Chapitre 32 :

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KATLIJN

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KATLIJN

Je viens de me lever, je m'étire en me regardant dans le miroir de la penderie.

J'ai une sale gueule quand même.

Je passe mes mains sur mon visage avant de rejoindre la salle de bain, je passe de l'eau sur mon visage pour essayer de me réveiller, mais quand je regarde dans le miroir, je n'ai pas meilleur mine.

J'abandonne, je m'habille rapidement avant de rejoindre Ken et Théo dans leur chambre.

On est à L.A avec les garçons, ils tournent le clip Félin, et étant donné que c'est mon son préféré de leur album, ils m'ont pris dans leurs valises. Et on va dire que mes talents de maquilleuse les aident bien.

- Ça va ma reuss ?, me demande Ken.

Je vais me coucher dans son lit avant de lui répondre :

- Fatigué.

- T'as une sale tronche.

Je fais un doigt à Idriss qui est là lui aussi.

Notre relation s'est améliorée, au plus grand plaisir de beaucoup, on est amis, on arrive de nouveau à rire, à parler, à avoir des moments de complicité. Je suis vraiment contente de ne plus devoir l'ignorer.

- Vous savez où elle est Kat' ?, demande une voix que je reconnais comme celle d'Hakim.

Avec lui aussi ça va mieux, on a fini par se parler, avec une bouteille d'alcool évidemment, on a tout mis à plat et je suis heureuse d'avoir retrouvé celui que je considère comme mon grand frère.

Je lève la main au-dessus de la couette pour lui montrer ma présence.

- Fait que t'appelle ta reuss ou ton père.

Je me relève en vitesse en fronçant les sourcils.

- Pourquoi ?, je demande avec une pointe d'inquiétude.

- Je sais aps, Kania m'a juste demandé à ce que tu l'appelles.

Je me dépêche de me relever pour aller dans ma chambre récupérer mon téléphone.

Je remarque que j'ai déjà plusieurs appels manqués de ma famille, et aussi des messages qui me pressent de les rappeler. Je cherche le numéro de Kania, j'attends qu'elle me réponde, mais je tombe sur sa messagerie, je me dépêche ensuite de chercher le contact de mon père, mais je n'ai toujours pas de réponse.

Le plus jeune des deux Kabyles me rejoint, il a l'air soucieux.

- Ils ne me répondent pas, je souffle.

- T'inquiète pas, c'est peut-être rien.

- Ce n'est pas rien Idriss, ils m'ont appelé plusieurs fois et envoyé plusieurs messages.

TijdWhere stories live. Discover now