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Une vraie tête de mule !
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En attendant que James sorte de la chambre de Mackenzie, je me balade sur les posts d'Instagram. Forcément, j'ai envie de voir s'il y a d'autres commentaires ou votes, sur mon dessert posté sur le compte de James.
La curiosité est un vilain défaut, il paraît.
Comme je m'assois sur les principes, je ne vais pas me gêner. James a raison, c'est à se demander comment j'arrivais à mettre mon foutu caractère sous cloche sans terminer au mitard tous les quatre matins ? Ben justement si je ne voulais pas retourner à l'isolement, je fermais ma gueule. Mais c'est fini, je n'ai plus besoin de m'écraser même si je garde en moi la devise des Marines.
SEMPER FIDELIS.
C'est d'ailleurs un de mes quatre tatouages réalisés par Théo. Il se trouve à l'endroit où mon Chef a planté la pointe de mon insigne en métal représentant une mappemonde surmontée d'un aigle doré aux ailes déployées. C'est tout un symbole dans ce corps d'armée. Un rite de passage. Une nouvelle preuve du courage des Marines.
Mon entremets a gagné des centaines de vues en plus, ainsi qu'une dizaine de commentaires. Il a une autre réservation pour ce soir et plus d'une douzaine pour dans la semaine. Les gens viennent bien sûr pour sa cuisine, mais tous ont bien précisé qu'ils ont hâte de goûter le nouveau dessert. Mon dessert.
Forcément, je bombe le torse de fierté. Ça fait des années que je n'ai pas pâtissé et le premier que je réalise est un vrai succès. Malheureusement pour James, je lui ai interdit de le reproduire. Je me demande bien comment il va expliquer l'absence de ce fameux dessert à ses clients.
— Que fais-tu là ?
— Ça ne se voit pas ?
De la fumée sort de son nez, alors que c'est moi qui suis en train de cloper. On dirait un taureau énervé que l'on vient de lâcher dans l'arène.
— Je n'ai pas le temps de jouer aux devinettes, alors virent tes fesses.
— C'est dommage.
Je vois dans son regard que je suscite de la curiosité.
— Et en quoi ça l'est ?
— Démarre et je te dis tout !
— Pas question que je t'embarque avec moi au restaurant.
— Tu ne devrais pas être aussi catégorique.
— Je le suis si je veux.
James tourne la clé et allume sa voiture en espérant que je vais en descendre. Il n'a pas idée de la dose d'entêtement que je possède.
— Connor !
— Oui ? C'est moi.
Je le vois serrer ses doigts autour du volant. Ses jointures deviennent blanches, il va finir par se faire mal.
— Dégage de ma caisse.
— Non.
— Mais putain, c'est quoi, ton problème ?
— Toi.
Il tourne la tête vers moi pour voir à quel point je me fous de sa gueule. Mais je reste imperturbable. J'entends le clic de la ceinture que l'on décroche. Mais non, il ne va pas faire ce que je crois ?
— Tu vas me virer sans savoir ce que je fiche dans ta bagnole.
Je le vois sortir et ouvrir la portière arrière. Bien sûr, j'aurais préféré me trouver devant, mais le siège-auto de Mackenzie occupe en permanence celui du passager.
— Sors !
— Non. Le même joueur retente sa chance ?
Il se penche dans l'habitacle pour déclipser ma ceinture. Mais pas question que je bouge. Je m'accroche aux appuie-tête telle une moule à son rocher.
— C'est peine perdue, James. Tu n'arriveras pas à me virer de ta bagnole et tu le sais.
Il avance avec détermination son corps vers moi et son point d'équilibre devient précaire entre la partie qui se trouve à l'intérieur et celle qu'il a laissée à l'extérieur. C'est à se demander si ses pieds touchent encore le sol. Je suis en train de calculer le pourcentage quand je sens ses bras me ceinturer.
— James ! La communication, c'est la base, tu sais. Tu aurais dû me le dire tout de suite, que tu voulais un câlin.
Je me marre tandis que les traits de son visage se crispent. Les veines de son cou sont prêtes à exploser. Et revoilà la fameuse fumée qui sort de ses narines.
— C'est quoi, ton signe astrologique ?
James marque un temps d'arrêt dans sa tentative de tirer mon corps vers l'extérieur. Manœuvre inutile vu qu'il ne m'a même pas fait bouger d'un centimètre. Pourtant, il force.
— Tu crois que c'est le moment de causer astrologie ? Tu ne veux pas un thé et des petits gâteaux, aussi ?
— Je ne suis pas fan de scones. Je trouve ça légèrement sec comme biscuit.
