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La maison des Sevilla et celle des Pasquarelli étaient côte à côte, pratiquement collées. Il n'y avait qu'une petite ruelle à peine traversable , tellement elle était petite, qui les séparait. Leurs maisons se ressemblaient comme toutes celles qui se trouvaient dans la même rue. La chambre des enfants étaient à l'arrière de la maison et donnait sur un petit jardin d'arrière cours. Les deux jardins étaient séparés par un grillage dans lequel il y avait un petit trou. Cette ouverture n'était pas passée inaperçue par les deux enfants qui habitaient ces maisons, car lorsque l'occasion se présentait, chacun traversait le grillage pour aller chez l'autre.
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Karol avait environ six ans le jour où elle entendit des cris de joie qui venait de l'extérieur. Elle sortit alors de sa chambre par la porte-fenêtre qui donnait sur son jardin d'arrière cour et vit un petit garçon qui sautait sur son trampoline dans le jardin d'à côté. La petite était contente. Elle y voyait là l'occasion de se faire un ami. Elle n'en avait aucun car elle suivait les cours à la maison à la demande de son père. Donc, quand elle vit le petit garçon d'à côte s'amuser autant sur son trampoline, elle décida de l'interpeller.
- Bonjour !
- Salut ! Tu veux venir jouer avec moi ? - Lui demanda le petit garçon en la voyant.
- Je suis ravie de te rencontrer. Je m'en réjouirai mais je crains que mon père ne me laisse guère. - Répondît Karol à ce que le petit garçon fronça les sourcils.
- Pourquoi tu parles comme ça ?
- Comme ça comment ? - Lui demanda-t-elle sans comprendre.
- Je ne sais pas. Tu parles comme si tu étais un livre. - Dît le garçon en rigolant un peu. - Viens jouer avec moi plutôt. Passe pas le trou du grillage, ton père ne saura pas. - Karol hocha la tête en souriant et se baissa pour passer dans le grillage qui était cassée sur le bas. Elle pénétra alors dans le petit jardin d'arrière cours des Pasquarelli. Elle monta sur le banc pour rentrer dans le trampoline qui était sécurisé par les filets. Le petit garçon l'aida a y entrer en lui tendant la main. - Je m'appelle Ruggero.
- Je me nomme Karol. - Lui sourît-elle en rentrant dans le trampoline. - Puis-je sauter ? - Lui demanda-t-elle et Ruggero hocha la tête. Elle commença à sauter, heureuse de pouvoir s'amuser pour une fois. - C'est fortement agréable ! - S'écria-t-elle.
- C'est quoi cette balançoire bizarre dans ton jardin ? - Lui demanda Ruggero en désignant l'objet en question du doigt.
- Ceci n'est pas une balançoire, ceci une balancelle. Cela ne sert guère à se divertir, cela sert à se détendre. On s'installe dessus et on se balance doucement. - Lui explica Karol.
- C'est trop nul ! Je préfère mon trampoline - S'exclama Ruggero avec une grimace. Karol était d'accord avec lui, elle aussi elle préférerait avoir un trampoline. - Tu veux qu'on devienne amis ? - Proposa-t-il à sa voisine et elle accepta, ravie.
Et ainsi se déroula la rencontre entre la petite Karol et le petit Ruggero. Tous les après midi, lorsque le garçon rentrait de l'école et que la petite terminait ses cours avec son professeur particulier, Karol traversait le grillage pour rejoindre Ruggero dans son jardin et s'amuser dans le trampoline. En dehors de ces temps de jeux, ils ne se croisaient jamais. Au début, ils ne faisaient que s'amuser dans le trampoline et ne se parlaient que pour jouer ou inventer des histoires. Après tout, ils n'avaient que six ans. Au fur et à mesure des années qui passaient, ils se parlèrent davantage et devinrent de vrais amis. Ils ne se voyaient pas que pour jouer, ils discutaient ensemble de tout et de rien. Ils s'aimaient bien.
- Par ici, cette constellation ressemble à un cerceau ! - S'exclama Karol allongée dans le trampoline à côté de son meilleur ami. Ils regardaient tous les deux les étoiles, ils aimaient bien faire ça. Ils avaient dix ans maintenant et avaient beaucoup d'imagination.
- Et là, c'est une pomme. - Dît Ruggero en dessinant les traits dans l'air. Les deux se concentraient sur les étoiles pour trouver d'autres dessins dans le ciel. Ils faisaient la même chose avec les nuages quand c'était le jour. - Tu ne devrais pas rentrer dormir chez toi ? - Lui demanda-t-il après quelques minutes de silence.
- Je devrais mais à cet instant je suis bien aise, je prendrai plaisir à rester ici encore un moment. - Dît-elle en posant sa tête sur l'épaule de son meilleur ami. Cela faisait quatre ans maintenant que Ruggero se faisait au vocabulaire très soutenu de Karol. Au début, il avait du mal avec sa façon de parler mais ensuite, il s'était habitué. Parfois, il lui demandait quelques définitions de mots mais ça ne le dérangeait plus.
- Reste autant que tu veux Koala. - Lui sourît-il. Karol était reconnaissante d'avoir un ami comme lui. Il était le seul ami qu'elle avait et passer du temps avec lui était la seule chose qui lui faisait oublier sa triste vie. Ruggero ne savait rien de sa souffrance tout comme Karol ignorait ce que vivait son meilleur ami à l'intérieur de sa maison. Ils ne se parlaient pas de ces choses là, ils se racontaient leurs rêves, ils se confiaient l'un à l'autre sur ce qu'ils aimeraient faire plus tard, ils se partageaient leur connaissance et leur savoir, mais ils ne se parlaient pas de leur vie ou de leur passé. En tout cas, pas pour le moment.
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Un soir, vers l'âge de douze ans, Karol entendit un bruit de casse qui venait de l'extérieur. Elle sortit alors de sa chambre par son jardin et vit son meilleur ami allongé dans le trampoline à une heure tardive. Il n'avait pas l'air bien. Les bruits de casse continuaient de s'entendre à l'intérieur de sa maison. Sans réfléchir, Karol passa à travers le grillage et rejoint Ruggero dans le trampoline. Ce dernier était allongé sur le dos, il regardait le ciel et des larmes coulaient sur ses joues. Karol s'allongea à côté de lui et prit sa main. Le garçon de douze ans essuya rapidement ses larmes en voyant sa meilleure amie à côté de lui.
- Qu'est-ce que tu fais là Koala ? - Lui demanda-t-il normalement comme s'il ne pleurait pas.
- J'ai entendu un bruit qui venait de l'extérieur et qui m'a fortement préoccupée, alors je suis sortie pour découvrir ce qu'il se passait et je t'ai aperçu allongé dans ce trampoline. Pourquoi pleurais-tu ? - Lui demanda-t-elle d'une douce voix.
- Mes... mes parents n'arrêtent pas de se crier dessus en permanence. Ils se disputent sans arrêt. Ma maison est constamment remplie de cris qui m'empêchent de dormir et j'en ai marre. Je veux juste qu'ils arrêtent de crier une bonne fois pour toute, ça fait des années que ça dure. - Expliqua Ruggero en pleurs. Karol le regarda tristement et le prit dans ses bras. Elle lui caressa doucement les cheveux avec ses doigts et le laissa pleurer dans ses bras.
- J'en suis navrée Ruggi. Si tu ressens le désir d'une quelconque quiétude, je t'invite dans le jardin de ma demeure avec grâce. - Lui proposa-t-elle en le regardant dans les yeux. Ruggero lui adressa un regard confus, il n'avait pas compris un des mots de sa phrase.
- Karol, c'est quoi quiétude ? - Lui demanda-t-il en fronçant les sourcils.
- Oh, cela signifie sérénité ou calme. - Lui répondît-elle. Ruggero lui sourit puis accepta sa proposition. Ils passèrent tous les deux par le grillage pour se rendre dans le jardin de Karol et s'asseoir dans la balancelle.
- Tu as raison, cette balancelle sert à se détendre. - Commenta Ruggero après plusieurs minutes à se balancer. Karol lui lança un regard confus, ce qui le fit sourire. - La première fois qu'on s'est rencontré, tu m'as dit que la balancelle ne servait pas à s'amuser mais à se détendre. Tu te souviens ? - Lui dît-il en la regardant dans les yeux. Sa meilleure amie hocha la tête et sourît à se souvenir. - Karol, je peux te poser une question ? Pourquoi tu parles aussi... bien ? Je veux dire, ça ne me dérange pas mais pourquoi tu parles avec un langage aussi soutenu ? - Lui demanda-t-il intrigué. Il avait toujours voulu lui poser la question mais il avait peur qu'elle se méprenne. Karol baissa un peu la tête mais lui répondit.
- On exige de moi, d'adopter un registre de langage impeccable. Je dois employer un lexique adéquat pour m'adresser à ma famille. La discipline est fondamentale dans ma demeure. - Lui expliqua-t-elle avec le regard baissé.
- Tu as des parents exigeants ? - Lui demanda Ruggero à ce qu'elle hocha simplement la tête avant de la relever vers lui.
- Pourquoi tes parents se disputaient-ils ? - Lui demanda-t-elle à son tour.
- Je crois qu'ils ne supportent plus de vivre sous le même toit mais qu'ils restent ensemble juste pour moi. Je comprendrais s'ils voulaient se séparer, je veux juste que leurs cris s'arrêtent. C'est vraiment insupportable. - Dît-il en essayant de retenir ses larmes. Karol entrelaça sa main avec la sienne et lui offrit un sourire sincère.
- Je ne suis pas en mesure d'intervenir pour te venir en aide. Cependant, je suis dans la capacité de t'épauler et d'être à ta disposition lorsque tu sentiras la necesité de te confier ou d'être étreinté. - Le réconforta-t-elle. Ruggero lui offrit un sourire sincère et posa sa tête sur l'épaule de sa meilleure amie. Celle-ci le prit simplement dans ses bras et le laissa se détendre. Ils finirent par s'endormir tous les deux dans la balancelle.
***
Quelques nuits plus tard, Ruggero n'arrivait pas à dormir dans son lit. Les cris continuaient sans cesse alors il décida d'aller voir sa meilleure amie pour oublier un peu ses soucis. Il sortit de sa chambre par le jardin arrière et passa à travers le grillage pour rejoindre celui de Karol. Celle-ci n'était pas dans son jardin alors il se dirigea vers la balancelle pour profiter du calme et l'attendre mais il entendu des cris qui provenaient de la chambre de Karol. Il s'approcha pour écouter mais resta caché pour ne pas être aperçu.
- Je pensais t'avoir avertis que je ne souhaitais plus revoir cette boite à musique ni aucune autre de ses affaires dans ta pièce ! - Cria un homme d'une quarantaine d'années sur sa fille de douze ans.
- Je vous demande pardon père, j'ignorai que je l'avais en ma possession. - S'excusa la pré-adolescente avec une pointe de peur dans la voix.
- Contrevérité ! Je t'ai perçu à l'écouter il y a de ça une heure ! -
- C'est vrai. Je le confesse, je l'ai fait. Cependant, je ressent la nécessité de le garder auprès de moi. C'est l'unique objet que je détiens d'elle. - Expliqua la jeune fille à cœur ouvert.
- Les consignes sont formelles Karol. Strictement aucune affaire de ta procréatrice ne doit apparaître dans ma demeure. - Rétorqua l'adulte. - J'espère fortement que ceci était l'ultime objet que je trouvais en ta possession. Sinon, je n'attendrais pas plus d'une seconde pour t'inscrire dans un pensionnat. - La menaça-t-il. À partir de maintenant, tu es châtiée jusqu'à ce que je décide de te libérer de ta chambre. Bénéficie de ce temps pour accomplir tes tâches. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? - Lui demanda-t-il sévèrement.
