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-Tiens tiens tiens, Jeon. La voix de Denzel se démarqua dans l'air grave qui entourait le village des Montagnes, tandis qu'il relevait son visage satisfait vers le nouvel arrivant. Quel plaisir de te voir ici. annonça-t-il dans un sourire diablement mesquin, attirant l'attention de tous sur les nouveaux venus.
Le chef de la tribu avança son cheval à la hauteur de cet homme revenant d'entre les morts, qui trônait comme un roi, fier, au milieu des membres du peuple des Montagnes, agenouillés au sol.
Le peuple releva la tête vers leur chef, l'espoir revenant peu à peu.
Jeongguk était enfin là.
Taehyung voulut presque l'appeler, mais se retint de justesse au vue de la situation périlleuse dans laquelle ils étaient tous mêlés. Alors, il se contenta simplement de sourire tristement, lorsque ses pupilles noires de rage croisèrent les siennes, abattues.
Jeongguk n'en revenait pas.
Il était là, debout, devant un ancien camarade qu'il avait pris pour mort, qu'ils avaient tous pris pour mort. Denzel était bel et bien en chair et en os, devant ses pupilles troublées. Il avait du mal à croire qu'il se tenait bel et bien devant lui. Mais c'était bien lui, il reconnaissait ses traits du visage qu'il avait longtemps méprisé.
Il les méprisait encore plus, à l'heure actuelle.
Tant d'années le séparait de ce vicieux personnage, tant d'années depuis qu'il l'avait jeté de cette falaise. Et le noiraud vint à se demander si cela était possible de ne pas avoir changé de mentalité, depuis le temps.
Parce qu'il eut la simple preuve que non. Jeongguk éprouvait toujours cette rancune envers lui, pour ce qu'il avait fait et pour ce qu'il continuait de faire. Ses présents actes lui faisaient d'ailleurs comprendre que Denzel n'avait pas changé non plus, de son côté.
Le Jeon était en colère, mais pas encore à bout. Il lui en fallait beaucoup, même si cet homme dépassait déjà largement les bornes.
-Relâche-les.
Le propriétaire des lieux n'eut aucun mal à encrer ses pupilles ténébreuses dans celles de son vis-à-vis, maintenant son regard sans siller une seule seconde. Celui de Denzel comportait ce grain de folie, qui ne passait pas inaperçu aux yeux du tatoué.
Il avait un sérieux problème -ça tout le monde l'avait toujours su- mais s'en rendre compte une bonne fois pour toute était étrange à digérer.
La demande de Jeongguk était claire, pourtant, Denzel n'y vit pas d'inconvénients à remuer le couteau dans la plaie.
-Après tout ce temps, je n'ai même pas le droit à un bonjour ? Tu n'es pas content de me voir ? Je pensais t'avoir manqué... se moquait-il, sortant exagérément sa lèvre du bas.
-Non. Tu es fier d'avoir survécu de mes mains, c'est certes remarquable, mais pas partagé. contra-t-il en parfaite honnêteté, et Denzel esquiva la pique qui faillit s'abattre droit sur ses sentiments. Relâche-les. répéta-t-il, imperturbable.
-Relâche-le, tu veux dire. se moquait-il encore ouvertement, ébouriffant les cheveux nacrés de Taehyung à ses côtés, dont le visage se renfermait sous son action. Tu t'en fou des autres, n'ai-je pas raison ?
-Non plus. Je ne me répéterais pas, Denzel. grogna le noiraud, se débattant intérieurement pour ne pas réagir au quart de tour. Relâche-les, tous.
-Sinon quoi, Jeon ?
Retenez-moi. pensa Jeongguk, la rage aux tripes, serrant très fort la crinière de son cheval sans qu'il ne puisse s'en empêcher.
-Putain Denzel, je te jure que si tu ne craches pas le morceau dans la minute qui suit, je vais-
-Tu ne vas rien faire du tout ma jolie, alors surveille ton langage avec moi si tu ne veux pas que je te fende le visage en deux. répondit le tyran en tournant sa tête vers la nouvelle interlocutrice, ne perdant pas son sourire. Ton grand-frère d'amour ne serait sûrement pas d'accord avec ça.
