Chapitre 48 :

1.5K 67 4
                                    

KATLIJN

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

KATLIJN

- Pourquoi ?, me demande Idriss.

- Parce que.

- Non mais sérieux, pourquoi elle veut aps faire une soirée ensemble ?

- Parce qu'elle veut qu'on se retrouve entre fille, alors pas de mec.

Je souris à son air grognant. Je sais que c'est plus sa jalousie qu'autre chose qui parle pour lui.

- Tu seras là quand même, je passe mes bras autour de sa nuque, on va juste au restaurant toutes les quatre et après on vous rejoint chez Romane, je le rassure.

Il grogne avant de mettre sa tête dans mon cou, il dépose de petits baisers tout en essayant de passer ses mains sous ma jupe.

Je le repousse et finit de me préparer sous son regard mécontent.

Depuis mon retour, on est toujours ensemble. Peu importe si lui ou moi avons quelque chose à faire, on est toujours l'un derrière l'autre. Je sais que même sans rien dire, nos amis ne sont pas bêtes et ont très bien compris qu'on s'aime, qu'Idriss n'a pas l'intention de fuir une nouvelle fois et surtout qu'on se laisse une chance.

Et malgré ce rapprochement visible, ça n'empêche pas à Joséphine de me fusiller du regard dès que je rentre dans une pièce. Je passe outre pour le bonheur de mon meilleur ami, mais le jour où elle vient à merder de n'importe quelle façon j'espère qu'elle se rappellera de la gentille Katlijn et qu'elle n'oubliera jamais celle que je suis quand on s'en prend à ceux que j'aime. Surtout à Ken.

- Tu sors vraiment comme ça ?

- Tu m'as déjà posé la question, et la réponse n'a pas changé mon cœur.

Je plonge mes yeux dans les siens. Je sais très bien qu'il n'est pas comme ça d'habitude, il ne cherche à savoir ce que je fais chaque de ma vie, il ne va pas me fliquer, ni me demander de me changer parce que soi-disant ma tenue pourrait attirer d'autre mec. C'est pour ça que je ne comprends pas sa réaction.

Je m'assois à côté de lui alors qu'il envoie un message.

- Qu'est-ce qu'il y a ?, je lui demande.

- On va chez Roro avant que vous veniez. Tu peux me déposer du coup ?

- Bien sûr, mais c'est pas de ça que je veux parler.

- Je sais, il souffle, je veux juste pas que tu comprennes que tu pourrais avoir un mec mille fois mieux que oim.

Je pose ma main sur sa joue pour pouvoir plonger mes yeux dans les siens. Je sens tellement d'incertitude et si peu de confiance en lui dans le regard qu'il me lance que ça me provoque un pincement au cœur.

- Tu sais que je t'aime, que j'aime que toi et que malgré ce qu'il s'est passé, il n'y aura que toi. Alors peu importe si je sors sans toi, si certains mecs viennent m'accoster, si je travaille avec des hommes. Ce sera toujours avec toi que je vais me coucher le soir, ce sera toujours toi que je vais suivre, ce sera toujours toi que j'aime, j'essaye de le rassurer.

TijdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant