Romance à la grecque

By lenouchebjc

157K 13.2K 450

Dana a les cheveux bruns ondulés, les yeux bleus, grande... une vrai grecque!. Mais depuis 5 ans, elle vit en... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Epilogue
Un petit mot...
Nouvelle histoire!
Playlist

Chapitre 4

4.6K 360 8
By lenouchebjc




Qu'est ce que je raconte? Nos craintes ne peuvent partir comme ça! Surtout des craintes qui sont en vous depuis des années. Connaissant ma famille, ils ont du préparer quelques choses. Probablement une genre de mini fête de retour. Ils sont très doués pour ça. Mon frère prends mes valises, ma mère mon sac et ils restent à mes cotés comme si ils avaient peur que je leur fosse compagnie ( fort probable, qui sait de quoi je suis capable?) On traverse la rue trop étroite pour notre 4x4 où tout est blanc et bleu puis on s'arrête devant notre portail. Toujours intact ce vieux portail en bois peint en blanc! Je me souviens du nombre de fois où j'envoyais mon pied cogner contre le bois lorsque j'étais en colère. Il y a même encore des marques. Ma mère sort la clé du portail de son sac et ouvre.

- Ils ont tous hâte de te revoir, me prévient mon frère. Prépare-toi à mourir étouffer!

J'ai ri nerveusement avant qu'il me pousse gentiment à l'intérieur de notre propriété. Notre maison est blanche, elle a des rideaux, meubles, fenêtres ou pot de fleur bleu. Enfaite, comme dans n'importe quelle maison de notre village où il ne se passe rien de génial, il n'y a que du bleu et blanc pour rendre hommage à notre pays en portant fièrement ses couleurs. J'entends déjà la musique qui me percent les tympans en entrant et je me retiens pour ne pas hurler en voyant tous ce monde. J'ai toujours détesté le fait de faire des fêtes en mon honneur. Rien qu'à mon anniversaire, je pleurai dés que l'on me chantait la chanson habituel et quand on me donnait mes cadeaux. Tous le monde le sait en plus mais ils s'en fichent. Je prends sur moi parce que je suis une adulte responsable et sage et j'adopte mon sourire de télévision. Le sourire que je sors très souvent lorsque je me retrouve dans des situations que je n'apprécie pas. Je sens également l'odeur de mouton grillé avec un mélange de sel de mer qui embaument l'air. Et là, c'est la fin. Je vois arriver toute une troupe de gens composée de ma grand-mère, de ses sœurs ( cinq sans compter ses frères), ma sœur, quelques hommes et des tantes. Ils m'entourèrent  et m'étouffèrent au sens propre et figuré en me parlant tous en même temps, en me postillonnant dessus ( pour éloigner le mauvais œil), en me couvrant de baiser et en me prenant dans leurs bras. Ensuite, ils me conduisirent en me poussant et m'encerclant comme si j'étais une vedette de cinéma jusqu'à notre jardin où encore plus de monde est présent. Ami de la famille, famille, ancien ami à moi, ancien béguin... Tout le monde était venu au rendez-vous. Pourquoi? Surtout que la plupart de ces gens, je ne les connais pas. Mon grand-père parlait avec certains de ses amies autour d'une bière de la seconde guerre mondial (vécu par son grand-père mais raconté par lui comme si c'était ces propres exploits). On le surnomme tous le "kaid" parce qu'il a été un héros pendant la guerre des Balkans et qu'il est toujours persuadé dans être un. Enfin bref, après avoir dévisagé mon grand-père qui ne m'avait même pas souhaité la bienvenu, j'ai aperçut mon père qui tournait la broche du mouton plongé dans ses pensés. A Achille Papopoulos! Un sacré numéro. Mon papa est un homme réservé mais très à cheval sur les principes comme son père, Hélio alias Kaid. La femme doit se marier tôt pour avoir le plus d'enfant possible et après elle doit s'occuper de sa maison et de sa famille sans jamais exaucer ses rêves. Hors de question! Je suis féministe et pour les droits de la femme dans le monde entier ainsi que militante pour la paix, la justice et l'égalité. Croyez-vous vraiment que je puisse accepter les principes de mon père? Non. J'ai beaucoup de mal avec ça. Alors vous pouvez comprendre pourquoi entre mon père et moi, c'est compliqué. Je ne suis pas d'accord avec lui sur sa façon de voir le monde et sur la place de la femme dans la société et lui ne comprends pas pourquoi je ne me tais pas et que je puisse le défier comme ça. Je suis la seule de ses enfants à lui poser problème sur ce sujet et c'est pour ça qu'il a énormément de mal avec moi à telle point que jamais il ne m'a félicité, prit dans ses bras ou fait de compliment. (En tout cas, je ne me souviens plus de la dernière fois qu'il l'a fait) Le fait qu'il m'ignore m'a blessé, je l'admets. Je devrais pourtant être habituée.

