Deux ailes pour une vie, tome...

Por LaurenJoy15

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A l'Archange Ariel, Je m'appelle Thalia Luna Stella Eden, j'ai dix sept ans. Lorsque je suis née, je n'avais... Mais

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Epilogue
Bonus Resumé Tome 3

Chapitre 17

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Por LaurenJoy15

On vous prépare avec art une fête à vous couper le sifflet !



Ma mère courait partout dans la maison, emballant des objets ici et là.Je jetais un œil à l'horloge qui affichait 4h du matin.

-Qu'est-ce que tu fais ? râlai-je.

-Ton père est passé, on déménage aujourd'hui et rien n'est prêt !

-Maman, tu as 5 anges à disposition, tu crois vraiment que ça vaut la peine de tout emballer ? On peut tout transporter là-bas nous-mêmes en seulement une heure !

-Je ne supporte pas de ne rien faire !

-Eh bien il va falloir t'y habituer !

-Et puis comment on va faire pour l'appartement ? Je n'ai pas eu le temps de prévenir le propriétaire !

-Je suis sûre que papa s'en est déjà occupé, ne t'en fais pas.Pourquoi est-ce que tu paniques tout d'un coup ?

Elle avait l'air complètement perdue et je ne savais pas ce qui avait bien pu la mettre dans un tel état, tout d'un coup. Hier soir, elle avait été se coucher rassurée, en paix avec moi et avec elle-même.Que s'était-il passé entre-temps ?

-Ça va trop vite tout ça... Il est revenu il y a quelques jours, on emménage ensemble, et on va se marier très vite. Je ne sais pas ...

-Houla ! Du calme. Tout vas bien se passer. Si ce n'est pas ce que tu veux, tu n'es pas obligé de faire tout ça. C'est vrai que c'est aller très vite, mais si tu as besoin de temps, je suis certaine qu'il t'en donnera autant que tu en auras besoin.

-Si, c'est ce que je veux, seulement, après tant d'années passées seule avec toi, j'ai du mal à croire que tout ça va changer.

-Laisse-toi porter et tu verras que tout se passera bien.

-Tu as raison. Bon, je vais appeler les autres qu'ils commencent à tout emmener.

-Il est 4 heures maman...

-Et alors ? Ils n'ont pas vraiment besoin de dormir !

-Mais moi, oui. Et puis je dois rejoindre mes amis pour un festival à quelques heures d'ici.

-Oh ...

-On décolle à 6 heures. On ne devait déménager que demain...

-Bon, ce n'est pas grave, vas t'amuser, et puis comme ça tu auras la surprise !

-Tu en es certaine ?

-Mais oui ! Je vais me débrouiller avec les autres.

-Cameron est invité aussi.

-Ça nous prendra juste un peu plus de temps.

-Tu es sûre que ça te ne dérange pas ? Autrement j'annule, ils comprendront.

-Mais oui, ne t'en fais pas !

-De toute manière, je suis certaine qu'ils ont déjà tout meublé,ne te prend pas la tête et prends juste nos effets personnels !Ris-je.

-Tu as certainement raison. Tiens, prends deux ou trois cartons et mets y ce que tu veux emmener d'accord ?

Je soufflais discrètement, tant pis pour mon sommeil. J'allais donc emballer les quelques affaires que je voulais emmener. Il n'y avait pas grand-chose, et ce fut terminé en peu de temps. Je laissais simplement les meubles, en fait. Je filais ensuite à la douche.


Habillée d'un short en jean rose pâle et d'un débardeur gris, j'enfilais mes converses et sortais après avoir embrassé et rassuré ma mère.

Cameron m'attendait en bas, dans une mustang noire qui me fit tiquer. Depuis quand conduisait-il ce genre de voiture? Je montais à côté de lui,Alice, Rose et Teddy étaient à l'arrière.

-Salut ! Alors, prêt pour une journée de débauche ? sourit Cam.

-Carrément ! EN ROUTE !

Trois heures de route auraient pu paraître longues, mais on s'amusait tellement que je ne vis pas le temps passer. Le pauvre Teddy, entouré de Rose et Alice, n'en pouvait plus des bavardages incessants et gênants des filles. Cameron faisait le sourd, mais je voyais à son sourire en coin que la conversation l'intéressait grandement.

-Sérieusement les filles, vous pourriez faire un effort, je suis là quand même !

-Alors changeons de sujet ! Il y a encore pleins de choses que je ne sais pas Thalia ! Les fantômes, ça existe ?

-En fait non, ris-je. Par contre il existe des Errants. Ce sont les gens qui, comme ta mère, ont été bannis pour une raison ou une autre. Ils ne peuvent pas interagir avec notre monde. En fait,personne ne peut les voir ou les entendre.

-C'est glauque.

-Je trouve aussi.

-Et les licornes, ça existe ?

La question de Rose était marrante, mais la réponse que donna Cameron me fit mourir de rire.

-Bien sûr que ça existe ! Mais seulement quand t'es bourré et que tu vois un rhinocéros dans un miroir amincissant !

-Bon, ça suffit ! ris-je. On arrive !

Nous retrouvions Lucy et Caleb sur le parking, et Caleb m'embrassa.Jusqu'ici, personne ne nous avait vus, du coup les sifflements filèrent autour de nous.

-Je vois qu'on nous cache pas mal de chose ! grogna Lucy.

-Ça va ! les stoppa Caleb. On y va !

Personne ne dit rien mais les sourires qu'affichaient leurs visages étaient tout sauf trompeur.


