Hello mes p'tits chous ! Bon, personne n'était content qu'Anna se fasse encore attaquer, vous étiez tous désespérés... Merci pour les votes, les mises en favoris, tout ça.
Bonne lecture ! (et lisez bien à la fin du chapitre)
Kili était abasourdi. Il venait de voir passer Anna comme une furie. Il continua son chemin jusqu'à sa chambre et y découvrit Fili qui semblait perdu dans ses pensées.
-Vous vous êtes disputés ? demanda le brun qui n'y comprenait pas grand-chose. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Fili ne répondit pas et se laissa glisser contre un mur en soupirant.
-Depuis quelques jours il y a quelque chose, on ne passe presque plus de temps ensemble et elle refuse que je la touche... Du coup depuis que nous sommes arrivés c'est assez tendu, et là j'ai cru... Enfin je l'ai accusée de...
-Fili, parle ! Je commence à en avoir marre de vos histoires de couple à deux flèches ! [Oui parce qu'ils n'ont pas de balles...]. Qu'est-ce que tu as encore fait ?
-Je l'ai accusée de me tromper.
-Tu as QUOI ?!
Fili lança rageusement sa dague dans le mur d'en face. Kili se passa une main sur le visage.
-Bon, elle est partie prendre l'air pour se calmer je pense, alors dès qu'elle revient tu as intérêt à ramper à ses pieds pour te faire pardonner ! Parce que si je suis bien sûr d'une chose, c'est qu'Anna ne t'aurait jamais trompé.
Et avec ça il sortit de la pièce et se rendit dans la cour de l'hôtel de ville, dégoûté. Parfois, il se demandait vraiment comment Anna et son frère avaient pu tomber amoureux. L'un ou l'autre réussissait toujours à faire la bêtise de trop qui faisait tout sauter. Après tout, c'était peut-être cela l'amour, être capable de se pardonner même après de telles disputes. Kili refusa d'y penser plus longtemps, après tout c'était leur problème. Il espérait seulement qu'Anna n'allait pas faire quelque chose qu'elle pourrait regretter suite à cette dispute qui semblait encore plus sérieuse que les précédentes... Il resta un moment dans la cour, profitant de l'air frais, avant de rentrer se préparer pour la fête donnée en leur honneur ce soir. Il se baigna, tailla sa barbe, peigna ses cheveux et refit ses tresses avant de mettre son pantalon de cuir noir propre. Puis il fronça les sourcils en se rappelant d'Anna et Fili, et alla dans la chambre de ce dernier. Ce dernier était en train de se préparer mais avait l'air sur le point de s'écrouler.
-Tiens bon frangin. Je vais aller la voir, vérifier qu'elle se prépare, et tout se passera bien, tu verras. N'oublie pas de la complimenter, sans en faire trop. Sois prévenant, fais-la danser, mais laisse-la aussi respirer. N'oublie pas hein !
Il ressortit de la pièce et ouvrit la porte de la chambre d'Anna. Il n'y vit personne. Elle n'était pas là, et ses affaires non plus. Rien, pas une dague, pas un bijou. Il retourna en courant à sa chambre avec un mauvais pressentiment et remit ses habits du matin et prit toutes ses armes. Il alla tambouriner à la porte de son frère.
-Quoi ? fit ce dernier en ouvrant la porte d'un air las.
-Elle n'est pas rentrée. Ses affaires ne sont plus là. Elle est partie Fee !
-Je sais... C'est de ma faute...
-Comment ça tu sais ?! Et tu ne pouvais pas le dire plus tôt ?
-C'est son choix.
Kili le regarda pendant de longues secondes, les yeux ronds. Il lui envoya finalement une belle droite dans la mâchoire.
-Imbécile ! Prince, tu parles ! Prince des abrutis, oui ! Je pars la chercher, tu vas prévenir les humains. Et dis leur bien pourquoi elle n'est plus là !
-Tu ne sais même pas où elle est ! protesta mollement le blond.
-Mais bien sûr que je le sais ! Si toi, tu ne le sais pas, c'est que tu la connais mal !
Il partit en courant et retrouva rapidement les écuries. Il sauta sur son poney et partit au triple galop vers le Sud. A mi-chemin alors qu'il longeait le lac, il vit Tempête qui galopait dans sa direction. Kili calma le poney noir.
-Allez viens Tempête, on va retrouver Anna maintenant.
Comme s'il reconnaissait le nom de sa cavalière, Tempête hennit en se cabrant, et repartit au galop vers le Sud, Kili à sa suite. Le poney noir s'arrêta devant un arbre. Kili descendit de monture, et inspecta l'arbre. Il y trouva les affaires d'Anna, et commença à légèrement paniquer. Elle n'allait quand même pas faire ça ?
Il remit les affaires dans le tronc et attacha les deux poneys avant d'inspecter le sol. Si, visiblement elle allait le faire. Jurant entre ses dents, il suivit les traces de la jeune femme à travers le maquis. Il s'arrêta un moment et inspecta le sol, comprenant qu'elle avait piétiné à cet endroit, sauf qu'elle n'était pas seule. Des traces d'humain partaient vers le sud-ouest, et celles d'Anna les suivait, à quelques mètres d'écart sur le côté. Kili accéléra, et déboucha sur une petite clairière alors qu'un cri lui glaçait le sang.
Anna était étendue au sol, maintenu sur le dos par la poigne d'un homme sur son cou. Ce dernier était en train de lui taillader lentement le visage.
-ANNA ! Kili cria, terriblement inquiet.
Il sortit son arc et encocha une flèche, la lâchant immédiatement sur l'homme qui l'agressait. Aussitôt l'humain relâcha son emprise sur elle en criant de douleur, la flèche plantée dans la cuisse. Kili lui tira trois autres flèches avant qu'il ne s'écroule, mort. Aussitôt le brun se précipita auprès de son amie. Elle gisait sur le dos, inconsciente. Une énorme balafre allait de son front à sa mâchoire.
Le bruit d'une porte qui grince le fit sursauter. Des jeunes gens sortaient lentement de la grande cabane en bois, l'air effrayés. L'un d'eux s'avança jusqu'à lui.
-J-je m'appelle Dorian, j'ai parlé à cette naine juste avant qu'elle n'attaque le camp. Les trois hommes là, et celui dont le corps est caché derrière la cabane, ce sont eux les bandits. Ils nous ont enlevés et nous ont forcés à faire leur sale boulot.
-D'accord, fit Kili. Rassemble tout le monde et rejoignez les pêcheurs au Sud du lac. Moi je m'occupe d'elle.
Il n'avait pas le temps de materner toute un troupeau de jeunes gens, sa meilleure amie perdait beaucoup de sang ! Il arracha un morceau de sa chemise et lui banda le visage comme il put, s'assurant qu'elle pouvait respirer. Puis il sortit du maquis et rejoignit les poneys. Tempête hennit en le voyant, et son poney fit de même. Kili les détacha et récupéra les affaires d'Anna dans le tronc avant de se hisser sur sa selle, calant Anna toujours inconsciente contre lui. Il talonna son poney et Tempête le suivit.
Le retour jusqu'à Dale dura plus de deux heures, deux heures pendant lesquelles Kili était en panique, tentant sans succès de réveiller Anna. Il tentait de maintenir la blessure fermée mais elle continuait à perdre une quantité non négligeable de sang. Il traversa rapidement les portes de la ville et continua son chemin jusque dans la cour de l'hôtel de ville.
Dans la grande cour pavée, des chevaux étaient rassemblés, et des humains couraient dans tous les sens à la lueur des torches. Kili remarqua Fili et Gloïn au milieu de l'agitation, en train de préparer leurs poneys, Bain qui donnait des ordres, et des soldats qui ramenaient des armes.
-Kili !
Le cri de Fili les stoppa tous. Bain fut près de son poney en trois enjambées. Kili lui passa Anna et sauta à bas de son poney.
-Qu'est-il arrivé ? Par les Valars, vous êtes couverts de sang tous les deux ! s'exclama Bain.
-Plus tard, amenez un médecin ! Elle a perdu beaucoup de sang, il faut faire cicatriser ça tout de suite.
-Oui, suivez-moi ! Que quelqu'un aille chercher un médecin ! Sortez-le du lit de force s'il le faut !
Bain rentra en courant dans le palais, Kili sur ses talons, pendant qu'un soldat partait chercher un médecin. Une fois à l'intérieur Bain les ramena à la chambre qu'Anna était supposée occuper. Kili laissa Gloïn passer, ainsi qu'un soldat qui se présenta sous le nom d'Alkan et qui disait connaître Anna. Fili essaya d'entrer mais Kili tendit le bras pour l'en empêcher.