- Oui père. - Répondit Karol avec la tête baissée.
Le père s'en alla alors de sa chambre en fermant sa porte à clef. Karol s'assît sur son lit et commença à pleurer comme elle avait l'habitude de le faire tous les soirs. Sauf que cette fois-ci, quelqu'un serait là pour elle. D'ailleurs, ce quelqu'un toqua à la porte, inquiet. Karol releva la tête vers le bruit. Elle était surprise mais ne put s'empêcher de sourire en voyant son meilleur ami à la porte fenêtre. Bien évidemment, le père de Karol ignorait que sa fille pouvait traverser le grillage pour passer du temps avec le voisin, sinon, il l'aurait aussi enfermé de ce côté là. Mais par chance, il n'en savait rien. Karol se leva de son lit et ouvrit à Ruggero.
- Que fais-tu ici Ruggi ?
- Je suis venu parce que j'avais besoin d'un peu de réconfort mais je crois que c'est toi qui a besoin d'un gros câlin. Tu veux qu'on sorte ? - Elle hocha simplement la tête et Ruggero lui prit la main et l'emmena sur sa balancelle puis la prit dans ses bras et la serra contre lui. Karol recommença a pleurer dans ses bras et cacha sa tête dans son cou. Elle voulut ensuite se séparer mais Ruggero la retint près de lui. - Reste là, tu as besoin d'un gros câlin et je ne te lâcherai pas tant que tu n'iras pas mieux. - Karol lui fit un sourire et resta collée contre lui. - Qu'est-ce qu'il s'est passé Koala ? Cet homme c'était vraiment ton père ? Pourquoi il te parle comme ça ?
- Effectivement, c'est mon procréateur et sincèrement, je suis épuisée de lui. Il n'est pas en accord avec le fait que je détienne des affaires de ma procréatrice en ma possession. Il me sanctionne et me châtie dans ma chambre continuellement et il m'isole. Il est aride et indifférent en ma présence. Il consacre la majorité de son temps à me sermonner. Je ne le supporte plus. Sincèrement. Il arrive des fois que je souhaite m'enfuir loin de chez moi. - Se confia-t-elle en sanglotant dans les bras de son meilleur ami. Celui-ci lui caressait les cheveux et lui donnait des petits baisers sur le haut de son crâne pour la calmer. Il était triste pour elle. Son père avait vraiment l'air de lui en faire voir de toutes les couleurs.
- Je suis désolé. Ça doit être difficile pour toi mais pourquoi ton père ne veut pas que tu gardes les affaires de ta mère avec toi ? Il s'est disputé avec elle ? - Lui demanda-il inquiet pour sa meilleure amie. Les pleurs de Karol se renforcèrent à cette question et Ruggero devina rapidement ce qui était arrivé à sa mère. Il la serra plus fort contre lui.
- Elle est morte quand j'avais cinq ans. Elle était très malade. - Répondît Karol entre plusieurs sanglots.
- Je suis vraiment désolée mon Koala. - Chuchota-t-il dans son oreille en caressant ses cheveux. Il se sentait vraiment triste pour elle. - J'imagine combien ça doit être difficile. Je serai toujours là pour toi si tu en as besoin. Tu viens me voir quand tu veux, tu le sais. - Lui sourît-il en lui touchant doucement le nez.
- Il n'y a que en ta compagnie que je connais le bonheur. Chaque fois que nous passons du temps ensemble, je vis de fabuleux moments alors je te remercie sincèrement. J'ai une très grande considération pour toi. Tu as une place privilégie dans mon cœur. - Lui avoua-t-elle en relevant sa tête vers lui après avoir essuyé ses larmes. Ruggero lui offrit un sourire tendre qui provoqua immédiatement le sourire de la jeune fille.
