Tu es mon nouveau monde

By AnanasPower01

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« Je ne boirai plus jamais d'alcool » s'était dit Anna quand elle se réveilla devant la porte de Cul-de-Sac a... More

Prologue : Le passage
2 : Finalement je vais peut-être rester... Non, non, y'a aucune raison à ça !
3 : Une longue soirée
4 : A l'aventure, compagnons !
5 : Première leçon
6 : Nuit agitée
7 : Une dispute et de la sauge
8 : Ils courent, ils courent, les p'tits nains...
9 : Convalescence
10 : La danse
11 : La surprise
12 : Le bal
13 : Frayeur
14 : Être une grande gueule en trois leçons
15 : Sensations fortes
16 : La petite maison dans la prairie
17 : Réveil, Beorn, Illusions et Tensions
18 : Accrobranche, Araignées et Arrestation
19 : Fuite en tonneaux
20 : Blessés
21 : Flammes
22 : Folies
23 : Les Cinq Armées
24 : Dernière danse, la marche de l'espoir
25 : Stratégies militaires non-conventionnelles
26 : Elle est mon Amrâlimê, mon Unique, mon Étoile
27 : Après tout ce temps...
28 : Les fantômes du passé
29 : La force de l'amour
30 : De retour
31 : Coucou c'est moi que v'là !
32 : Le retour des guerriers
33 : Le dîner de fiançailles
34 : Ordre de mission
35 : La délégation diplomatique
36 : Craquage des nerfs
37 : Déception et dangereuse mission
38 : Une blessure profonde
39 : Un nouveau départ
40 : Une bonne nouvelle
41 : Une excellente idée
42 : Le plus beau jour de leur vie

1 : Gueule de bois et nains surprises

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By AnanasPower01

Anna émergeait doucement. Enfin, doucement, façon de parler... Un marteau s'acharnait à rebondir partout dans son crâne, et elle se sentait comme si un camion lui avait roulé dessus et était repassé une bonne centaine de fois. Au moins. Elle entrouvrit à peine les yeux et les referma immédiatement en grognant. Trop de soleil, trop de lumière. Elle prenait lentement conscience de son environnement. La pierre sur laquelle elle était allongée était froide, et...

Attendez une seconde ! La pierre ? Quelle pierre ? Elle bougea les bras avec difficulté, tant elle était courbaturée, endolorie, dans le pâté, enfin bref, pas bien. Elle réussit à s'asseoir en réprimant des gémissements de douleur. « Plus jamais d'alcool... » pensa-t-elle en plissant les yeux. Elle crut qu'elle hallucinait. Mais où diable était-elle ? Ça ne ressemblait pas du tout au parc en bas de chez Marie, ni à chez elle. Quoique le paysage lui semblait vaguement familier...

Des collines d'un vert éclatant, arrondies, percées de portes de bois rondes. De petits chemins de terre et de graviers serpentaient entre elles. Une rivière coulait paisiblement plus bas. Autour d'un pont de pierre se pressait une foule joyeuse et bigarrée. Anna distinguait des étals. Sûrement un marché, ou une foire. Elle plissa les yeux, essayant de mieux voir ce qui l'entourait. Elle se rendit compte que les gens étaient à peine aussi hauts que des enfants ! Ils étaient habillés comme au dix-huitième siècle. Elle avait l'impression d'être dans un bourg de campagne typique du dix-huitième. C'était extrêmement déroutant. Et leurs pieds ! Énormes, couverts de poils ! Quel était cet endroit ?

Anna porta la main à son front en grimaçant. Son crâne la faisait souffrir atrocement. Elle se retourna lentement pour ne pas avoir la tête qui tourne encore plus, et remarqua qu'elle était assise sur le porche d'une maison-colline. Elle avait donc passé le portail de bois peint qu'elle voyait à quelques mètres, avant de s'écrouler devant la porte verte. Bien. Merveilleux. Elle voulut hurler, mais sa gorge aussi lui faisait mal. Et elle ne voulait pas ajouter à sa migraine. Elle rassembla le peu de force qu'elle avait et se traîna, incapable de marcher, jusqu'à la porte. Là, elle puisa dans ses dernières réserves d'énergie pour frapper sur la porte du plat de la main, même si ça faisait mal.


Bilbo Baggins venait de se débarrasser du magicien Gandalf le Gris. Ce dernier était venu le voir pour une aventure. Une aventure ! Comme si un hobbit allait accepter de quitter son chez-soi pour une aventure... Ce magicien était vraiment curieux. Il lui faisait même un peu peur. Lorsqu'il était enfin parti, et qu'il avait fini de faire son marché, il s'était préparé un bon thé bien chaud, accompagné de pain d'épices. Une collation amplement méritée d'après lui. Il s'était installé devant la cheminée où un bon feu ronronnait, dans son fauteuil préféré, et avait sa tasse à la main.

Il soufflait distraitement dessus quand il crut entendre un bruit. Il posa sa tasse sur le guéridon près de lui, sourcils froncés. Avait-il rêvé ? Un tic nerveux agita le coin de sa bouche. Non, assurément, il avait rêvé... C'était ce Gandalf qui le perturbait, rien d'autre. Le même bruit reprit. Il se leva, inquiet et ennuyé. Gandalf était-il revenu dans l'espoir de le convaincre ? Il s'approcha de la porte, faisait preuve de la légendaire discrétion qui caractérise les hobbits. Il tendit l'oreille vers la porte. Rien.

Et la seconde d'après, le même bruit. Quelqu'un frappait à sa porte, c'était certain ! Il alla prudemment à la fenêtre. Il n'y avait personne ! Intrigué, il ouvrit sa porte. Un bruit mat se fit entendre à ses pieds. Il baissa les yeux, estomaqué.


Anna avait frappé trois fois à la porte, priant intérieurement pour qu'il y ait quelqu'un dans cette étrange – mais mignonne – maison. Au bout de la troisième fois, la porte s'était ouverte, et son buste s'écrasa à l'intérieur. Elle regretta un instant de s'être appuyée contre la porte. Pourquoi est-ce que la gueule de bois la faisait tant souffrir ? D'habitude elle tenait bien l'alcool !

-Mademoiselle, vous allez bien ? fit une voix près d'elle. Mademoiselle ?

Elle sentit qu'on la prenait par les bras et qu'on la tirait à l'intérieur.

-Vous allez vous asseoir, d'accord ? fit la voix.

Elle grogna vaguement son assentiment, et fit un effort pour se poser sur le fauteuil, aidée par l'homme – à n'en pas douter la voix appartenait à un homme.


Bilbo Baggins était très inquiet. Une jeune fille visiblement en peine était écroulée sur le pas de sa porte. Elle portait d'étranges vêtements et semblait très jeune. Et assurément ce n'était pas une hobbit, ses bottes l'attestaient. Il lui demanda si elle allait bien, elle remua vaguement. Il la tira à l'intérieur et l'installa dans un fauteuil confortable face au sien. Qui était-elle, et comment s'était-elle retrouvée dans cet état, devant chez lui qui plus est ?

Après l'avoir aidée à s'asseoir et une fois qu'il fut sûr qu'elle n'allait pas retomber, il alla chercher une couverture qu'il déposa sur ses jambes. Il sortit une tasse et une assiette supplémentaires, et lui servit du thé encore chaud. Il lui tendit la tasse qu'elle but immédiatement. Une grimace de soulagement apparut sur son visage. Elle reposa la tasse, elle se sentait nettement mieux maintenant. Elle cligna plusieurs fois des yeux en grignotant du pain d'épices. Ses yeux détaillèrent rapidement la pièce avant de s'arrêter sur l'homme assis dans le fauteuil face à elle. Elle se rendit compte que lui aussi faisait la taille d'un enfant et qu'il avait les pieds velus. Mais, plus inquiétant encore, il semblait à peine plus petit qu'elle. Elle ferma les yeux très fort, essayant de se concentrer. Elle faisait un mètre soixante-quinze. La personne face à elle ne devait pas dépasser un mètre vingt-cinq. Et de ce qu'elle voyait, elle faisait approximativement cinq centimètres de plus que lui. Génial. Elle se prit la tête à deux mains.