-Laisse-moi passer, Kili !
-Et pourquoi je devrais ?
-Parce que ma future femme est dans cette chambre, blessée !
Kili secoua la tête et le laissa passer mais ferma la porte derrière lui et son frère. Bain allongea Anna sur son lit et Kili s'approcha rapidement. Il lui enleva sa cape, sa cotte de maille en mithril et la ceinture qui allait avec, ainsi que son gilet de cuir sans manches, ne lui laissant que son pantalon et sa chemise. Il lui retira également ses bottes, et toutes les armes qu'elle avait pu cacher sur elle. Un homme ouvrit la porte juste à cet instant, se présentant comme un médecin. Bain fit signe à tout le monde de reculer pour lui laisser la place de travailler. Gloïn emmena Fili avec lui, après avoir échangé un regard avec Kili, lorsqu'il sortit. Ils se postèrent devant la porte et attendirent, empêchant quiconque de passer.
A l'intérieur, l'atmosphère était encore plus lourde. Alkan s'était posté près de la fenêtre et gardait un œil sur la toute la pièce comme le soldat aguerri qu'il était. Bain s'était tiré une chaise non loin du lit et attendait, les mains jointes et en silence. Kili faisait les cent pas le long du mur, s'arrêtant de temps à autre pour observer Anna avant de replonger dans ses pensées. Le docteur s'était assis sur le bord du lit et avait commencé un examen de la jeune femme. Il retira le bandage de fortune imbibé de sang en grimaçant, faisant bien attention.
-Comment est-ce arrivé ? demanda-t-il finalement.
-Lors d'un affrontement contre un bandit, elle s'est faite jeter au sol, et il l'étouffait légèrement d'une main pendant que de l'autre il la marquait avec sa dague. Je suis intervenu à ce moment et je l'ai immédiatement ramenée ici. Mais l'incident a eu lieu il y a près de trois heures.
-Bien, je vois. Ce n'est pas encore infecté mais il y a de grands risques que ça le devienne. Quelqu'un va devoir aller chercher du matériel.
-De quoi avez-vous besoin ? demanda immédiatement Alkan.
-De l'alcool, une bassine d'eau chaude, des linges propres, du fil, une aiguille courbe... Est-ce qu'elle a une plante comestible favorite ?
-La menthe poivrée, répondit immédiatement Kili. Elle mâchonnait des feuilles de temps en temps, elle disait que ça la détendait.
-Alors prenez aussi de la menthe poivrée et de l'alcool de menthe. Vous devriez tout trouver aux cuisines.
Alkan partit immédiatement récupérer ce dont le médecin avait besoin.
-Je n'arrive pas à croire qu'Anna ait perdu face à un bandit, lâcha Bain.
-Quelque chose était étrange, intervint Kili. J'en suis aussi très étonné. Et même désarmée, il n'aurait jamais dû être capable de l'atteindre comme ça, elle sait esquiver une attaque, même rapide. Elle nous racontera sûrement ce qu'il s'est exactement passé, mais plus tard.
-Je trouve assez alarmant qu'elle ne reprenne toujours pas connaissance, annonça le médecin. A-t-elle déjà été blessée sérieusement par le passé ?
-Oui, confirma Kili. Plusieurs fois. Sur le coup elle perdait presque toujours connaissance, mais pas très longtemps, en tout cas pas dans mon souvenir. Et une fois réveillée, elle est immédiatement... eh bien, elle est immédiatement elle. Surexcitée, ne tient pas en place et veut toujours être au sommet. Comme si sa guérison ne durait que pendant son inconscience et dès qu'elle se réveille, la guérison est déjà complète.
-Je vois. Alors, empêchez-la d'être elle à son réveil. D'après ce que vous m'avez dit, la quantité de sang perdue est assez importante et elle va devoir rester au repos pour plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Minimum dix jours de lit forcé, et encore dix jours de calme ensuite. Dans le meilleur des cas.
Kili se contenta d'hocher la tête. La porte s'ouvrit sur Fili et Gloïn.