Pendant que je lui réponds, James fournit un dernier effort pour m'extirper de la voiture. Mais je résiste encore un peu. Il renouvelle une ultime tentative avant d'abandonner. James est à bout de forces. C'est le moment. Je me laisse aller à cette dernière pression, qu'il exerce sur ma taille et je termine dans ses bras.
— Il suffisait de me le demander, tu sais. Je ne suis pas farouche comme mec. Surtout avec un homme tel que toi, Jamessounet.
Il se crispe en entendant ce surnom qui devrait terminé de lui faire péter un câble. Ou il me vire ou il termine de se rapprocher de moi. Mes lèvres sont si près des siennes que même nos souffles ont du mal à trouver leur propre espace.
— Embrasse-moi... James.
Je le sens hésiter un quart de seconde. S'il l'avait vraiment voulu, il lui suffisait d'avancer de quelques centimètres. Mais sa putain de raison l'emporte encore une fois.
— Pas question !
Il se redresse trop vite et il s'assomme en cognant l'arrière de sa tête contre le montant de la porte. Il jure comme un charretier, la main posée sur son crâne.
— Ça va ?
Je n'obtiens pas de réponse en dehors des injures qui continuent de fleurir dans sa bouche. Je sors de la voiture pour voir sa bosse. Il refuse que je le touche forcément.
— James ! Laisse-moi y jeter un coup d'œil... Tu saignes.
— N'importe quoi ! C'est encore un stratagème pour t'approcher de moi.
— Regarde ta main, lui demandé-je en me tenant à distance raisonnable de lui.
Il s'exécute en grognant tout en apercevant le sang sur ses doigts.
— Arrête de faire ton ours mal léché ! Je veux juste voir l'ampleur des dégâts.
— C'est ta faute, ça ! Si tu étais sorti de ma bagnole quand je te l'ai demandé, rien ne me serait arrivé !
— Si tu avais écouté ma proposition, on serait déjà au restaurant. Allez, rentre ! Il faut soigner cette plaie.
James fuit mon contact et passe devant moi. Je louche sur son postérieur alors qu'il se dirige vers la maison de mes parents.
— On t'a déjà dit que tu as un cul à faire bander un moine tibétain ?
Ma paume cajole sa fesse alors que sa main libre ouvre la moustiquaire. Le voilà bien embêté pour ouvrir la porte.
— Tu veux de l'aide ?
— D'après toi. Et vire ta paluche de sur mon cul.
Je m'approche de son oreille et lui confie :
— Je te promets que ce joli cul bien rebondi sera bientôt à moi. Je vais te faire grimper au rideau. Tu n'auras jamais éprouvé un tel plaisir.
— Prétentieux !
— Réaliste et conscient de mon potentiel.
Je me colle à son dos et niche mon érection dans le creux de son fondement. Sa respiration s'accélère et ses doigts se crispent sur le montant en bois.
— Arrête de lutter. Tu sais très bien que c'est juste une question de jours avant que je te baise.
James maintient toujours l'arrière de sa tête d'une main et de l'autre la moustiquaire à laquelle il s'accroche comme Jack à sa planche dans Titanic. Tout en ondulant mon bassin contre le sien, je caresse sa hanche et glisse ma paume vers sa virilité. Elle passe sur son érection et James n'arrive pas à retenir un gémissement de satisfaction.
— Imagine que mes doigts s'insinuent sous ta ceinture pour entrer en contact avec la peau douce de ta bite.
— Tu ne peux pas...
Sa voix se meurt dans sa gorge sèche quand je longe sa queue. James arrête de respirer et je pourrais profiter de la situation. Mais ce n'est pas ce que je veux. Je le pousse juste à admettre qu'il me désire autant que je le désire. Je sais que le jour de sa capitulation est proche, alors je vais me montrer patient.
Je me décide enfin à maintenir la moustiquaire et lui indique :
— Ouvre la porte, ma mère arrive.
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➥ Aimez-vous leurs punchline dans les dialogues ou dois-je apporter des modifications ? Ce n'est pas évident de doser et trouver le bon ton, donc j'ai besoin de vos avis.
➥ Vous avez sans doute remarqué que j'ai passé les dialogues en gras. C'est mieux, pareil ou moins bien que le texte normal ?
➥ James a beau essayer de déloger Connor de sur la banquette arrière, il n'y arrive pas. Connor abuse ? Ou bien a-t-il raison de pousser James dans ses retranchements ?
➥ Connor attendait James dans la voiture de ce dernier pour l'accompagner au restaurant. James acceptera-t-il sa présence ?
➥ Pensez-vous, comme le présume Connor, que James ne va pas tarder à craquer ?
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📍 Ce soir, on lira le chapitre de JAMES :
🎭 C'était moins une !
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🎅 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