Chapitre 38 :

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KATLIJN

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KATLIJN

Je me mets sur mon flanc droit, et puis sur mon dos, j'essaye ensuite sur le flanc gauche. Je regarde le plafond, la table de nuit, la couette, les luminaires. Mais rien n'y fait et je n'arrive pas à dormir, Morphée ne veut pas me prendre avec lui

Dès que je ferme les yeux, je vois ceux de ma mère.

Je décide de me lever pour prendre un verre d'eau, je suis pas sûr que ça m'aide, mais rester dans ce lit va seulement réussir à me rendre folle.

Je sursaute quand je remarque une silhouette devant la porte de la cuisine, mais je me calme rapidement en reconnaissant Idriss.

- Je voulais aps te faire peur.

- Je sais, je lui souris.

Je regarde l'heure sur le four et souffle quand je vois qu'il est passé cinq heures du matin, que j'ai toujours pas réussi à dormir et que je vais sûrement pas dormir cette nuit.

- T'as dormi ?, en même temps qu'il pose sa question, il vient se poser à côté de moi contre le plan de travail.

- Oui.

- Menteuse.

Je peux pas m'empêcher de sourire. C'est fou comme il me connait bien, ils me connaissent tous trop bien.

- C'est normal si tu dors mal, c'est pour ça que t'as des médocs Kat'.

- Je les prendrai pas. Va falloir me forcer pour prendre autre chose que ce qui est nécessaire à ma vie.

Je suis têtu sur ça. Je veux pas être dépendante de rien. J'ai peur que prendre un simple médicament pour dormir me fasse devenir accro. Je sais que c'est ridicule, mais je suppose que je suis traumatisé.

- Tu veux dormir avec oim ?, il me demande.

- Ça va changer quoi ?

- Tu seras aps seul dans ton lit, et tu sais que tu crains rien avec moi.

Je tourne mon visage vers lui.

S'il savait tout ce que je crains avec lui, pas physiquement, mais émotionnellement.

Depuis qu'on s'est réconciliés, c'est vrai qu'on passe beaucoup de temps à se charrier, à se chercher, à retrouver notre complicité, et j'ai peur de retrouver tout ça avec lui. Surtout que dans deux mois, je suis de nouveau parti aux États-Unis.

Et si ça recommençait.

- Ok, je cède sous la fatigue.

Il me sourit avant de prendre ma main et de me tirer avec lui dans sa chambre.

Je me mets sous la couette, et il peut pas s'empêcher de me serrer contre lui et de mettre sa main dans mes cheveux. Je souris sous ses caresses et apaisées avec son odeur dans les narines.

TijdWhere stories live. Discover now