-Monseigneur, nous voudrions vous concerter quant à notre décision, annonça Gloïn. Je vais rester pour que nous puissions discuter ces accords économiques, mais puisque le problème des bandits est apparemment réglé, les Princes vont rentrer avec Anna, qu'elle puisse se reposer à Erebor. Vous comprenez, j'en suis sûr, les raisons de cette décision.
-Tout à fait. Mais, pour la santé d'Anna, je vous demande d'attendre qu'elle ait bénéficié des soins que nous pouvons lui dispenser, et qu'elle soit réveillée.
-C'est entendu alors.
Gloïn et Fili ressortirent de la pièce et allaient refermer la porte quand Alkan arriva avec le matériel demandé par le médecin. Il ferma la porte derrière lui et déposa les affaires sur la table de nuit. Il se rangea du même côté que Kili et Bain et observa le médecin en silence.
L'homme commença par retirer entièrement les bandages qui collaient au visage d'Anna avant de commencer à arroser la plaie avec de l'alcool pour désinfecter. Il prit un linge propre qu'il humidifia d'alcool et nettoya la blessure plus en détail. Anna commença à remuer en grognant.
-Ah, j'espérais qu'elle ne se réveillerait pas maintenant justement. Très bien, l'un de vous va lui tenir chaque main, le dernier lui tiendra les jambes. J'ai besoin qu'elle ne bouge pas trop, expliqua le médecin.
Alkan se posta au pied du lit et saisit fermement ses chevilles, Bain fit le tour et saisit son bras droit pendant que Kili restait là où il était et enfermait sa main gauche entre les siennes. Le médecin vint du côté de Kili, le côté du visage qui était blessé. Anna continuait à grogner, comme si elle avait du mal à sortir de son sommeil. Le médecin trempa l'aiguille et le fil dans de l'eau chaude puis dans l'alcool avant de faire le premier point sur son front. Anna se réveilla en sursaut à ce moment-là avec un petit cri et voulut porter la main à son front mais les hommes - et le nain - présents la maintinrent fermement immobile.
-Shh, tout va bien Anna, je suis là, lui dit Kili. Tu as une blessure sérieuse au visage, on doit suturer. Le médecin va faire les points maintenant. Je sais que ça fait mal mais essaye de ne pas trop bouger, d'accord ?
Il repoussa doucement ses cheveux d'une main.
-Je reste avec toi tout du long. Regarde-moi dans les yeux. Tout va bien.
Les yeux clairs et paniqués de la jeune femme finirent par se planter dans les siens. Kili prit le flacon vert et le déboucha avec les dents.
-Vu l'état de ta joue, ça fera mal, mais ça va t'aider tu verras, dit-il en approchant le flacon de ses lèvres. C'est de l'alcool de menthe.
Le brun fit couler un peu du liquide vert dans sa gorge, lui laissant du temps entre chaque gorgée. Il lui donna ensuite quelques feuilles de menthe à mâcher, et fit signe au médecin de continuer. Le médecin fit un deuxième point, puis un troisième, et ainsi de suite.
De l'autre côté de la porte, Fili s'était déjà pris une dizaine de taloches par Gloïn, une à chaque fois qu'il avait essayé d'ouvrir la porte. Et maintenant il était obligé de rester planté là, à écouter Anna hurler pendant un long moment. Il se prenait la tête à deux mains, faisait les cent pas, jurait plus qu'un vieux marin...
Une fois le dernier point fini, le docteur ré-aspergea le tout d'alcool, avant de tremper un linge dans l'eau chaude et de nettoyer le visage d'Anna. Elle murmurait des paroles incohérentes en remuant faiblement, exsangue, et sa température corporelle grimpait en flèche.
-Bien, donnez-lui uniquement de l'eau fraîche mais pas trop froide, et si elle a faim, quelque chose de mou, qu'elle n'aura pas besoin de mâcher. Essuyez son front avec un linge humide régulièrement, et essayer de garder la pièce fraîche sans qu'elle prenne froid. Pour le moment je ne peux rien faire d'autre, mais appelez-moi si son état s'aggrave. Et ne la bougez pas d'ici avant que je sois repassé la voir.