-Vous allez bien ? demanda une fois de plus Bilbo quand il la vit se prendre la tête.

Elle le regarda comme si elle venait de noter sa présence.

-Je... Oui, enfin non... J'ai juste... abusé de l'alcool hier soir, et les effets négatifs se font sentir, expliqua-t-elle d'une voix pâteuse.

-De l'alcool ? s'étonna Bilbo. Pourtant vous paraissez bien jeune...

Elle hocha vaguement la tête.

-Merci pour votre aide, monsieur...

-Bilbo Baggins, se présenta-t-il.

-Enchantée Monsieur Baggins. Je m'appelle Anna.

-Anna tout court ? s'étonna à nouveau le hobbit.

-Euh... Oui, mentit-elle.

Elle ne voulait pas donner son nom de famille. Ou alors il saurait qui était son frère et ça compliquerait beaucoup les choses.

-Et d'où venez-vous ?

-De Paris, répondit-elle. Et ici, où sommes-nous ?

Bilbo la fixa avec de grands yeux, effaré.

-Eh bien nous sommes à Cul-de-Sac, ma maison, à Hobbitbourg, dans la Comté.

-Comme le fromage ? s'étonna Anna.

-Le fromage ? Quel fromage ? demanda Bilbo, confus.

-Euh non rien, désolée...

-Où est-ce, Paris ?

Ce fut au tour d'Anna de le fixer étrangement.

-Ok, fit-elle. Temps mort. La Comté, c'est où exactement ?

-A l'ouest de la Terre du Milieu, répondit Bilbo comme si c'était une évidence.

-Terre du Milieu ?! s'exclama Anna.

-Euh... oui.

Anna ferma les yeux en se cramponnant à son siège. Non, c'était un cauchemar. La Terre du Milieu avait été inventée par Tolkien pour le Seigneur des Anneaux, Marie le lui avait répété une centaine de fois au moins. Elle ne pouvait pas être là...

-Mademoiselle, vous allez bien ?

-Non, souffla-t-elle.

-Voulez-vous aller vous allonger un peu ? J'ai une chambre d'amis, ça ne me dérange absolument pas.

Elle hocha faiblement la tête et Bilbo l'emmena jusqu'à un lit douillet. A peine fut-elle allongée sous la couverture qu'elle s'endormit comme une masse. Bilbo repartit au salon pour ranger les tasses, la tête pleine de questions à propos de la jeune humaine – elle était humaine il en mettrait sa main à couper – qui avait fait irruption chez lui. Il sentait une forme d'attendrissement pour elle. Elle semblait totalement perdue. Et comme tout hobbit qui se respecte, il n'hésitait pas à aider son prochain. Et un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal.


Anna ouvrit les yeux. Tout était blanc autour d'elle. Pas aveuglant, plutôt apaisant. Elle remarqua qu'elle était étendue à même le sol, et se releva d'un mouvement fluide. Cela l'étonna car lorsqu'elle s'était couchée, elle avait mal partout. Et elle était dans un lit, pas dans une pièce blanche.

-Ok, je suis où cette fois ?

