Sia - Elastic Heart
“ Mais pourquoi est-ce que je ne peux pas conquérir l'amour?
Et j'ai probablement pu penser que nous ne faisions qu'un ”
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Cela fera bientôt quatre mois que je connais Slone et quatre mois que nous sommes en couple.
Au début, nous étions simplement des concurrents qui se lancer des défis sur la piste, puis nous avons évolué en tant qu'amis jusqu'à terminer en couple. Couple qui pour l'instant s'épanouit pleinement à compter de quelques débordements qui sont survenu durant la dernière semaine.
Il rentre quelque peu bourré et tient des propos incohérents et tous farfelues, dont je ne comprends pas un traitre mot.
D'après ce que j'ai réussi à en tirer cela aurait un rapport avec mon père et mon frère. J'ai tentée d'en parler avec mon père mais d'après lui il n'aurait aucun rapport avec Slone.
Je suppose que ses déblatérations sont dû au taux d'alcool qu'il possède lorsqu'il revient.
Je n'habite pas à proprement parler avec lui, je passe juste la plupart de mon temps chez lui.
Je suis pelotonnée dans un grand pull vert recouverte d'un plaid, une tasse de café bouillante entre les mains. Le café m'aide à rester éveiller tout en attendant Slone.
Il est environ une heure du matin et je pense qu'il ne devrait pas tarder à arriver. Je veux le confronter, jusque-là je n'ai pas osée lui demander pourquoi il revenait bourrer, ou même pourquoi il parlait subitement de mes parents. Mais cette fois je vais lui poser mes questions en face et arrêter de me torturer mentalement.
Je souffle sur ma tasse, qui lorsque je sursaute au bruit de la porte d'entrée s'écrase dans un vacarme au sol.
Merde.
J'enjambe les débris de ma tasse et vais me poster devant Slone, qui lui me regarde les yeux rougis par je ne sais quoi.
Ne me dites pas qu'il se drogue maintenant ?
— T'étais où ? L'interrogé-je.
— C'était quoi le bruit quand je suis rentré ?
Il esquive ma question et ça ne m'étonne pas, c'est du Slone tout crachée, à garder tous ses mystères pour lui.
Je place mes poings sur mes hanches.
— N'esquive pas ma question, Stanislas Lone, stipulé-je.
Je l'entends réprimer un grognement. Stanislas Lone est le vrai prénom de Slone. Slone n'étant autre qu'un diminutif.
Pourquoi un diminutif ? Mystère.
— J'etais au bar, maintenant dégage et va me nettoyer le bordel dans le salon, dit-il autoritairement.
Depuis que je le connais jamais il ne m'a parlé sur ce ton. Un ton aussi froid.
J'ouvre la bouche mais la referme rapidement lorsqu'il me pousse contre le mur pour passer légèrement vacillant en partant vers la chambre. Je n'abandonnerais pas aussi facilement.
J'arrête la porte de la chambre avec mon pied avant qu'elle ne se referme et entre à mon tour.
Ces jours-ci Slone s'enferment à clés le soir quand il rentre, c'est là que je l'entends énumérer toutes ces choses sur ma famille.
Il se retourne au son de mes pas et me lance un regard glacial, sans émotion.
— C'est de la faute de ta putain de famille ça ! Rugit-il en me pointant du doigt.
Je réprime mon envie de retourner au salon et de le laisser pareillement à chaque soir se terrer dans sa chambre.
— Explique-moi, qu'est-ce qu'elle t'a fait ma famille ? Demandé-je le plus calmement possible.
Je préfère garder mon calme, car je sais que dans des situations comme celle-là il peut devenir rapidement agressif.
— T'expliquer que ton père n'est qu'un bâtard ! Gueule-t-il en se rapprochant dangereusement de moi.
Je ne recule pas face à sa soudaine colère. De toute manière si je reculais je risquerais de me retrouver coincer entre le mur et lui, ce qui ne changerait en rien à ma position actuelle.
J'ancre mes yeux dans ses pupilles et ce que je vois me frigorifie. De la folie, de la vengeance, tout un pack d'émotions se trouve dans son regard.