- Comme tu es magnifique! déclara ma grand-mère paternelle en touchant mes cheveux et en me sortant de mes pensées. Tu te les laisses pousser?

- Oui, dis-je  aussi fort que je pouvais pour couvrir les bruits de la musique traditionnelle grecque. Je trouve que ça me va mieux.

- Tu as raison, dit-elle en me faisant un clin d'œil.

Ma mère m'a apporté une assiette ainsi qu'un verre de vin. Pour "reprendre des forces", selon elle. Elle a raison, bien évidement. J'ai aussitôt mangé une part de pita excellente comme seule ma mère pouvait le faire. C'est dingue comme le voyage m'avait creusé l'appétit. Après avoir saluer la plupart des invitées par politesse, je suis partie faire un tour. Les gens dansaient, buvaient et riaient de plaisir comme si ils étaient seuls au monde. Apparement, mon retour signifiait plus "fête endiablée" que "retrouvaille conviviale" . Pour décompresser de cette ambiance assez pesante, je me suis dirigée vers le balcon où nous avons une vue extraordinaire sur la mer et le coucher de soleil qui l'accompagne tous les soirs. Etant donné que le village de Kalos est bâtis sur une colline, chaque maison peut voir la mer de son jardin. Je me suis accoudée au balcon pour admirer la vue et quelques minutes plus tard, j'ai sentis quelqu'un derrière moi qui me tapotait l'épaule. Lorsqu'on habite à Paris, on apprend quelques règles de bases sur le fait des voleurs ou pires, des violeurs, peuvent vous attaquer. Alors je me suis immédiatement retournée pour voir qui était derrière moi et j'ai décroché un crochet dans la tète de l'individu sans même savoir qui c'était. C'est quelques chose de stupide, je sais bien, mais ma famille sait que je n'apprécie pas vraiment que l'on me touche et la plupart du temps ils crient mon nom pour m'appeler donc j'en déduis que ce n'ai pas quelqu'un qui me connait bien. Et c'était un réflexe. Est-ce que j'avais précisé que j'avais pris des cours de boxe à Paris?

- Aie, dit le garçon aux bouclettes brunes en mettant sa main sur son nez.

J'étais morte de honte en découvrant qui j'avais agressé. On a tous eu un béguin de jeunesse qui était généralement le plus populaire des garçons de notre classe. Et bien moi, il s'appelait Adrian. Il était gentil, doux, beau et intelligent. C'était vraiment un bon gars qui était différent des autres brutes qui nous insultaient dés qu'on ne voulait pas les embrasser. Ses brutes là, je pouvais pas les encadrer. Adrian nous complimentait toujours, nous tenait la porte, nous taquinait gentiment. Un vrai gentleman! Ca explique pourquoi toutes les filles étaient à ses pieds, moi y comprise, à l'époque. Je peux dire qu'il n'a pas changé. Il a juste vieillis comme nous tous. Alors inutile de dire à quel point j'ai été gêné et surtout surprise de le voir là! Avoir agressé l'homme le plus riche de ce village, pas très glorieux!

- Je suis désolée! m'exclamai-je en m'approchant de lui. Ca va aller? Suis-moi, je vais te nettoyer.  

Alors il m'a obéi et m'a suivis sans rien dire. On est monté dans la salle de bain et je lui ai demandé de s'installer sur le bord de la baignoire. J'ai saisis un gant de toilette que j'ai mouillé d'eau froide. Je m'approchai de lui et j'enlevai délicatement sa main pour déposer le gant. Il ne c'est pas plein, il n'a pas crié et il ne m'a pas insulté comme toute personne normal. Preuve qu'il est toujours le même. Il m'a juste regardé de son regard bleu si doux.

- Alors? demandai-je pour démarrer un peu la conversation. Que venais-tu faire? M'espionner? Me demander de revenir à la fête?

Il ne répondit pas.

- Dis donc tu n'es pas très causant, ajoutai-je.

- J'essaye juste de me concentrer pour éviter de penser à la douleur, m'expliqua-t-il. Ou as-tu donc appris à donner des coups pareils?

- A Paris, expliquai-je. Pour me défendre au cas où.

- Je peux te dire que ça marche très bien, dit-il en me souriant révélant une belle fossette.

- Au prix où j'ai payé ses séances, j'espère bien! maugréai-je.

Un silence s'installa. Je stoppai l'hémorragie et je commençai à lui nettoyer son nez.