C'était Soyeon qui avait parlé, complétant les pensées de son frère, et bien qu'à terre, les mains liées dans son dos, elle ne lâchait pas le contact visuel avec Denzel, qu'elle fusillait du regard.
-Ose.
L'adversaire sentit une lame froide se déposer sur sa gorge, et la présence imposante du noiraud, juste en face de sa personne.
Le charisme du chef de la tribu était sans nom, quand bien même il était habité d'une colère féroce.
Jeongguk s'était déplacé d'une vitesse surhumaine sous l'impatience accumulée, descendant de sa monture, et Denzel avait été bien trop occupé à déblatérer qu'il ne l'avait même pas senti approcher. Ce dernier semblait avoir oublié qu'avant d'être son principal ennemi, Jeon Jeongguk était issue d'une famille dont les compétences physiques avaient toujours été reconnues.
Et Denzel avait bêtement négligé cette caractéristique, le temps d'un instant.
-Ose poser un seul doigt sur elle, et je veillerais personnellement à ce que tu meurs définitivement dans d'atroces circonstances, pire que les précédentes. dit-il d'un ton anormalement lent et posé.
Jeon Jeongguk était menaçant, très menaçant, et si Denzel n'avait pas failli mourir de ses mains une première fois, il en aurait sûrement frissonné de peur.
Cependant, d'un coup bien placé, l'adversaire réussit à envoyer l'épée du noiraud dans les airs, la laissant s'échouer plus loin, devant les genoux de Hyunjin, qui la guettait d'un air qui ne se voulait pas intéressé, mais qui l'était tout bonnement.
Désemparé, Jeongguk s'apprêtait à riposter, quant il sentit lui-même un objet lourd appuyer contre son estomac. Avant d'entendre un déclic sonore qui n'annonçait rien de bon, il remonta très lentement son regard désorienté dans celui ravi de son vis-à-vis.
Denzel le visait d'un énorme fusil à pompe, faisant bien attention à appuyer durement contre le ventre de son ennemi.
Il savait que Jeongguk n'avait aucune connaissance dans ces armes provenant d'avant-apocalypse, et qu'il conservait des valeurs qui ne lui permettait pas d'utiliser ces mêmes objets.
Le Jeon se sentait menacé, comme pris dans un étau, car il sentait que Denzel n'avait pas fait les choses à moitié durant son absence. Il avait visiblement réussi à rassembler assez de personne à ses pieds, et s'était construit une connaissance conséquente dans l'utilisation des armes à feu.
Que lui réservait-il de plus ?
-Je te propose un deal. commença-t-il, son affreux sourire en coin toujours en place -que Jeongguk voulait lui faire ravaler-. Je te laisse deux lune pour te construire une armée, mais tu me laisses ton bijou pendant cette durée.
À ces mots, l'argenté releva sa tête, fronçant ses sourcils.
Le noiraud, lui, eut un mince sourire en coin, qu'il perdit en un claquement de doigt. Ce personnage le mettait sincèrement en rogne, et il méritait une seconde mort, à son goût.
-Et pourquoi j'accepterais ?
C'est vrai, ce Denzel était affreusement débile. Ce n'était pas parce qu'il le menaçait d'une arme qu'il ne connaissait pas vraiment qu'il gagnait la partie. Certes, il avait acquis une certaine puissance, mais Jeongguk en avait aussi en réserve, et bien plus que ce qu'il pouvait imaginer.
-Tout le monde sait que tu ne fais pas le poids, actuellement. Le nombre fait la force, et tu es clairement en sous-effectif, Jeon.
Si le dit Jeon observait son peuple toujours maintenu en otage et leur mine abattue, il saurait peut-être que oui, il était pour lui impossible de le battre sur ce niveau-là.
-Tout le monde sait surtout que tu n'as pas les couilles de mourir une seconde fois. affirma-t-il, le menton haut. Battons-nous, et le gagnant sera le dernier vivant d'entre nous deux.
-Jeongguk ! s'exprima enfin Taehyung, se relevant dans la ligne de viseur de certains hommes armés.
Mais le concerné lui rendit simplement un regard appuyé, l'incitant à se rasseoir au sol. Le Jeon passa aussi son regard vers sa sœur cadette, qui, de part son expression faciale, tentait de le dissuader de cette décision très hâtive où la prise de risque était énorme.
