Nick Jonas - Bacon
“ Tu as déclenché un feu quand tu as éteint la lumière ”
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Je sens Willow frissonner contre mon épaule. Elle a sans doute froid.
Lorsque je me suis assis, elle n'a pas hésité avant de fourrer sa tête sur mon épaule, sans même me demander la permission.
Et je l'ai laissée faire, parce que c'était dans l'instant présent.
J'allais lui proposer ma veste mais elle m'interrompt rapidement :
— Je vais devoir rentrer, sinon ma grand-mère va remarquer mon absence et ça ne sera pas bon pour moi.
Je ricane, sous ses airs de dur à cuire se cache enfaite une petite fille traumatisée par sa grand-mère.
— D'accord, tu veux que je te ramène ? Lui proposé-je doucement.
Elle secoue la tête et se lève en déposant un bref baiser sur ma joue. Un frisson passe à travers mon corps en une fraction de seconde. Cette fille te fait de l'effet c'est sur vieux. Nan, ça doit être le froid.
— C'était cool ce soir.
Ouais c'était cool. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle se confie comme ça à moi, et je ne m'attendais pas non plus à ce que moi je me confie à elle.
En général je me comporte en con avec les nanas, mais ce soir c'était différent. Je n'ai jamais aimé me confier, à personne. Seulement à Sean, mais lui est une exception.
— Par contre, la prochaine fois, évite de voler mes post-it et de rentrer dans ma chambre la nuit, soupire-t-elle, et sur ses dernières paroles elle disparaît.
Je ricane face à cette énonciation, si c'était à refaire, je le referais.
Quand j'ai envoyé un message à Sean lui disant que Willow était sur la cascade, il m'a dit de foncer. Mais j'avais juste envie de faire demi-tour et de repartir, parce qu'au début ça m'a énervé de la voir là.
Je ne veux pas qu'elle s'accapare ce qui m'appartient.
Après hier j'aurais cru qu'elle m'aurait posée tout un tas de questions, auxquelles je n'aurais pas répondu évidemment, mais non elle s'est contentée de ne rien me demander et m'a laissée me confier sur ce que j'avais envie, sans rien rétorquer.
Pourquoi je me suis confié à elle, putain ? Cette question me trotte dans la tête. Je ne sais pas, j'avais juste envie de lui faire confiance, je ne le regrette pas. Bordel, pourquoi t'agis ainsi avec elle ? J'etais tellement calme et euphorique que je ne me reconnais même plus.
Et puis sans rajouter le fait que j'ai totalement pété un câble hier quand Caleb m'a appris que Cole voulait participer à la course avec elle, et j'ai réagi au quart de tour, j'ai fait la seule chose dont j'avais envie je l'ai frappé. Pourquoi vient-il toujours foutre la merde ? Il devrait tout simplement fermer sa gueule, disparaitre, et rester dans son coin après ce qu'il a fait. Mais non monsieur le connard est obligé de venir me prendre Willow.
La présence de Willow me détend et j'en avais vraiment besoin. Même si la colère contre mon frère et revenu comme un coup de masse, j'essaye de penser au visage de Willow pour tout simplement me calmer. Cela me trouble de voir à quel point elle m'apaise. T'as vraiment besoin de consulter vieux, bordel.
Je ne mérite pas Willow, je ne mérite pas qu'elle fasse partie de mon merdier. Même si j'ai bien compris que sa vie n'a pas l'air terriblement fastidieuse non plus.
Je me sers des autres, comme de jouet, des pantins. Et je ne veux pas qu'elle en fasse partie, elle ne le mérite tout simplement pas. J'espère qu'avec le temps l'effet qu'elle me provoque s'estompera. J'essaie de la détester, mais c'est horrible parce que je n'y arrive pas.
Je monte dans ma voiture et hurle de toutes mes forces. Merde, qu'est ce qu'elle me fait ? Je suis frustrée rien que d'imaginer son visage réveille mon entre-jambe. Bordel. Même mon corps n'arrive pas à la détester. Je suis vraiment dans la merde.
Je roule dans la ville en direction de chez Sean. Taylor détends-toi.
Puis quelle idée d'avoir proposer de partager mon endroit, je n'aurais jamais dû. Ça me fout la rage. Ce n'est qu'une nana comme les autres, Taylor. Alors tu vas gentiment te reprendre mon vieux parce que sinon elle va réussir à te blesser. Comme elle.
***
Je rentre en trombe dans la maison de Sean, qui lui est avachi sur son canapé endormi avec un sachet de chips à ses pieds.
Je me laisse tomber lourdement sur le canapé à sa droite et il se réveille en sur sursaut, attrape sa télécommande et me menace avec.
— Qui est là ? Grogne-t-il les yeux mis-clos.
Je le regarde et lève mes mains en l'air amusé par la situation.
— C'est moi Sean, calme-toi.
Il ouvre un peu plus les yeux et pousse un soupir. Je l'ai laissé quelques heures pour aller à la falaise et il était censé m'attendre. Je dis bien censé.
— Alors, il s'est passé quoi ? Me demande-t-il suspicieusement en reposant la télécommande et en s'affalant sur le canapé.