Une fois entrés sur le site du festival, je compris ce que voulais dire Rose quand elle disait que ça serait un peu loufoque. Tout un tas d'activités sportives étaient proposées, sur l'eau ou sur terre. Lucy avisa un matelas gonflable de deux mètres de haut avec deux escaliers à sa base. L'un montait à 10 mètres de haut, le second à 20 mètres, d'où l'on pouvait sauter avant d'atterrir sur le matelas géant.

-J'espère que personne n'a le vertige ! dit-elle en prenant place dans la file.

-Si, moi, me souffla Rose à l'oreille.

-Je t'ai déjà emmené voler des centaines de fois, m'étonnai-je. Et bien plus haut que ça.

-Oui, mais tu me tiens, et j'ai confiance en toi. Là, je suis toute seule ...

-Tu veux qu'on saute ensemble ?

Elle opina et je lui pris le bras. Je savais qu'elle avait le vertige,mais depuis que je l'emmenais voler, je pensais que ça lui était passé. Il fallait croire que je me trompais !

Tout le monde décida de sauter du plus grand escalier, Rose et moi étions les dernières.

-Prête ? demandai-je.

-Prête si tu l'es !

Elle attrapa ma main et me sourit, nous sautions.

La sensation était étrange, je l'avais déjà fait, et de bien plus haut, mais c'était toujours la même chose lorsque j'étais en chute libre. J'avais l'impression que la chute durait de longues minutes alors que deux secondes plus tard, nous nous écrasions sur le matelas.

-Oh la la ! rit Rose. C'était horrible !

-J'ai adoré !

-Tu es folle !

-Tu sais, ça m'arrive de monter tellement haut que je rabats mes ailes et me laisse tomber avant de rouvrir mes ailes au dernier moment. La chute peut durer parfois 10 minutes.

-Vraiment folle !

Cameron sauta sur le bord du matelas pour aider Rose à descendre, elle avait les jambes tremblantes mais le corps saturé d'adrénaline, elle souriait et son cœur battait la chamade.

-Je pourrais soulever un éléphant !

-On veut bien te croire, rit Teddy.

-Hé ! Un foot-mousse ! venez !

Cameron et Teddy se mirent à courir vers un baby-foot humain où de la mousse était déversé durant le petit match. Pourquoi pas après tout !


Après ça, Rose vit un stand de tatouage en pochoir à se faire nous-même avec les crayons à maquillages de toutes les couleurs qui étaient mis à disposition. Je me retrouvais donc avec une tortue turquoise sur le bras, un palmier vert sur la cuisse, trois point bleus sous mon œil gauche, trois au dessus de mon œil droit, et enfin un cœur au milieu du dos.

Teddy et Caleb trouvèrent drôle de se peindre la moitié gauche du visage en bleu, Cameron refusa de les suivre dans leur délire et accepta que je lui dessine de magnifiques ailes de démon dans le dos. Rose leva les yeux au ciel mais ne dit rien devant Lucy et Caleb. Alice et elle se firent des dessins de guerres sur le visage, ce qui fit rire tout le monde, elles étaient prêtes pour une mission de camouflage,à n'en pas douter !

La fête était super sympa, et je m'amusais énormément. On mangea un morceau sur un stand de pizza vers 13h puis repartions à nos aventures.

Tout le monde commençait à avoir mal aux jambes ou aux pieds, mais personne ne se plaignit, on était trop heureux d'être là, et je ne voulais pas que cette journée s'arrête. Le soleil cognait fort, les peaux commençaient à rougir, mais nous n'en avions rien à faire.

Caleb ne me lâchait pas, et ça me faisait plaisir malgré les petites piques que nous envoyaient les autres pour rire. Et Rose me prit même à part pour me poser la même question que ma mère : Caleb était-il mon âme-sœur ?

Elle fut déçue que ça ne soit pas le cas, mais retrouva vite le sourire lorsque je lui montrais Alice et Teddy.

-Eux deux non plus, mais ils sont tellement mignons, tu ne trouves pas? Je suis certaine qu'il va se passer quelque chose et j'ai hâte devoir ça !

-J'ai bien réfléchi à ce que tu m'as dit l'autre soir et tu avais raison. Si on les poussait un peu dans les bras l'un de l'autre?

Elle me tira la langue et se mit à courir vers les deux tourtereaux pour forcer les choses, ce qui ne fonctionnerait pas, mais elle n'avait pas l'air d'y prêter grande importance.

Nous étions en train de patienter pour faire un jeu débile que les garçons avaient envie d'essayer et qui consistait à enfiler une combinaison en velcro et à sauter le plus haut possible sur une structure gonflable à laquelle on restait scotché, lorsque je me sentis mal. Quelque chose m'attirait et je me pliais en deux, en même temps que Cameron.

-Thalia, on va avoir des gros problèmes.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Ça va vous deux ? demanda Lucy.

-On nous appelle. Là-haut.

-Il faut qu'on s'en aille chuchotai-je.

Personne ne comprenait ce qui arrivait, et lorsque Rose, Teddy et Alice se plièrent en deux eux aussi, je commençais à paniquer sévèrement.Avant d'avoir pu faire ou dire quoi que ce soit, un éclair blanc me rendit aveugle.

J'eus, d'un coup, l'impression de flotter sans pouvoir ouvrir les yeux, ni bouger la moindre parcelle de mon corps. J'arrivais à peine à réfléchir, à me souvenir de qui j'étais, ou encore d'où j'étais.Étais-je morte? Si oui, la mort ne me plaisait pas, c'était trop calme, trop léger. Je n'arrivais plus à me souvenir de ce qui m'avait amené ici. Avais-je peur ? Étais-je heureuse ? Triste ? Je n'en savais rien, j'étais confuse et comme hors d'atteinte même pour moi-même. Ce dont j'avais besoin était à un centimètre de moi, mais je n'arrivais pas à l'atteindre. Je sombrais.
















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