la plupart du temps dans sa chambre. Elle regardait toujours je ne sais quoi par la fenêtre. Je regardais Niko en souriant. J'étais tellement nostalgique que j'en avais oublié qu'il était en colère contre moi. Heureusement que son regard qui tue m'y a fait pensé!  

- Bon, je vais vous laissez, déclarai-je. C'était un plaisir Pedro. Et toi, je tiens absolument à te parler, s'il te plait.

- Je viendrai dés que possible, marmonna-t-il.

Il ne le fera pas. Il a toujours eu horreur des confrontations même si ce n'étais pas lui le problème. Pas grave. Je me chargerai de m'expliquer avec lui. Pendant ce temps, je rodais prés de lui, guettant chaque occasion pour lui parler. Je parlais un peu avec de vieille connaissance comme la femme du boulanger  ou à un ami de mon père. Puis le soir commença à tomber et les invités commencèrent à partir. J'ai commencé à aider ma mère à ranger les tables, le barbecue, les plats... Puis je suis partis me coucher. J'ai pris une bonne douche avant de m'allonger sur mon lit lorsque mon téléphone sonna. Numéros inconnu. Bizarre. Jamais un numéro inconnu m'a appelé. Enfin si une seule fois. J'avais eu un rendez-vous avec un homme, un garagiste. Mon garagiste pour être plus précise. Il s'est avéré que c'était un gros blaireau. J'ai du changer de numéros, de compte Facebook et de téléphone pour me débarrasser de ce type. Vraiment gênant et pourtant, mes amis ne se lassent pas de me remémorer ce désagréable souvenir. J'ai saisis mon téléphone et j'ai rappelé ce numéro. Plusieurs bip vraiment pénible qui me faisait douter. Et si c'étais un fou? Le garagiste psychopathe a retrouvé mon numéro? Puis ça a décroché.

- Allo? dis-je.

- Je voudrai prendre un rendez-vous avec une super nana pour une séance de bécotage, déclara la voix.

- Ah oui? demandai-je un sourire taquin au lèvre. 

- Evidement, confirma-t-il. Si tu savais combien de fois j'ai eu envie de t'embrasser durant le lycée? Et c'était encore plus un supplice durant ces trois semaines... Alors crois-moi, je vais en profiter. Je ferais même plus si tu veux bien... 

- Tu vas profiter de moi? dis-je en ayant l'air outré. 

- Et comment bébé, me souffla-t-il au téléphone. Je ne vais pas te laisser t'échapper. Et crois-moi, une fois que tu aurais gouté à moi, tu ne pourras plus t'arréter. 

- Wow! tu es vraiment très confiant. 

- Il parait, ricana-t-il. Je veux qu'on se revoit. Vite. 

- Ou lala! Monsieur est pressé! 

- Disons que j'aimerai... Quoi? Papa! Qu'est-ce que... Non, touche pas à ça! Je t'interdis... Je te rappellerai...

- Dimitri?

Et il avait déjà raccroché. J'avais chaud. J'espérai qu'il n'y avait rien de grave avec son père. Je soupirais avant de m'installer confortablement dans mon lit, nez à nez avec le poster de Brad Pitt tiré du film Légende d'automne. La première fois que j'ai vu ce film, j'avais treize ans et j'étais avec ma grand-mère. Il passait le film un dimanche après-midi et je me souviens que j'étais malade ce jour là et que mes parents étaient partis le Week-end. C'est ma grand-mère qui me gardait. Je peux vous dire que Brad Pitt a été mon premier béguin. Imaginez que vous avez treize ans, vous n'avez jamais été vraiment amoureuse ( le premier faux couple de maternel ne compte pas) et que vous le voyez, avec ses cheveux longs blonds, son look de cow boy sexy et son sex appeal d'enfer! Et la petite scène d'amour... Ma grand-mère en a fait une syncope. Elle est tellement archaïque sur certaines choses (pas de sexe et d'enfant avant le mariage, pas de tatouages, piercings,...) comme tous le monde dans ce village si on y réfléchis bien.

- Ah Brad Pitt! Si tu étais entrée dans ma vie, tout aurait été plus simple, soufflai-je avant de m'assoupir.

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