-Maintenant. reprit le Jeon en replantant ses orbes noires dans celles de son adversaire.
-Je refuse. contra la pourriture qui se trouvait en face de lui, qui ne le lâchait pas du regard.
-Et je refuse ton offre.
L'ambiance était plus qu'électrique, les deux hommes ne lâchant pas le contact visuel. Ils étaient têtus, mais Jeongguk était assez intelligent pour mener la conversation à son aise, obtenant ce qu'il voulait de son interlocuteur.
Seulement, en voulant par la même occasion obtenir sa rage, il n'avait pas vu venir le fait que l'un des hommes de Denzel ne blesse Miyeon, la sage assistante médicale de la station, qui n'avait vraisemblablement rien demandé.
Un cri strident fendit l'air, des jurons et souffles de peur suivirent, et le Jeon tourna enfin sa tête vers l'acte horrible que venait de faire l'un des sbires.
La jeune femme se tenait la jambe, une grimace de douleur fracturant son doux visage. On venait de lui tirer dessus, sans remords. Denzel sourit d'ailleurs à cette action.
Taehyung avait vivement tourné la tête vers elle, retenant son souffle, comme le reste des membres du peuple des Montagnes. Seokjin, lui, jurait dans son coin, ne pouvant rien faire de là où il était, ses bras étant ligotés. Il espérait que la balle n'avait pas transpercé des nerfs importants.
-Deux mois. Tu disposes de deux putain de mois pour forger ton armée, et ton âme avec. Jeongguk de même. Ce fut Soyeon qui réagit le plus vite suite à cette situation, se relevant tout en ignorant l'arme qu'on pointait vers elle à cause de ce mouvement inopiné. Cependant, Taehyung ne viendra certainement pas avec toi.
Denzel la regardait, comme désintéressé, mais la blonde était tenace, et soutenait son air blasé. Elle et son frère se ressemblaient beaucoup, tiens.
-Tu es jalouse, Soyeon Unnie ? Toi aussi, tu peux venir, si tu le souhaites.
-Je préférerais que tu me fendes le visage en deux. provoqua-t-elle, manquant de lui cracher au visage.
-Marché conclu ? renchérit Jeongguk, en accord avec la proposition de sa sœur cadette.
-J'espère que tu me détesteras encore plus, après ça. murmura l'ennemi entre ses dents pour approbation, maintenant le contact visuel avec le noiraud.
Il ne voulait sans cesse que l'attention du Jeon, et c'était franchement épuisant.
-Je ne te déteste pas. Le noiraud glissa son regard de haut en bas sur sa figure repoussante. La haine est une facette de l'amour, et je ne t'aime pas, Denzel. dit simplement Jeongguk, regardant d'une horrible simplicité son interlocuteur plier bagages.
Et si on avait tendu l'oreille, peut-être aura-t-on entendu les restes du cœur de Denzel se broyer en miette, piétiné sous les chaussures de Jeongguk.
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Quelques jours plus tôt, sur Eomma, en plein centre du vaisseau mère, Hye-Jin, la Première Ministre, s'apprêtait à faire un discours qui allait pour sûr complétement chambouler le cours des élections présidentielles.
Par on ne sait quels moyens, et à l'aide de ses convictions malsaines quant aux réelles intentions de Park Roseanne, sa désormais plus grande ennemie, la plus vieille avait réussi à accéder à la boîte de message de la fille du Président, qui contenait les précieux mots envoyés entre le docteur Seokjin et la jeune femme, depuis le départ sur Terre.
Hye-Jin savait que quelque chose se cachait derrière tout cela, et elle avait fait n'importe quoi pour mettre à terre son adversaire, en découvrant ce qu'elle osait dissimuler aux yeux de la population.
-Citoyens, citoyennes, aujourd'hui, à seulement quelques heures du premier tour, je me vois parfaitement confuse, mais aussi profondément déçue quant aux agissements de Park Roseanne, anciennement représentante de la Nation.
La concernée, jusqu'alors concentrée dans un tas de paperasse, présentement assise dans son bureau personnel, leva la tête vers l'écran qui diffusait en direct l'élocution imprévue de sa rivale.