— Je vais me venger et tu seras la première à y passer, me susurre-t-il en déposant un baiser sur mon front.
La peur s'installe dans mon être. Aussi brève soit-elle, elle est présente à l'entente de ses paroles qui me glacent.
La première à y passer ?
Je commence à reculer légèrement. L'atmosphère qui règne ne me dit rien qui vaille. Sans que je ne m'y attende il me balance une gifle en pleine face qui me fait tomber à la renverse. Je me heurte contre le meuble et quelques gouttes de sang ruissèlent le long de mon coup.
Je ne sais plus quoi faire, je suis piégée.
Il s'abaisse et m'empoigne par le bras avant de me tirer vers le sous-sol. Je tente par tout les moyens possibles de me détacher de son emprise j'essaye de me débattre, mais rien. Je ne suis pas assez forte. Que lui prend-il ?
Mes pieds raflent le sol durement. Il me pousse sur un matelas poussiéreux et remonte en haut sans un mot fermant la porte à double-tour. Je secoue la tête tout ça n'est qu'un mauvais rêve.
À partir du moment où le goût salé de mes larmes pénètre dans ma bouche le concept du rêve s'envole. Et je me laisse aller, je pleure. Je hurle et me lève mais je retombe lourdement.
Putain, pourquoi m'a-t-il enfermé ?
— Slone, ouvre-moi ! Tu n'es pas dans ton état normal ! Crié-je à travers mes larmes.
Je me recroqueville dans un coin perdu à mon sort, seul le bruit du silence oppresseur parvient à mes oreilles.
Il m'a frappé, ce qu'il n'avait jamais fait ça avant.
Je n'imagine pas ce qu'il pourrait me faire d'autre.
***
...le lendemain.
Les quelques rayons de soleil qui se fraient un chemin viennent bruler ma peau, et je me relève. Le sang a désormais séché et me provoque une grimace de dégoût.
Toujours dans cette même pièce dans laquelle, le mec, celui que j'aime, m'a balancé salement. Il est là devant moi sur une chaise, il me regarde avec un sourire sadique. Ses pupilles expriment de la cruauté, mais je crois apercevoir du regret.
— Slone, pourquoi tu m'as enfermé ici ?!
Il ne répond rien, se relève et vient installer une caméra dans un coin de la pièce. Je déglutis. Je ne sais pas quoi dire ni même comment réfléchir. Mon esprit s'est mit en pause.
— Je vais m'amuser un peu avec toi Skylar. Tu sais t'étais plutôt cool comme nana, mais ton père et ton frère doivent payer, m'annonce-t-il méchamment.
Je me fige me reculant peu à peu sur le matelas. Ne me dites pas que--
— Je vais te torturer et ensuite te violer. Ou plutôt te violer et ensuite te torturer. J'ai vraiment besoin de baiser. Et il se trouve qu'il n'y a que de cette façon que je réussirais à t'avoir une bonne fois pour toute.
Je palis.
Non, il ne peut pas.
Il n'a pas le droit je ne lui ai rien fait.
Une nouvelle crise de larmes s'ensuit. Je secoue la tête frénétiquement, dans l'espoir que tout ça ne disparaisse. Mais au lieu de ça il m'empoigne par les cheveux m'arrachant un cri de douleur.
— Nan ! Slone s'ilteplait ! Hurlé-je en lui frappant le torse.
Mon cri résonne dans le vieux sous-sol.
Il abaisse ses deux iris verts sur moi, avant de commencer à me déchirer mes vêtements.
Je me débats, lance des coups dans les airs, mais rien y fait.
Je vais me faire violer, c'est la seule idée qui tourne en rond dans ma tête. Et le pire c'est que je ne peux rien y faire. Je dois subir.
Qu'ai-je fait à Dieu pour mériter ça ?
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⇨ Slone, vous le trouvez toujours aussi gentil ?
⇨ Qu'ont pu faire le frère et le père de Skylar, pour qu'il s'en prenne à elle ?
⇨ Des idées pour la suite ?
TCHAOO!