Personne ne lui répondit. Pas un son, à part elle, ne troublait le silence. Elle remarqua une ouverture qui devait faire office de porte, et s'y dirigea. Ce qu'elle vit dehors lui coupa le souffle. C'était tellement beau qu'elle en avait les larmes aux yeux. Un immense palais aux tourelles aériennes, tout de pierre immaculée. Un large jardin fleuri s'étalait devant elle. L'air embaumait la lavande et la pivoine, ses fleurs préférées. Elle traversa le jardin sans se presser, émue de tant de beauté autour d'elle. Elle atteint la porte du palais, et frappa timidement. Le panneau s'ouvrit, mais elle ne vit personne derrière. Elle baissa les yeux, et vit...

-Sérieusement ? lâcha-t-elle d'un air blasé.

Un chaton. Rose fuschia. Qui la regardait d'un air tellement attendrissant que c'en était gênant. Elle finit par lâcher un sourire qui ressemblait davantage à une grimace. Le chaton miaula.

-C'est toi mon guide ?

Le chaton miaula.

-Je prends ça pour un oui. Je vais te porter, je n'ai pas envie de te marcher dessus par inadvertance.

Le chaton miaula.

-Je prends ça pour un deuxième oui.

Elle prit le chaton dans ses bras, et la petite boule de poils se blottit contre sa poitrine.

-Hey, du calme la bestiole transgénique, ça c'est zone interdite. Sinon je te balance contre le mur et je me débrouille toute seule.

Le chaton miaula d'indignation.

-Pas la peine de te justifier, je ne changerai pas d'avis. Bon, où on va maintenant ?

Elle commença à marcher au hasard, essayant de comprendre les miaulements du chaton pour se diriger. Elle finit par arriver dans un grand hall aux couleurs pastels. C'était très beau, très doux. Elle s'avança lentement, regardant attentivement autour d'elle.

-Hep ! Vous ! Oui, vous là ! Vous êtes qui ? fit une voix derrière elle.

Anna se retourna, serrant d'avantage le chaton dans un dérisoire instinct de protection. Un homme, ni beau ni laid, était planté devant elle.

-Je... Je m'appelle Anna, je me suis réveillée à l'entrée du jardin il y a quelques minutes...

-C'est vous Anna ?! Dépêchez-vous, elle vous attend !

Il la prit sans ménagement par le bras et la tira dans une pièce attenante malgré ses protestations. Il la lança dans la pièce et referma la porte.

-Si je te recroise un jour tu vas me le payer ! cria Anna à travers la porte.

-Vous êtes qui ? fit une voix derrière elle.

-Pas encore... grommela la jeune fille en se retournant.

Une femme, très, très, TRÈS belle se tenait face à elle, debout près d'une fenêtre.

-Je suis Anna, j'ai débarqué ici je ne sais pas trop comment et...

-Anna ?! C'est vous Anna ?! s'exclama la femme en s'approchant.

-Mais oui c'est moi, pourquoi tout le monde me pose cette foutue question ?

-Et où est-ce que vous étiez passée ? Ça fait des mois qu'on vous attend !

Anna serra les poings et expira longuement en fermant les yeux.

-Vous commencez à me taper sur les nerfs, tous ! cria-t-elle. J'étais tranquille à une soirée, je me réveille devant la porte d'un monsieur très gentil mais un peu chelou, je veux taper une sieste tranquille et je me retrouve dans un putain de château de conte de fée Disney ! Je n'ai aucune idée de ce dont vous me parlez, mais ce dont je suis sûre c'est que vous commencez vraiment à me pomper l'air ! Alors faites-moi rentrer chez moi !

Elle croisa les bras sous sa poitrine, étouffant à moitié le chaton, avec un air de défi. La femme la regardait avec fureur.

-Petite insolente ! Je ne te permets pas de...

-Je m'en tape, vous avez aucune permission à me donner ! Alors faites vite, je n'ai pas que ça à faire !

La femme souffla pour se calmer. Eru pouvait vraiment la faire chier parfois...

-Eru, père de toutes choses, t'a désignée pour participer à une quête. Il pense que tu peux sauver cette aventure.

-Gné ?