Fronçant soudainement ses sourcils, la blonde ôta sa paire de lunettes, et porta toute son attention sur les prochains propos de la ministre.
Qu'est-ce que cette grognasse avait encore derrière sa tête ?
-Je ne veux pas faire de long discours et patauger inlassablement sans plus d'explications, car il est, pour notre bonheur collectif, important de vous en faire part dans les plus brefs délais. continua la brune, mimant un air sérieux. Park Roseanne, fille de notre ancien Président, nous a menti sur la situation des envoyés sur Terre, et c'est en pesant mes mots que je l'affirme. Je cite les propos non-rapportés et volontairement mis de côté par Park : "Ici, j'aimerais dire que tout se passe à merveille, si l'on ne compte pas les deux-trois mauvaises aventures que nous avons vécu." a-t-il avant tout rapporté, ce que Mademoiselle Park a étonnament omis de préciser.
La blonde se décomposa sur sa chaise, les yeux rivés sur l'écran qui divulguait l'image de Hye-Jin. Comment cette garce avait-elle réussi à trouver les propos exacts que lui avaient envoyé Seokjin ? Elle aurait alors fouillé dans ses propres affaires sans qu'elle ne s'en rende compte ?
-Mais là n'est pas le pire, chers concitoyens. Outre les nombreuses offenses faites à mon égard, j'y ai lu mot pour mot : "Nous avons, pour être honnête, été très occupés ces derniers temps. J'ai d'ailleurs plusieurs choses qui doivent rester confidentielles à ce sujet. Je sais que vous n'allez pas en croire vos yeux, mais nous sommes actuellement en relation avec des Hommes. Des centaines de tribus, voir plus, vivent ici, sur Terre." Vous entendez ? Il y a de la vie, sur la planète bleue.
Roseanne serrait sa mâchoire, profondément confuse et enragée de voir que Hye-Jin avait réussi à mettre la main sur ces messages confidentiels. Elle était prête à tout pour parvenir à garder une place au pouvoir, et ne manquait pas d'audace de le lui faire comprendre ainsi.
-L'espèce humaine a donc persisté, et Mademoiselle Park nous a tenu dans l'ignorance depuis tant de jours. Je sais, je suis d'autan plus navrée que vous. Cependant, laissez-moi vous montrer l'étendue des dégâts : "Hélas, la mort de Bambam a un lien là-dedans. Il a été retrouvé décapité, un matin, mais personne ne sait par qui. Une chose est sûre, c'est un natif qui l'a tué." Des humains ont survécu à l'Apocalypse, certes, mais à quel prix ? Eh bien, au prix de la vie d'un de nos camarades, et de celles de beaucoup d'autres, qui je suis certaine, n'ont pas survécu non plus aux assauts de ces indigènes ! haussait-elle le ton, voulant donner de l'importance à cette partie du discours.
Mademoiselle Park, à ces mots, bondit sur ses deux pieds, estomaquée d'entendre de telles âneries à ce sujet. Si jusque-là tout n'était pas forcément faux, la Première Ministre s'enfonçait à présent dans un mensonge grotesque, emportant avec elle une masse d'ignorants qui la croiront forcément.
Roseanne savait qu'il n'y avait que le pilote qui avait été tué. Et bien qu'elle était sans nouvelles depuis quelques temps, elle pourrait mettre sa main à couper qu'il n'y avait eu aucune autre perte, parmi les siens.
-Des sauvages ont pris la vie d'un membre de notre patrie, et qui sait ce qu'il adviendra des autres. L'Apocalypse n'a peut-être pas été meurtrière pour tout le monde, ce qui change un certain nombre de choses, mais elle a été dévastatrice pour le développement cérébral de ces natifs. Décapiter est, en plus d'être un meurtre, un acte macabre qui témoigne d'une cruauté et d'une barbarie sans précédents. Nous avons là la preuve formelle, qu'ils sont dangereux et qu'ils n'acceptent pas notre venue sur Terre. Ces gens-là ne sont définitivement pas les nôtres, et nous ne pouvons pas nous réduire à vouloir les rejoindre !
Et alors que la jeune blonde s'apprêtait à sortir de ses appartements pour se rendre sur le plateau où Hye-Jin diffusait son discours qui n'avait plus aucun sens, les portes automatiques de son bureau s'ouvrirent, quatre gardes armés jusqu'aux dents se dirigeant au pas militaire vers la fille de l'Ancien Président.