- Moi aussi je passe des moments incroyables avec toi. Tu es comme un deuxième de soleil dans ma vie. Je t'aime beaucoup Koala. - Lui dît-il en l'embrassant sur le front. Karol ferma les yeux à se contact et soupira d'apaisement. Elle rouvrit ensuite les yeux et déposa un baiser sur la joue de Ruggero. Celui-ci rougît fortement puis rît un peu. Ils se rapprochèrent un peu et se donnèrent un léger baiser qui ne dura que quelques secondes. Ils n'étaient encore que des enfants, ils étaient stressés et ne pouvait pas s'empêcher de rougir après ce contact entre leurs lèvres. Ils rirent tous les deux à cause du stress puis finissent par simplement profiter du moment en regardant les étoiles dans le ciel.
- N'est-il pas étonnant que les étoiles soient davantage étincelantes en cette nuit ? - Fit remarquer Karol en tournant le regard vers le garçon qu'elle aimait.
- On dit toujours que l'amour nous fait voir les choses plus intensément. - Commenta-t-il sans détacher son regard du ciel. Karol sourît et posa sa tête sur l'épaule de Ruggero avant de prononcer les mots qui lui brûlaient les lèvres.
- Je t'aime Ruggi. - Ruggero tourna son regard vers la fille qui venait de prononcer ces mots et lui donna un autre petit baiser sur les lèvres.
- Moi aussi je t'aime. Ma voisine.
À partir de ce moment, Ruggero et Karol passèrent leurs soirées soit dans le trampoline soit dans la balancelle. Ils profitaient de chaque moment à deux, car c'était les seuls moments où ils étaient heureux. Certains diraient qu'ils n'avaient que douze ans et que ce n'était pas un amour qui durerait longtemps mais ces gens là se trompaient. Le lien qui s'était créé entre ces deux voisins au fur et à mesure de leurs moments passés ensemble, se renforçait et était devenu indestructible. Ils pouvaient passer par des hauts et des bas dans leur relation mais ils ne perdaient pas de vue le plus important, car ce qu'il y avait entre eux, était un rayon de soleil dans leur vie. Et si ces petits jardins de dix mètres carré derrière leurs maisons n'avaient pas existé, ils ne se seraient peut-être jamais rencontrés, car en dehors de ces jardins, ils ne se fréquentaient nulle part ailleurs. Et puis, si ce grillage n'était pas troué, ils n'auraient jamais entamé une relation aussi sérieuse. Ce jardin et ce grillage ont été les vecteurs de leur amour et les seules portes de sortie à une vie plus paisible.
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Coucou !
Voilà une nouvelle petite histoire !
J'espère qu'elle vous aura plus.
Je sais je sais, le langage de Karol est spécial mais j'avais envie d'essayer cette idée et puis je voulais montrer que les différences entre deux personnes ne sont pas des contraintes pour une relation. Je ne voulais pas non plus qu'elle change sa manière de parler au fur et à mesure de l'histoire et je trouvais ça important que Ruggero l'accepte comme elle est.
Aussi, dans mon histoire, Karol a été éduquée de cette façon et elle a passé douze ans de sa vie à parlé comme ça. Même si elle connaît d'autres registres de langage, elle n'est pas habitué à l'utiliser donc elle prendra du temps à adopter un langage courant.
Voilà la petite explication inutile mais que je voulais quand même éclaircir. La raison pour laquelle j'ai fait ça ? J'avais juste envie d'essayer 😂
Il y a une surprise ce soir qui sera publier à minuit. Un partie spécial va sortir et vous aurez toute la journée de demain pour participer. Vous aurez plus d'informations toute à l'heure mais sachez que demain je fête mes 4 ans sur Wattpad ❤️
Rendez-vous tout à l'heure ou demain si ça vous intéresse.
🥀 Bisous 🥀
🙈 Je vous aime 🙈