-Bon, tu es déjà assez en retard comme ça. Eru te donne un don de précision, vu que tu n'as aucune aptitude pour survivre sans aide... Bon courage !

Anna allait demander ce que c'était que ce bordel, mais elle fut aspirée par un trou dans le sol.


Anna se réveilla d'un coup. Elle espérait vraiment que ce n'était qu'un cauchemar étrange, mais elle vit qu'elle était dans la chambre d'amis de Monsieur Baggins. Et le château blanc ? C'était un rêve ? La femme avait parlé d'un don de précision... Anna prit son canif dans sa poche – oui elle se balade avec un canif dans sa poche – et visa un point de la taille d'une mouche sur le mur face à elle. Elle lança son couteau, peu convaincue. Elle ouvrit grand les yeux en s'approchant du mur en question. Elle avait réussi.

-Ok... Génial, je sais pas où je suis, chez un homme bizarre que je ne connais pas, et j'ai un don filé par un certain Eru. Y'a au moins un point positif.

Elle entendit alors des voix hors de la chambre. Monsieur Baggins avait-il de la compagnie ? Elle remarqua qu'il avait déposé une bassine d'eau et un linge sur une petite table. Elle se rafraîchit, peigna sommairement ses cheveux et remit de l'ordre dans sa tenue avant de sortir. Elle traversa les couloirs avec hésitation, se dirigeant vers la source approximative des voix. Une voix très grave d'homme, avec un genre d'accent russe, et une voix un peu moins grave mais qui ressemblait fortement à la première, en plus de celle de Monsieur Baggins. Elle s'avança face aux trois personnes.

-Hmm... Bonjour ? tenta-t-elle.

Monsieur Baggins était en robe de chambre, et tentait de s'expliquer avec deux... êtres de type masculin. Ils ne devaient pas l'avoir entendu puisqu'aucun ne bougea dans sa direction.

-Monsieur Baggins ? appela-t-elle.

Bilbo se tourna vers elle, l'air dépassé. Il lui fit néanmoins un sourire.

-Mademoiselle Anna. Vous sentez-vous mieux ?

-Oui, merci infiniment pour votre hospitalité. Qui sont ces gens ?

-Ce sont des nains. Ils ont fait irruption chez moi il y a quelques instants.

Des nains. Donc les nains existent. De mieux en mieux. Les deux nains en questions la remarquèrent alors.

-Dwalin, pour vous servir, fit le premier.

Il était bien plus grand qu'elle, chauve, avec des tatouages. Et il pouvait probablement la broyer d'une seule main.

-Et Balin, pour vous servir, ajouta le deuxième.

On aurait dit un grand-père, avec son air débonnaire, sa barbe et ses cheveux blancs, ses yeux pétillants et son sourire généreux. Elle décida qu'il lui plaisait.

-Anna, pour vous servir, répondit-elle en s'inclinant comme ils l'avaient fait.

Après tout, elle débarquait dans un endroit inconnu, le mieux était de faire comme tout le monde.

-Charmante enfant, commenta Balin, ce qui la fit rougir. Est-ce votre fille, Maître Baggins ?

-Ma... Quoi ? Non ! s'empressa de protester le hobbit.

-Non, pas du tout ! ajouta Anna. Je... je... J'ai eu un problème, et Mons... Maître Baggins a eu la bonté de me recueillir.

Le concerné hocha énergiquement la tête. Balin sourit, mais Anna vit qu'il n'accrochait pas totalement à sa version des faits. Et pour cause...

La sonnette de la porte d'entrée interrompit le fil de ses pensées. Bilbo eut l'air d'avoir avalé une mouche et supplia Anna du regard.

-Je vais ouvrir pendant que vous vous occupez de vos invités, répondit Anna à sa question silencieuse.

Elle se dépêcha de trouver et atteindre la porte d'entrée, l'ouvrit en grand, et s'arrêta de respirer.


Chapitre relu et corrigé. 

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