-Que- Qui êtes-vous ...?
L'habitante des lieux peinait à comprendre ce qui lui arrivait. Elle espérait rêver, ou halluciner.
-Soldat S35. Vous êtes en état d'arrestation pour abus de votre position au gouvernement, et pour violation de l'article 313 du code des Nations Unies, stipulant que tout mensonge ou omission volontaire d'information cruciale pouvait servir au bon fonctionnement d'Eomma sera sévèrement sanctionné. récitait le garde comme un robot, ses acolytes s'approchant déjà de la figure de la jeune femme.
Sous le choc, Roseanne l'était. Comment tout avait pu tourner si vite au drame ?
-Le Conseil et moi nous voyons donc dans l'obligation de priver Mademoiselle Park des élections présidentielles, qui a éhontément abusé de votre confiance et caché bon nombre d'informations à notre cité. La voix désormais insupportable de la Première Ministre résonnait dans l'habitacle, tandis qu'elle tassait ses documents dans un air qui se voulait grave, mais qui traduisait une grande satisfaction. C'est donc sans préjudice que nous la retirons de ses fonctions, et de ce fait, que nous la plaçons en garde à vue, ceci jusqu'à nouvel ordre.
-Quoi ?! s'écria la concernée, se débattant contre les hommes qui lui menottaient déjà les poignets.
Emmenée rapidement hors de son bureau, vers la cellule la plus proche, l'élocution de Hye-Jin continuait d'être diffusée dans toutes les allèles de la station orbitaire, ce que la blonde suivait d'un œil noir.
-J'espère, Roseanne, que vous vous rendez compte de l'envergure de ces dégâts. En plus d'avoir envoyé soit tué une centaine d'innocents là-haut, si on ne compte pas les trois criminels, vous avez alimenté et construit de faux espoirs pour les habitants d'Eomma toute entière. Ils avaient placé leur foi en vous, et vous l'avez écrasée. Ne comptez plus sur nous, à l'avenir. Vous avez perdu notre confiance.
-Je n'ai jamais voulu la tienne, connasse. grommela la plus jeune, fusillant du regard les multiples écrans qui affichaient le détestable fasciés de son ennemie, alors qu'on la pressait à avancer plus vite.
Elle avait horreur que Hye-Jin emploie le pronom nous et parle au nom de tous les citoyens d'Eomma, même ceux qui ne s'identifiaient pas dans ce discours et ceux qui resteraient coûte que coûte du côté de la blonde.
-Sur ce, à dans très bientôt, pour le premier tour des élections. Longue vie à Eomma, longue vie à nous tous.
Et tous les écrans s'éteignirent.
-Je demande à voir mon avocat ! Immédiatement ! hurlait-elle à travers les couloirs de la station, croisant le regard de citoyens complétement désorientés, voire déçus, face à cet aveu.
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COUCOU
haha lol je reviens après quoi... six mois ? sept ? ouai j'abuse, carrément ouai, frappez-moi
j'espère que je vous ai manqué et que cette ff aussi, si c'est pas le cas bah j'espère que c'est quand même le cas
bref j'ai pas d'excuse, MAIS, annonce de dingue : je bosse actuellement sur non pas UNE,
non pas DEUX,
mais bien TROIS futures ff kookv/taekook mesdames et messieurs
la première est un ff qui se passe au temps des pirates, j'ai tenté le monde fantastique tout ça tout ça I hope you'll enjoy it
la deuxième se déroule en pleine apocalypse de zombies parce que je kiffe complétement ce mood d'accord
et le synopsis de la dernière, qui est encore en gros travaux pour le moment parce qu'elle est toute nouvelle, est vraiment très cliché au premier abord mais je spoil rien car vous êtes clairement pas au bout de vos surprises les reufs
vu mon niveau d'assiduité et de ponctualité sur cette appli il est peut-être possible qu'elles ne sortent pas dans l'immédiat, mais tenez vous prêt,
ça peut sortir très vite (un peu comme quand je vois ton gros boulard dans la rue)
oubliez-ça svp-
on se dit à très bientôt hihi