Bain remercia le médecin et fit entrer Gloïn et Fili. Il leur répéta tout ce que le médecin avait dit. Gloïn échangea un long regard avec Kili et ce dernier hocha la tête. Alkan bâilla longuement et s'excusa avant de sortir de la pièce. Bain souhaita bonne nuit à ses invités avant de se retirer également. Gloïn sortit. Fili fit un pas vers le lit et observa la blessure d'Anna alors qu'elle continuait à délirer. Ce n'était pas beau à voir. Kili lui fit « non » de la tête et lui désigna la porte du menton.
-Viens me trouver s'il y a le moindre problème, je t'en prie, murmura le blond.
-D'accord, accepta Kili. Mais elle ira bien, Fili, elle ne va pas mourir. Elle est tirée d'affaire.
-Tu en es sûr ?
Kili hésita un instant.
-Je ne peux pas en être sûr. Mais j'y crois, parce que c'est Anna et que même une armée d'orcs menée par deux psychopathes n'a pas réussi à la tuer. Va te coucher, je vais rester ici cette nuit. Du moins, les deux ou trois heures de nuit qu'il reste.
Le blond hocha la tête et sortit de la pièce. Kili ouvrit la fenêtre, retira la couverture, vérifia qu'elle était suffisamment couverte quand même, et entreprit de tamponner doucement son visage et son cou avec un linge humide. Anna tremblotait, continuait à tenir des propos incohérents à voix basse, s'agitant dans son demi-sommeil. Kili s'assit contre la tête de lit et la tira à lui pour la bercer. Il se mit à chantonner la mélodie qu'ils avaient tous chantés, le premier soir chez Bilbo. Cela fonctionna puisqu'Anna, même si elle tremblait toujours, semblait avoir un sommeil plus paisible. Il l'embrassa sur le front et continua à la bercer avant de s'assoupir à son tour, exténué.
Il se réveilla un peu plus d'une heure plus tard en sursaut, et eut un début de panique en remarquant Anna qui s'agitait à nouveau, geignant d'une voix faible et éraillée. Kili posa sa main sur son front et sauta du lit en sentant la peau glacée sous ses doigts. Il referma précipitamment la fenêtre et remit la couverture sur Anna jusqu'à son menton. Il trouva une autre couverture dans un coin de la pièce et la déplia sur le lit. Il rajouta par-dessus sa cape, celle d'Anna, et son manteau. Anna ouvrit à peine les yeux.
-Ki...li... grogna-t-elle d'une voix rauque.
-Je suis là Anna, dit-il doucement. Il faut que tu dormes, tu as besoin de regagner tes forces.
-Je sais, marmonna-t-elle. J'ai soif.
Il regarda autour de lui mais ne vit que le flacon d'alcool de menthe. Ç'aurait pu être utile pour l'aider à se rendormir, mais ça n'aurait pas réellement étanché sa soif et il n'avait pas envie de la voir avec la gueule de bois à nouveau, surtout pas alors qu'elle devait se remettre d'une blessure aussi sérieuse.
-Je vais chercher ce qu'il faut dans ma chambre, ne bouge pas.
Il sortit en courant de la pièce et se dépêcha d'aller dans sa chambre récupérer un cruchon d'eau, un morceau de pain et un gobelet. Il revint chez Anna et ferma la porte avec son pied. Il lui remplit un gobelet et l'aida à boire, doucement. Elle toussa un peu mais réussit à avaler l'eau sans avoir trop mal.
-Voilà. Ça va mieux ?
Elle hocha la tête et il l'aida à se recoucher correctement.
-Alrich... Il est mort ?
-Le bandit ? Je l'ai tué, oui.
-Comment tu as fait ? Il était plus rapide, tellement que c'en était troublant...
-Je lui ai tiré une flèche dans la cuisse, une dans le cœur, une dans la gorge et une dans le front. Il n'avait aucune chance d'en réchapper crois-moi.
-Mais pourquoi...
-Anna, tu devrais dormir. On verra plus tard pour les questions.
Elle ferma les yeux et Kili s'allongea par-dessus la couverture près d'elle. Lui aussi avait besoin de dormir.
C'est bon, rassurés pour Anna ?
J'ai quelque chose d'important à dire : Merci beaucoup. Je viens de me rendre compte que depuis que j'ai commencé à publier, en cummulé, j'ai atteint les 40 000 vues. Et ça compte énormément pour moi, alors merci beaucoup parce que c'est grâce à vous. Je vous aime et je vous envoie des cookies mentaux.
A la semaine prochaine !
Chapitre relu et corrigé.