Je fronce les sourcils.
— Rien, et ne te mets pas des idées de merde dans la tête mec.
Il lève les mains d'un air désolé, et prend des chips dans son paquet.
— Quoi ? Lui demandé-je méchamment alors qu'il me regarde désespéré.
Je ne vais tout de même pas lui raconter ce qu'il ne s'est pas passé. Du genre, ouais j'ai baisé Willow sur ma banquette arrière et je te confirme qu'elle n'était pas vierge. Elle était vraiment bonne.
Elle ne mérite pas ça, elle mérite quelque chose de bien mieux que de se faire baiser sur ma banquette. Et surtout pas avec toi.
— Mais vous avez parlé de quoi ? Me questionne-t-il en levant un sourcil.
Je soupire, car je sais que je ne pourrais pas lui cacher.
— On a parlé de ma mère, et de Mia, lui avoué-je.
Il s'étouffe avec une de ses chips et tombe du canapé, vraiment con ce mec. Et en plus c'est mon meilleur ami. Dites-moi comment je fais pour le supporter ? Nan c'est plutôt comment lui peut te supporter, Taylor.
— Nan, sérieusement, de ta mère et de l'autre ? Mais tu lui as tout dit ?
— Nan juste le peu, mais je lui ai dit Sean. J'ai merdé, grogné-je.
Je suis énervé contre moi-même. Lorsque j'y repense bien je n'aurais jamais dû.
Quand j'ai appris que ses parents étaient morts, je me suis dit vas-y confie-toi elle te comprendra sans doute mais nan elle ne peut pas comprendre. T'es qu'un gros con egoïste. Ouais je sais, c'est de famille à ce qu'on m'a dit.
— Nan, Taylor. C'est bien. Ça montre que tu avances, et que tu ne restes pas à faire le con, m'annonce-t-il d'un ton bienveillant.
Mais, merde alors ne comprend-t-il pas que j'aime être ce con et que je le resterais ?
Je ne veux pas avancer.
Je veux rester sur mon mode pause. Sur mon mode facilité : Fête, baise, combat.
Je ne veux pas que cette nana chamboule ma vie.
Ça me fout en rogne.
— Sean, ta bienveillance et tes conseils à deux balles, fous les toi dans le cul, ok ? Rétorqué-je agacée.
Sean n'a pas l'air choqué le moins du monde, il me lance même un grand sourire. Il est habitué à mes sauts d'humeur avec le temps.
— Toujours aussi con. Enfaite je me trompe je crois que cette fille te rend encore plus con et lunatique, me balance-t-il en levant les yeux au ciel.
Con et lunatique ? Bon d'accord con je confirme, mais lunatique sûrement pas !
— Je ne suis pas lunatique.
Sean me lance un regard en biais pour me faire comprendre que je ne veux juste pas l'avouer et je ricane.
Je ne suis pas lunatique.
Mon téléphone se met à vibrer dans ma poche et un numéro inconnu s'affiche sur l'écran.
— C'est qui ? Dis-je en décrochant nonchalamment.
— C'est Katia mon poussin, tu vas bien ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette. Tu veux que je vienne te détendre.
Je grogne.
Mon poussin, c'est quoi de ce surnom débile ?
Katia est une des filles que j'ai baisé, plutôt bonne je dirais. Et du jour au lendemain, elle a été crier partout que nous étions en couple. Chose qui m'a déplu et me déplaît toujours, mais elle est vraiment bonne alors ça à ses bénéfices.
— Non. Et ne m'appelle pas mon poussin, lui dis-je durement.
Elle toussote à l'appareil de malaise, mais se reprend vite.
— Jeudi il y a encore une fête, on y va ensemble, me beugle-t-elle de sa voix suraiguë.
Je ne supporte pas sa voix. Elle n'a rien à voir avec celle de Willow. Je me masse le crâne pris d'un mal de tête causé par ses blablatages me parlant de la tenue qu'elle va mettre.
— Ok à jeudi. Je te laisse. J'ai pas le temps là, je conduis, la coupé-je en raccrochant.
Sean lève les yeux vers moi en souriant narquoisement. Qu'est- ce qu'il a lui ?
— En voiture, sérieusement Taylor ?
Je soupire. Il fallait bien que je trouve une excuse, elle me faisait vraiment chier.
— Oui je pars, la maintenant, parce que toi aussi tu me fais chier, lui annoncé-je en ricanant et en traversant la porte d'entrée sous son rire.
Dans ma voiture, je décide de faire quelque chose de stupide que je vais sans doute regretter.
Je prends mon téléphone et envoie un message à Willow.
À Davis :
《 Jeudi, 20h. Fête chez Sean. Sois-là. Et mets-toi en robe, Sweetheart. 》
Enfaite je crois que Sean a raison :
Je suis franchement lunatique.
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Vous aimez ce Taylor ?
Une nouvelle fête, ça prévoit quoi ?
Des idées pour la suite ?
TCHAOOO, PEUT-ÊTRE UN DOUBLE UDAPTE CE SOIR! :)
■ Parker, mais imaginez avec une cicatrice à l'oeil ■