- Adrian, tu te souviens de moi? lui demandai-je.

- Bien sur, comment t'oublier? dit-il en me fixant avec des yeux doux. Non seulement tu avais un tempérament de feu mais en plus tu avais les cheveux oranges.

- Pendant seulement un mois, précisai-je en soupirant (on va me le rappeler jusqu'à la fin de ma vie ou quoi?).

- Pourquoi penses-tu que je ne me souviens pas de toi? me demanda-t-il.

- Je n'étais pas le genre de fille à qui tu adressais la parole aux lycées, lui rappelai je. Enfin si, tu me parlais mais pas comme avec Jessika.

- J'ai jamais osé t'aborder, me confia-t-il. Pas comme j'aurai du en tout cas. Tu es intimidante.

Je le regardai surprise. Je n'étais pas si méchante à l'époque mais juste dure. Comme toujours d'ailleurs! J'étais entrain de le scruter lorsque le gant de toilette imbibé de sang m'échappai des mains pour tomber sur son pantalon.

- Je suis désolée! m'excusai-je encore. Je suis parfois très maladroite...

- J'avais remarqué! Mais ce n'est pas grave, sur du noir ça ne se verra pas. Par contre sur du blanc...

Je baissa les yeux sur mon pantalon blanc et je me retins de crier. J'ai fichu en l'air un pantalon Dior! Irrécupérable. Le pantalon et moi. Et bien tant pis. Il prit délicatement mes mains qui était restés prés de son visage pour les poser avant de se relever. Il me tendit ensuite sa main douce et il me releva avec une légèreté déconcertante. Il m'invita ensuite à le suivre et nous sommes redescendu en bas. On est passé par la cuisine pour sortir puis devant ma grand-mère paternel qui nous dévisageait.

- Et si on rattrapait le temps perdu? me demanda-t-il. Parle-moi de toi.

- Non, toi d'abord.

Et il a à nouveau obéis. Il me raconta qu'il vit dans son manoir en haut du village avec sa mère, qu'il avait repris l'entreprise de son père car c'est à ses 25 ans que l'héritage de son père lui est légué et qu'il est célibataire. On a ensuite parlé de Paris, de ma vie, de mon (ancien) emploi jusqu'à ce qu'il déclare qu'il devait partir. Je le raccompagnai par politesse au portail et il s'en alla en me souriant. Comme fait-il pour être si calme? Une inconnu le frappe, le soigne le plus maladroitement possible et le salit et il sourit? Bizarre ce gars.

- Encore désolé pour ton nez! criai-je au loin.

Pas de réponse et j'eu l'air d'une idiote. Puis mon frère, accompagné de ma sœur, me tombèrent dessus.

- Qu'est-ce que tu faisais avec Adrian? demanda ma sœur en fronçant de sourcils.

- Je l'ai frappé par inadvertance et...

- Tu l'as frappé? me coupa mon frère hilare.

- Tu sais que sa famille est la plus riche du village? me demanda ma sœur.

- Inutile de s'enflammer! J'ai réparé mon erreur et je l'ai raccompagné par politesse.

- C'est un très bon partis, continua-t-elle. Et il a l'air de bien t'aimer. Et toi?

- Je dirai que c'est un peu trop tôt pour le savoir, je n'ai pas eu beaucoup le temps d'y penser parce que je soignai son nez! dis-je plus fort.

- Pas la peine de s'énerver, déclara mon frère. Mais tu devrais être capable de répondre de savoir normalement. Ce genre de chose, ça se sent dés le déb...

- Iris, pourrai-je voir mon neveu un jour? lui demandai-je pour changer de sujet.

- Non.

- Quoi?

- Il est presque minuit et il dort, dit-elle en levant les yeux aux ciels. Et tu devrais en faire autant parce que demain, nous avons une grosse journée devant nous.

Continue Reading

You'll Also Like

93.3K 4.9K 29
Hey, moi c'est Rocky. Pour comprendre ma vie, il faut que vous remettiez en question toute votre perception du monde. J'ai 17 ans et je vis dans un...
1.4K 232 30
Deux pires ennemis, différentes en tout point, pourtant, elles ont le même goût en matière de garçon.... Anna Kingston, une intello, fille de l'une d...
801K 6.2K 26
Je suis responsable de ce que j'écris pas de ce que vous lisez !! Attention ! Cette fiction contient des scènes sexuelles et/ou violentes !! Je m'app...
1.9K 425 33
Dans ce livre, vous pourrez vous inscrire pour : - avoir une critique constructive de votre roman (j'essaierai d'etre la plus objective possible) ...